Vous êtes-vous déjà demandé ce qui passe par la tête d’un génie du cinéma lorsqu’il regarde sa propre filmographie ? Imaginez Quentin Tarantino, lunettes vissées sur le nez, un sourire malicieux au coin des lèvres, en train de choisir le film qui définit sa carrière. Pas une mince affaire quand on a révolutionné le cinéma avec des œuvres comme Pulp Fiction ou Kill Bill. Récemment, le maître a livré des confidences surprenantes sur ses créations, et j’avoue, ça m’a donné envie de revoir toute sa filmographie d’un coup !
Quentin Tarantino, c’est ce type qui a transformé des dialogues en art, des scènes d’action en ballets sanglants et des références pop en philosophie. À 62 ans, il a une carrière qui fait rêver, mais il a récemment décidé de mettre un point final à un débat qui agite les fans depuis des décennies : quel est son meilleur film ? Dans un podcast récent, il a lâché des révélations qui donnent matière à réflexion. Alors, attachez vos ceintures, on plonge dans l’univers tarantinien pour décrypter ses choix et comprendre ce qui fait vibrer ce géant du cinéma.
Un Réalisateur, Trois Films, Trois Amours
Tarantino n’a jamais été du genre à faire les choses à moitié. Lorsqu’on lui demande de choisir son meilleur film, il ne donne pas une réponse simple. Non, il divise son cœur en trois morceaux, chacun attaché à une œuvre bien précise. Kill Bill, Inglourious Basterds et Once Upon a Time… in Hollywood : voilà les élus. Mais pourquoi ces films en particulier ? Et qu’est-ce que ça dit de lui ? On va décortiquer tout ça.
Kill Bill : Le Film de Ses Tripes
Quand Tarantino parle de Kill Bill, on sent une énergie presque viscérale. Ce diptyque, sorti en 2003 et 2004, c’est son ode à la vengeance, un cocktail explosif de films de kung-fu, de westerns spaghettis et de pop culture. Uma Thurman, en Beatrix Kiddo, tranche tout sur son passage avec une katana, et pourtant, il y a une poésie dans cette violence. Selon le cinéaste, ce projet est celui pour lequel il était né. Rien que ça !
Ce film, c’est moi. Aucun autre réalisateur n’aurait pu le faire comme ça.
– Un cinéaste passionné
Ce qui frappe, c’est l’idée que Kill Bill est ancré dans son imagination depuis toujours. Les références aux films de samouraïs, les dialogues ciselés, la musique qui claque : tout ça, c’est du Tarantino pur jus. Personnellement, je trouve que ce film capture son amour pour le cinéma de genre comme aucun autre. Vous vous souvenez de la scène du combat dans la neige ? C’est comme un tableau vivant, à la fois brutal et magnifique.
Inglourious Basterds : Le Chef-d’Œuvre Absolu
Si Kill Bill est le film de ses tripes, Inglourious Basterds (2009) est celui qu’il considère comme son chef-d’œuvre. Et franchement, qui pourrait le contredire ? Ce film, c’est une réécriture audacieuse de la Seconde Guerre mondiale, où des soldats juifs-américains scalpent des nazis et où Christoph Waltz vole la vedette en officier SS terrifiant. Tarantino y excelle dans l’art du suspense et des dialogues qui vous clouent au siège.
Ce qui rend ce film si spécial, c’est son scénario. Chaque scène est une petite bombe à retardement. Prenez l’ouverture dans la ferme française : en quelques minutes, Tarantino vous fait oublier que vous regardez un film. On est là, à retenir son souffle, en se demandant comment ça va exploser. Selon des experts du cinéma, c’est dans ce film que Tarantino atteint un équilibre parfait entre style et substance.
- Suspense hitchcockien : Chaque scène est une montée d’adrénaline.
- Personnages mémorables : Hans Landa, incarné par Waltz, est inoubliable.
- Réécriture de l’histoire : Une fin qui défie toutes les attentes.
Pour moi, ce film est une masterclass. C’est comme si Tarantino avait pris tout ce qu’il avait appris depuis Reservoir Dogs et l’avait condensé dans une œuvre magistrale. Vous êtes d’accord ou vous avez un autre favori ?
Once Upon a Time… in Hollywood : Le Coup de Cœur
Et puis, il y a Once Upon a Time… in Hollywood (2019), le film que Tarantino appelle son préféré. Là, on sent une tendresse particulière. Ce film, c’est une lettre d’amour au Hollywood des années 60, avec Leonardo DiCaprio en acteur sur le déclin et Brad Pitt en cascadeur cool à souhait. Mais c’est aussi une réflexion sur le temps qui passe et la place du cinéma dans nos vies.
