Imaginez-vous au bord d’une route sinueuse, le soleil tape, et le bourdonnement des pneus sur l’asphalte se mêle aux cris des spectateurs. C’est le Tour de France 2025, et aujourd’hui, l’étape entre Nantua et Pontarlier promet du spectacle. Pourquoi cette 20e étape fait-elle autant parler ? Parce qu’elle est taillée pour les baroudeurs, ces coureurs audacieux qui n’ont pas peur de prendre des risques pour s’échapper du peloton. Avec ses 184,2 km de routes vallonnées et ses 2900 mètres de dénivelé positif, ce parcours est une invitation à l’aventure.
Une Étape pour les Audacieux
Le Tour de France, c’est bien plus qu’une simple course. C’est un théâtre où chaque étape raconte une histoire. Ce samedi 26 juillet 2025, les projecteurs sont braqués sur un tracé qui semble dessiné pour les coureurs prêts à tout donner. Entre Nantua, nichée dans l’Ain, et Pontarlier, dans le Doubs, les 184,2 km du parcours offrent un terrain de jeu idéal pour les échappées. Avec quatre ascensions répertoriées, dont la redoutable côte de Thésy (3,6 km à 8,9 %), cette étape pourrait bien bouleverser les stratégies des équipes.
J’ai toujours trouvé fascinant de voir comment les baroudeurs, souvent dans l’ombre des favoris pour le classement général, saisissent leur chance sur ce genre de parcours. Ce n’est pas la haute montagne, mais c’est suffisamment exigeant pour faire craquer les moins aguerris. Alors, qui va oser prendre la tête et tenir jusqu’à la ligne ?
Un Parcours Taillé pour l’Échappée
Le tracé entre Nantua et Pontarlier n’est pas une promenade de santé. Avec un dénivelé positif de 2900 mètres, il impose un rythme soutenu. La côte de Thésy, classée en 2e catégorie, est sans doute le moment clé. Ses 3,6 km à 8,9 % de pente moyenne vont faire mal aux jambes, mais ils offrent aussi une opportunité en or pour les grimpeurs légers ou les puncheurs.
Dans ce genre d’étape, il faut du courage et un peu de folie pour aller chercher la victoire. Les baroudeurs savent que c’est leur jour.
– Un ancien coureur professionnel
Ce qui rend cette étape si spéciale, c’est son profil vallonné. Contrairement aux étapes alpines ou pyrénéennes, ici, pas de cols interminables. Les montées sont courtes, explosives, et favorisent les coureurs capables de relancer sans cesse. Pour moi, c’est comme une partie d’échecs à haute vitesse : il faut anticiper, attaquer au bon moment, et surtout, ne pas craquer sous la pression du peloton.
Les Français en Embuscade
Les coureurs français, souvent à l’honneur sur ce type de terrain, devraient être dans le coup. Des noms comme Valentin Madouas, Julian Alaphilippe ou encore Kévin Vaquelin circulent dans les discussions. Ces gars-là ont le profil parfait : explosifs, tactiques, et surtout, ils adorent se faufiler dans les échappées. Alaphilippe, avec son panache légendaire, pourrait bien vouloir marquer cette avant-dernière étape de son empreinte.
- Valentin Madouas : Solide en montée, il excelle dans les étapes vallonnées.
- Julian Alaphilippe : Un puncheur-né, toujours prêt à enflammer la course.
- Kévin Vaquelin : Jeune et prometteur, il pourrait surprendre.
Franchement, voir un Français lever les bras à Pontarlier, ça aurait de la gueule. Les supporters locaux seront là, et l’ambiance risque d’être électrique. Mais la concurrence sera rude : les équipes étrangères ne vont pas laisser filer une victoire d’étape sans se battre.
Tadej Pogacar, l’Homme en Jaune
Si les baroudeurs vont se disputer la victoire d’étape, un homme reste intouchable au classement général : Tadej Pogacar. Toujours vêtu du maillot jaune, le Slovène semble indéboulonnable. Mais attention, même pour un champion comme lui, une étape comme celle-ci n’est pas sans risque. Une chute, un problème mécanique, et tout peut basculer.
