Imaginez un instant : dans moins de dix jours, les parquets européens vibreront sous les pas des géants du basket. L’Eurobasket 2025 s’annonce comme un choc des titans, avec des noms comme Nikola Jokic, Luka Doncic ou encore Giannis Antetokounmpo prêts à enflammer les foules. Mais à l’approche du coup d’envoi, une question me taraude : les favoris tiendront-ils leurs promesses, ou une surprise viendra-t-elle bouleverser la hiérarchie ?
jednocUne bataille de stars pour le trône européen
Chaque édition de l’Eurobasket réserve son lot de rebondissements, mais cette année, le casting a des allures de gala NBA. La Serbie, emmenée par un Jokic au sommet de son art, l’Allemagne avec un Franz Wagner en feu, ou encore la France, invaincue en préparation, dominent les pronostics. Pourtant, rien n’est joué : la Slovénie de Doncic et la Grèce d’Antetokounmpo, malgré des débuts mitigés, restent des menaces sérieuses. Alors, qui sont les vrais prétendants ? Plongeons dans l’état des lieux des forces en présence.
La Serbie de Jokic : l’ogre à abattre
Quand on parle de favoris, impossible de passer à côté de la Serbie. Avec Nikola Jokic, triple MVP NBA, à la barre, cette équipe semble taillée pour tout écraser. Lors de la récente SuperCup à Munich, le pivot de Denver a montré qu’il était déjà en jambes : 23 points et 19 rebonds face à la Grèce, puis un quasi triple-double contre l’Allemagne (7 points, 8 rebonds, 7 passes). Six victoires en autant de matches de préparation, une alchimie rodée depuis les JO… Difficile de ne pas les voir sur le toit de l’Europe.
La Serbie joue un basket collectif et agressif, avec Jokic comme chef d’orchestre. Ils sont prêts à tout.
– Un observateur du basket européen
Mais tout n’est pas parfait. L’absence prolongée de Vasilije Micic, toujours incertain pour cause de blessure, pourrait peser. Sans lui, le banc serbe perd en profondeur. Et si Jokic est un monstre, la pression du statut de favori pourrait-elle faire vaciller cette machine bien huilée ? J’en doute, mais dans un tournoi aussi dense, un faux pas est vite arrivé.
L’Allemagne de Wagner : la continuité gagnante
Champions du monde en 2023, les Allemands abordent l’Euro avec une confiance palpable. Sous la houlette de leur nouvel entraîneur, Alex Mumbru, ils n’ont concédé qu’une seule défaite en préparation, face à la Serbie. Franz Wagner, l’ailier d’Orlando, est en mission : avec 19,5 points de moyenne cet été, il s’affirme comme le leader d’une équipe qui allie talent et discipline.
| Équipe | Star | Performance clé |
| Allemagne | Franz Wagner | 19,5 points/m en préparation |
| Serbie | Nikola Jokic | Quasi triple-double vs Allemagne |
| France | Guerschon Yabusele | Invaincu en préparation |
Ce qui me frappe chez cette équipe, c’est sa capacité à rester calme sous pression. Mumbru l’a dit lui-même : « Nous allons à l’Euro pour gagner. » Avec deux matches amicaux contre l’Espagne à venir, l’Allemagne a l’occasion de peaufiner son jeu avant le grand saut. Mais attention, face à des équipes comme la Serbie ou la France, il faudra plus que du talent pour triompher.
La France : les Bleus dans le coup
Les Bleus, finalistes de l’édition précédente, arrivent avec un moral d’acier. Quatre matches, quatre victoires en préparation, dont un succès renversant contre l’Espagne (78-73). Guerschon Yabusele et ses coéquipiers affichent une solidité défensive qui fait peur. Mais, et c’est là que le bât blesse, l’absence de joueurs clés comme Vincent Poirier pourrait compliquer les choses dans la raquette.
- Défense de fer : Les Bleus ont limité leurs adversaires à moins de 75 points en moyenne.
- Collectif rodé : Malgré les absences, l’équipe reste homogène.
- Expérience : Les vétérans comme Nando De Colo apportent un vécu précieux.
Personnellement, je trouve que la France a ce petit truc en plus : une capacité à se sublimer dans les moments cruciaux. Mais face à des mastodontes comme Jokic ou Wagner, il faudra un plan parfait. Les Bleus peuvent-ils rééditer leur exploit olympique ? C’est tout ce qu’on espère.
