Vous vous souvenez de l’époque où un Français en NBA faisait figure d’exception ? Aujourd’hui, c’est presque banal. Imaginez : 19 joueurs tricolores s’apprêtent à fouler les parquets de la plus grande ligue du monde. Un chiffre qui donne le vertige et qui place la France sur le podium des nations les plus représentées, juste derrière les États-Unis et le Canada. Comment en est-on arrivé là ?
La France, Nouvelle Puissance du Basket Mondial
Cette saison marque un tournant. L’an dernier, ils étaient 14. Cette année, 19. Cinq de plus, dont six qui découvrent l’élite pour la première fois. Ce n’est pas un hasard. C’est le fruit d’un travail de fond, d’une formation exemplaire et d’une génération dorée qui explose au bon moment. J’ai suivi le basket français depuis des années, et franchement, je n’aurais jamais imaginé voir autant de Bleus en NBA aussi rapidement.
Ce qui frappe, c’est la diversité des profils. Des vétérans solides comme des rocs, des stars en devenir, et des gamins de 18 ans qui osent déjà défier les géants. Tous portent en eux cette french touch made in INSEP, cette intelligence de jeu, cette défense acharnée qui fait la réputation du basket hexagonal. Et cette vague n’est pas près de s’arrêter.
Les Piliers : Gobert et Batum, les Garants de l’Expérience
Rudy Gobert, 33 ans, 2,16 m. Le nom résonne comme une évidence. Trois fois Défenseur de l’Année, champion olympique, pilier des Timberwolves. Il est le visage du basket français à l’international. Cette saison, il entame sa 12e année en NBA avec toujours la même rage. Minnesota mise sur lui pour aller loin, peut-être même jusqu’au titre. Son impact ? Incommensurable.
À ses côtés, Nicolas Batum, 36 ans, l’éternel soldat. Chez les Clippers, il apporte son QI basket, sa polyvalence, sa lecture du jeu. Il n’est plus le scoreur flamboyant d’antan, mais un mentor, un stabilisateur. Les jeunes le regardent avec admiration. Et quand il parle, tout le monde écoute. Son rôle ? Essentiel dans les moments clutch.
Le basket français vit son âge d’or grâce à une formation unique et une génération exceptionnelle.
– Un observateur averti de la NBA
Wembanyama : L’Alien qui Change Tout
Victor Wembanyama. 21 ans. 2,24 m. Le mot « phénomène » semble faible. Chez les Spurs, il entame sa troisième saison avec déjà une stature de leader. L’an dernier, il a terminé 2e au vote de Défenseur de l’Année. Cette année ? On parle de MVP. Son envergure, sa mobilité, sa vision… Il défie les lois de la physique.
Ce qui impressionne, c’est sa maturité. À 21 ans, il parle comme un vétéran, analyse les défenses comme un coach. San Antonio reconstruit autour de lui, et les résultats suivent. Les Spurs sont déjà dans la course aux playoffs. Wemby n’est plus une promesse. C’est une réalité. Et il n’a même pas atteint son prime.
- Points par match attendus : 25+
- Rebonds : 12+
- Contres : 4+
- Impact défensif : Élite
La Génération 2005 : Risacher, Sarr, Salaün… Les Rookies qui Font Peur
Zaccharie Risacher, 20 ans, Atlanta Hawks. Premier choix de la draft 2024. Ailier complet, shooteur d’élite, défenseur polyvalent. Les Hawks lui font confiance dès le départ. Il démarre titulaire. Son potentiel ? All-Star dans 3 ans. Minimum.
Alexandre Sarr, 20 ans, Washington Wizards. 2,16 m, mobilité de guard, envergure folle. Il apprend vite. Très vite. Les Wizards reconstruisent, et Sarr est leur pierre angulaire avec Bilal Coulibaly. Leur duo franco-français fait déjà parler. L’avenir de la franchise ? Entre leurs mains.
Tidjane Salaün, 20 ans, Charlotte Hornets. Puissance athlétique, finition au cercle, défense intense. Il rappelle un jeune Guerschon Yabusele en plus explosif. Charlotte lui donne du temps de jeu. Et il le mérite. Son énergie est contagieuse.
Les Jeunes Loups : Coulibaly, Dieng, Traoré… La Relève est Là
Bilal Coulibaly, 21 ans, Washington. Deuxième année. Progression fulgurante. Défenseur élite, athlète hors norme. Il forme avec Sarr un duo terrifiant. Les Wizards misent gros sur eux. Et ils ont raison.
Ousmane Dieng, 22 ans, Oklahoma City Thunder. Dans l’une des meilleures équipes de l’Ouest. Temps de jeu limité, mais rôle clé en sortie de banc. OKC est candidat au titre. Dieng grandit dans l’ombre des stars. Parfait pour lui.
Nolan Traoré, 19 ans, Brooklyn Nets. Meneur créatif, vision exceptionnelle. Les Nets reconstruisent. Traoré aura des minutes. Beaucoup de minutes. Son style ? À la française : passe d’abord, spectacle ensuite.