Pourquoi ce film ? Peut-être parce qu’il est plus personnel. Tarantino a grandi à Los Angeles, et ce film respire la nostalgie. Les néons des cinémas, les vieilles affiches, la musique de l’époque : tout ça, c’est son enfance. D’après des observateurs, ce film est aussi une méditation sur sa propre carrière, alors qu’il approche de la retraite.
C’est mon préféré, peut-être parce que c’est le plus proche de moi.
– Un réalisateur introspectif
J’avoue, ce film m’a touché. Il y a quelque chose de mélancolique dans la façon dont Tarantino filme cette époque révolue. Et puis, cette fin explosive… Disons simplement qu’il sait toujours comment surprendre !
Pourquoi Ces Choix Révèlent le Génie de Tarantino
Ce qui est fascinant, c’est que ces trois films représentent différentes facettes de Tarantino. Kill Bill, c’est son amour pour le cinéma de genre. Inglourious Basterds, c’est sa maîtrise du scénario et du suspense. Et Once Upon a Time… in Hollywood, c’est son cœur, sa nostalgie, son regard sur le passé. Ensemble, ils forment une sorte de trinité tarantinienne.
| Film | Année | Force principale |
| Kill Bill | 2003-2004 | Style visuel et hommages |
| Inglourious Basterds | 2009 | Scénario et suspense |
| Once Upon a Time… in Hollywood | 2019 | Émotion et nostalgie |
Ce tableau résume bien pourquoi ces films se complètent. Chacun met en lumière un aspect unique de son talent. Mais si je devais choisir, je dirais que Inglourious Basterds est celui qui m’a le plus marqué. Et vous, quel est votre préféré ?
Tarantino et Fincher : Un Duo Inattendu
Un autre point qui a fait jaser, c’est la collaboration entre Tarantino et un autre géant du cinéma. Le cinéaste a révélé qu’il passait le relais à un collègue de renom pour un projet lié à Once Upon a Time… in Hollywood. Tarantino reste scénariste et producteur, mais il laisse la réalisation à quelqu’un d’autre. Pourquoi ? Parce qu’il ne voulait pas que son dernier film soit une suite.
Je suis fier qu’un grand nom veuille adapter mon travail. Ça montre qu’on prend mon œuvre au sérieux.
– Un cinéaste confiant
Cette décision montre à quel point Tarantino est exigeant avec lui-même. Il aurait pu se contenter de réaliser une suite, mais non, il préfère explorer de nouveaux territoires. Ça, c’est du courage artistique. Entre nous, je trouve ça admirable, même si une partie de moi aurait aimé le voir derrière la caméra une dernière fois.
La Retraite en Vue ?
Depuis des années, Tarantino répète qu’il arrêtera après son dixième film. Il avait même un projet en tête, intitulé The Movie Critic. Mais récemment, il a fait marche arrière, estimant que le scénario reprenait trop d’éléments déjà explorés dans ses films précédents. C’est typique de lui : refuser de se répéter, même si ça veut dire abandonner un projet qui lui tenait à cœur.
Ce choix m’a surpris, mais je le respecte. Beaucoup de réalisateurs s’accrochent et finissent par produire des films médiocres. Tarantino, lui, veut partir au sommet. D’après des analystes, cette décision reflète son obsession de laisser un héritage impeccable. Mais ça soulève une question : que fera-t-il après ? Écrire des romans ? Produire ? Ou simplement profiter de la vie ?
- Une carrière maîtrisée : Neuf films, tous marquants.
- Un refus de la facilité : Abandonner un projet pour rester fidèle à sa vision.
- Un héritage durable : Des films qui inspirent encore aujourd’hui.
Franchement, l’idée qu’il arrête me fend le cœur. Mais si quelqu’un peut tirer sa révérence avec panache, c’est bien lui.
Et les Fans, Ils en Pensent Quoi ?
Si Tarantino a fait ses choix, les fans, eux, ne sont pas toujours d’accord. Sur les réseaux, les débats font rage. Certains jurent que Pulp Fiction reste indétrônable pour ses dialogues et son montage révolutionnaire. D’autres préfèrent Django Unchained pour son mélange d’humour, de violence et de commentaire social. Et puis, il y a ceux qui, comme moi, ont un faible pour Inglourious Basterds.
Ce qui est sûr, c’est que Tarantino a créé une œuvre qui parle à tout le monde. Chaque film est une expérience, un voyage. Et même si on ne sera jamais tous d’accord sur le meilleur, on peut s’entendre sur une chose : il a changé le cinéma pour toujours.
Alors, quel est votre Tarantino préféré ? Est-ce que vous vibrez pour la vengeance de Beatrix Kiddo, l’audace d’Inglourious Basterds, ou la nostalgie d’Once Upon a Time… in Hollywood ? Dites-le-moi en commentaire, je suis curieux ! Et en attendant, je vais peut-être me refaire une petite soirée Tarantino ce week-end. Ça vous tente ?