La Slovénie de Doncic : un génie sous pression
Luka Doncic, c’est un peu le magicien du basket. Mais cet été, la Slovénie patine. Une frayeur au genou droit lors d’un match contre la Lettonie (88-100) a fait trembler tout un pays, mais la star des Lakers est de retour à l’entraînement. Ouf ! Cela dit, avec zéro victoire en préparation, les doutes s’accumulent.
Doncic peut changer un match à lui tout seul, mais il a besoin d’un collectif solide autour de lui.
– Un analyste sportif
Ce qui m’inquiète pour la Slovénie, c’est l’absence de joueurs clés comme Vlatko Cancar et Josh Nebo, retenus par leur club. Doncic, aussi génial soit-il, ne peut pas tout faire seul. Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’un exploit individuel de sa part pourrait tout changer. Vous y croyez, vous, à un comeback slovène ?
La Grèce d’Antetokounmpo : en quête de repères
Giannis Antetokounmpo, le « Greek Freak », est enfin de retour après des semaines de complications administratives liées à son assurance NBA. Mais la Grèce, sans lui, a montré des failles : deux défaites en préparation, dont une surprenante face à Israël (58-75). Avec Giannis, les choses pourraient changer, mais le temps presse pour trouver des automatismes.
- Manque de cohésion : Les défaites récentes montrent des lacunes collectives.
- Giannis, le sauveur ? : Son retour pourrait tout bouleverser.
- Enjeu historique : La Grèce n’a plus gagné de médaille depuis 2009.
Franchement, je trouve ça frustrant de voir une équipe avec un tel talent galérer autant. Giannis est un phénomène, mais le basket est un sport d’équipe. Si la Grèce trouve son rythme, elle peut faire mal. Sinon, ce sera une nouvelle déception pour le MVP NBA.
Finlande : l’outsider Markkanen
Et si l’Eurobasket 2025 réservait une surprise ? La Finlande, portée par un Lauri Markkanen en fusion (48 points contre la Belgique, 42 contre la Pologne !), est invaincue en préparation. Avec des lieutenants comme Sasu Salin et Mikael Jantunen, cette équipe pourrait bien jouer les trouble-fêtes.
Markkanen est un cauchemar pour les défenses. La Finlande peut aller loin.
– Un coach européen
Ce qui me plaît chez les Finlandais, c’est leur audace. Ils n’ont rien à perdre et tout à prouver. Markkanen, avec son adresse insolente (19/20 aux lancers contre la Pologne), pourrait bien être la révélation de cet Euro. Et si c’était eux, les vrais outsiders ?
L’Espagne : une transition difficile
Tenante du titre, l’Espagne semble en perte de vitesse. La retraite de sa génération dorée a laissé des traces, et la défaite face à la France en préparation (78-73) n’a rien de rassurant. Sans une star de calibre mondial, les Espagnols misent sur leur collectif, mais est-ce suffisant face aux cadors ?
J’ai toujours admiré la résilience de l’Espagne, mais cette fois, je les sens un cran en-dessous. Leur expérience pourrait leur permettre d’accrocher un podium, mais le titre semble hors de portée. À moins d’un miracle tactique, bien sûr.
Les clés de l’Eurobasket 2025
Alors, qu’est-ce qui fera la différence dans ce tournoi ? Voici mon analyse :
- Stars au rendez-vous : Jokic, Doncic, Giannis et Wagner devront porter leurs équipes.
- Collectif : Les équipes comme la France et l’Allemagne brillent par leur cohésion.
- Surprises : La Finlande ou même la Lituanie pourraient créer l’exploit.
- Gestion physique : Les blessures, comme celle de Micic ou Doncic, pourraient tout changer.
Ce tournoi s’annonce comme un véritable bras de fer. La Serbie part favorite, mais l’Allemagne et la France ne sont pas loin. La Slovénie et la Grèce, malgré leurs soucis, restent dangereuses, et la Finlande pourrait surprendre. Une chose est sûre : on n’a pas fini de vibrer.
Et vous, qui voyez-vous gagner ?
Difficile de choisir, non ? La Serbie a l’équipe la plus complète, mais le génie de Doncic ou la rage de Giannis pourraient tout renverser. Et puis, il y a les Bleus, toujours là quand on ne les attend pas. L’Eurobasket 2025, c’est dans neuf jours, et j’ai déjà hâte d’y être. Dites-moi en commentaire : qui est votre favori ?