Les Retours et les Surprises : Yabusele, Dadiet, Essengue
Guerschon Yabusele, 29 ans, New York Knicks. Après son explosion aux JO, il signe à New York. Puissance, adresse, défense. Les Knicks cherchent du muscle. Yabusele répond présent. Madison Square Garden va trembler.
Pacôme Dadiet, 20 ans, New York Knicks. Ailier complet, shooteur. Deux Français à New York ? Oui. Dadiet apprend aux côtés de Yabusele. Bonne école.
Noa Essengue, 18 ans, Chicago Bulls. Le plus jeune. 2,05 m. Polyvalent, intelligent. Chicago le développe doucement. Mais son potentiel est énorme.
Les Profils Solides : Diabaté, Rupert, Cissoko, Raynaud
Moussa Diabaté, 23 ans, Charlotte. Énergie, rebonds, défense. Contrat two-way, mais il pousse pour plus. Charlotte a besoin de lui.
Rayan Rupert, 21 ans, Portland. Athlète, défenseur. Portland reconstruit. Rupert aura sa chance.
Sidy Cissoko, 21 ans, Portland. Polyvalent, intelligent. Même équipe que Rupert. Duo français à suivre.
Maxime Raynaud, 22 ans, Sacramento. Pivot moderne, adresse extérieure. Sacramento joue vite. Raynaud s’adapte.
Les Prodige de 18 Ans : Beringer et les Autres
Joan Beringer, 18 ans, Minnesota Timberwolves. 2,10 m. Aux côtés de Gobert. Quelle école ! Il apprend du meilleur. Son avenir ? Brillant.
Mohamed Diawara, 20 ans, New York Knicks. Troisième Français à NYC. Ailier fort, mobile. Les Knicks aiment les Français. Visiblement.
Noah Penda, 20 ans, Orlando Magic. Meneur créatif. Orlando est jeune. Penda s’intègre.
Pourquoi Tant de Français en NBA ? Les Raisons d’un Succès
La formation française. L’INSEP. Les centres de formation. Le travail de fond depuis 20 ans. Tony Parker a ouvert la voie. Gobert l’a élargie. Wembanyama l’a explosée. Aujourd’hui, les scouts NBA regardent la France comme un vivier inépuisable.
Les chiffres parlent : 19 joueurs, 14 équipes représentées, tous les postes couverts. Des meneurs aux pivots. Des scoreurs aux défenseurs. La France n’exporte plus des joueurs. Elle exporte des talents universels.
| Joueur | Âge | Taille | Poste | Équipe |
| Rudy Gobert | 33 | 2,16 m | Pivot | Timberwolves |
| Victor Wembanyama | 21 | 2,24 m | Pivot | Spurs |
| Zaccharie Risacher | 20 | 2,05 m | Ailier | Hawks |
| Alexandre Sarr | 20 | 2,16 m | Pivot | Wizards |
| Tidjane Salaün | 20 | 2,05 m | Ailier fort | Hornets |
| Bilal Coulibaly | 21 | 2,03 m | Arrière | Wizards |
| Ousmane Dieng | 22 | 2,09 m | Ailier | Thunder |
| Nicolas Batum | 36 | 2,03 m | Ailier | Clippers |
| Guerschon Yabusele | 29 | 2,01 m | Ailier fort | Knicks |
| Noa Essengue | 18 | 2,05 m | Ailier fort | Bulls |
| Joan Beringer | 18 | 2,10 m | Pivot | Timberwolves |
| Nolan Traoré | 19 | 1,91 m | Meneur | Nets |
| Pacôme Dadiet | 20 | 2,03 m | Ailier | Knicks |
| Moussa Diabaté | 23 | 2,08 m | Ailier fort | Hornets |
| Rayan Rupert | 21 | 1,99 m | Arrière | Trail Blazers |
| Noah Penda | 20 | 1,99 m | Meneur | Magic |
| Maxime Raynaud | 22 | 2,16 m | Pivot | Kings |
| Sidy Cissoko | 21 | 1,98 m | Ailier | Trail Blazers |
| Mohamed Diawara | 20 | 2,04 m | Ailier fort | Knicks |
Regardez ce tableau. 19 noms. 19 histoires. 19 raisons de croire que le basket français n’a pas fini de surprendre. Des pivots dominateurs aux meneurs créatifs, la France couvre tous les registres. Et ce n’est que le début.
Et Demain ? Une Vague Encore Plus Grande
La draft 2026 s’annonce historique. Encore plus de Français dans le top 10. Les centres de formation tournent à plein régime. Les clubs européens investissent. La NBA regarde. Et recrute. La France n’est plus un outsider. C’est une place forte.
Ce qui me fascine, c’est l’effet boule de neige. Plus il y a de Français, plus les jeunes veulent y aller. Plus les scouts regardent. Plus les portes s’ouvrent. C’est un cercle vertueux. Et il est lancé à pleine vitesse.
Alors oui, 19 Français en NBA, ce n’est pas un record. C’est un commencement. Le basket français vit son moment. Et il ne fait que commencer. À suivre, très attentivement.