Personnellement, je trouve que Pogacar incarne une nouvelle ère du cyclisme. Il allie puissance, stratégie et une certaine décontraction qui fait plaisir à voir. Mais sur une étape comme celle-ci, il pourrait se contenter de contrôler, laissant les baroudeurs s’exprimer. Après tout, pourquoi prendre des risques quand la victoire finale est presque assurée ?
Le Tour, c’est une guerre d’usure. Même les meilleurs doivent rester vigilants jusqu’au bout.
– Un analyste du cyclisme
Les Clés de l’Étape
Alors, à quoi faut-il s’attendre aujourd’hui ? Voici un petit décryptage des éléments qui pourraient faire la différence :
- La formation de l’échappée : Dès les premiers kilomètres, la bataille pour intégrer le bon groupe sera féroce. Les équipes devront jouer finement.
- La gestion de l’effort : Avec 2900 mètres de dénivelé, il faudra savoir garder du jus pour la fin.
- La côte de Thésy : C’est là que tout peut se jouer. Une attaque bien placée pourrait créer un écart décisif.
- La météo : Un temps clément est annoncé, mais un orage surprise pourrait compliquer les choses.
J’ai toujours aimé ce genre d’étape où tout semble possible. On peut voir un inconnu briller ou un favori se faire piéger. C’est ce qui fait le charme du Tour : rien n’est jamais joué d’avance.
Pourquoi Cette Étape Compte
Le Tour de France, c’est une institution. Chaque étape, même l’avant-dernière, a son importance. Celle-ci, avec son profil vallonné, est une dernière chance pour les coureurs qui n’ont pas encore brillé. Pour les équipes, c’est aussi l’occasion de montrer leur maillot avant l’arrivée triomphale sur les Champs-Élysées.
Ce qui me frappe, c’est l’énergie brute qui se dégage de ces journées. Les coureurs, épuisés après trois semaines de course, trouvent encore la force de se dépasser. Les spectateurs, eux, sont au rendez-vous, transformant chaque montée en fête populaire. Vous êtes déjà allé voir une étape du Tour en vrai ? Si ce n’est pas le cas, mettez ça sur votre liste, ça vaut le détour.
| Aspect | Détails | Impact |
| Distance | 184,2 km | Exige une endurance tactique |
| Dénivelé | 2900 m | Favorise les grimpeurs légers |
| Côte de Thésy | 3,6 km à 8,9 % | Point clé pour l’échappée |
| Favoris | Madouas, Alaphilippe, Vaquelin | Chances françaises élevées |
Et Après ?
Demain, le peloton rejoindra Paris pour l’étape finale, un défilé grandiose sur les Champs-Élysées. Mais avant ça, cette 20e étape est une dernière occasion de briller pour beaucoup. Les sprinteurs se réservent sans doute pour demain, mais aujourd’hui, c’est le jour des baroudeurs, des audacieux, de ceux qui osent défier le peloton.
En tant que passionné de cyclisme, je trouve que ces étapes intermédiaires sont souvent les plus excitantes. Pas de cols monstrueux, pas de calculs trop complexes pour le général, juste du pur spectacle. Qui va s’imposer à Pontarlier ? Un Français ? Un outsider ? Réponse dans quelques heures.
Le Tour, Plus qu’une Course
Le Tour de France, c’est une aventure humaine. Au-delà des performances sportives, c’est une célébration de l’effort, du courage et de la stratégie. Cette 20e étape, avec ses routes vallonnées et son parfum d’échappée, incarne parfaitement cet esprit. Alors, installez-vous confortablement, suivez la course, et laissez-vous emporter par le spectacle.
Pour moi, le Tour, c’est comme une bonne série : chaque épisode a son lot de surprises, et on ne peut pas s’empêcher de vouloir connaître la suite. Alors, qui sera le héros du jour ? Rendez-vous à Pontarlier pour le savoir.
