Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’un discours à l’ONU peut vraiment changer ? En septembre 2025, un leader palestinien s’est adressé au monde entier, non pas en personne, mais par écran interposé, pour défendre une cause qui déchire les cœurs et les esprits depuis des décennies. Son message, vibrant, a secoué l’Assemblée générale, tout en soulevant des questions brûlantes : peut-on parler de paix tout en dénonçant des crimes de guerre ? Et comment avancer vers un État palestinien quand les tensions internationales sont à leur comble ? Plongeons dans ce moment clé de la diplomatie mondiale.
Un Plaidoyer Historique pour la Palestine
Ce n’est pas tous les jours qu’un discours à l’ONU fait autant de vagues. Lors de l’Assemblée générale de septembre 2025, le président palestinien a livré un message poignant, centré sur la reconnaissance d’un État palestinien et la fin de ce qu’il qualifie de génocide dans les territoires occupés. Contraint de s’exprimer par vidéo – son visa ayant été refusé – il n’a pas mâché ses mots, dénonçant les actions israéliennes tout en prenant ses distances avec le Hamas. Ce choix stratégique, presque audacieux, mérite qu’on s’y attarde.
Rejeter le Hamas : Une Position Claire
L’un des moments les plus marquants du discours a été la condamnation sans équivoque du Hamas. Le leader palestinien a insisté : ce mouvement, responsable des attaques du 7 octobre, n’aura aucun rôle dans la gouvernance d’un futur État palestinien. Une déclaration qui sonne comme un coup de tonnerre, surtout quand on sait que certains pays, notamment les États-Unis, accusent les reconnaissances récentes d’un État palestinien d’être une récompense pour le Hamas.
Le Hamas ne représente pas le peuple palestinien, ni sa lutte pour la liberté.
En prenant cette position, le président palestinien cherche à désamorcer les critiques et à rallier les soutiens internationaux. Mais est-ce suffisant pour convaincre les sceptiques ? J’ai toujours trouvé que ces déclarations, bien qu’essentielles, marchent sur un fil : elles doivent apaiser sans aliéner, convaincre sans promettre l’impossible. Le pari est risqué, mais il reflète une volonté de redessiner les contours de la diplomatie palestinienne.
Un Appel à la Reconnaissance Internationale
Le cœur du discours reposait sur un appel vibrant : reconnaître l’État palestinien. Selon des sources diplomatiques, plus de 150 pays membres de l’ONU soutiennent déjà cette idée. Récemment, des nations comme la France, le Royaume-Uni ou encore le Canada ont franchi le pas lors d’un sommet organisé par Paris et Riyad. Mais pour chaque pas en avant, il y a un obstacle. Certains y voient un symbole fort, d’autres, une simple gesticulation diplomatique.
- 151 pays sur 193 soutiennent la reconnaissance, un chiffre impressionnant.
- La France et d’autres nations majeures ont rejoint le mouvement en 2025.
- Pourtant, des puissances comme Israël rejettent catégoriquement cette idée.
Ce qui m’a frappé, c’est l’insistance sur l’urgence. Le leader palestinien a appelé à stopper l’occupation, qualifiant les actions israéliennes de crimes contre l’humanité. Des mots lourds, qui résonnent dans un contexte où Gaza, après deux ans de guerre, est dévastée. Mais peut-on vraiment avancer vers un État palestinien sans une solution concrète pour la paix ?
Gaza : Une Tragédie Humanitaire au Cœur du Débat
Parler de Gaza aujourd’hui, c’est plonger dans un abîme de souffrances. Depuis près de deux ans, le territoire est le théâtre d’une guerre sans relâche. Les chiffres sont glaçants : des milliers de morts, des infrastructures réduites en cendres, et une population au bord du désespoir. Le président palestinien n’a pas hésité à qualifier cette situation de génocide, un terme qui, je le reconnais, peut diviser. Pourtant, il reflète la gravité d’une crise humanitaire qui marque l’histoire contemporaine.
Ce n’est pas une simple agression, c’est un crime contre l’humanité qui restera gravé dans l’histoire.
Ce qui rend ce discours si poignant, c’est son ancrage dans une réalité brutale. Les images de Gaza – immeubles effondrés, familles déplacées – hantent les esprits. Mais au-delà de la dénonciation, il y a un appel à l’action : soutenir les efforts pour mettre fin à cette tragédie. La question, lancinante, reste : comment ?
La Solution à Deux États : Mirage ou Réalité ?
L’idée d’une solution à deux États, où Israël et la Palestine coexisteraient en paix, revient sans cesse dans les discussions internationales. Lors du sommet de Paris et Riyad, plusieurs pays ont réaffirmé leur engagement pour cette voie. Pourtant, sur le terrain, les obstacles semblent insurmontables. D’un côté, les Palestiniens exigent la fin de l’occupation ; de l’autre, le gouvernement israélien, inflexible, rejette toute idée d’un État palestinien.
| Position | Arguments principaux | Impact |
| Palestiniens | Reconnaissance d’un État, fin de l’occupation | Renforce la légitimité internationale |
| Israël | Refus d’un État palestinien, sécurité nationale | Blocage des négociations |
| Communauté internationale | Soutien majoritaire à deux États | Pressions diplomatiques croissantes |
Personnellement, je trouve que cette idée de deux États, bien que séduisante sur le papier, ressemble parfois à un mirage dans le désert. Les positions sont tellement polarisées qu’on se demande si un terrain d’entente est encore possible. Et pourtant, l’espoir persiste, porté par des initiatives comme ce sommet récent.
Les Réactions Internationales : Entre Soutien et Résistance
Le discours du président palestinien n’a pas laissé indifférent. D’un côté, des pays comme la France ou l’Arabie saoudite applaudissent l’appel à la reconnaissance. De l’autre, des voix s’élèvent, notamment en Israël, pour dénoncer une soumission au terrorisme. Un dirigeant israélien, s’exprimant avant son propre discours à l’ONU, a qualifié ces reconnaissances de honteuses. Une rhétorique qui, je dois l’admettre, ne facilite pas le dialogue.
Ce qui m’interpelle, c’est la fracture qu’un tel discours révèle. D’un côté, une majorité de l’ONU semble prête à soutenir la cause palestinienne ; de l’autre, des puissances clés, comme les États-Unis, restent prudentes, voire opposées. Cette tension illustre bien la complexité du conflit israélo-palestinien.
Un Plan Américain pour la Paix ?
En parallèle, un nouvel acteur est entré en scène : un émissaire américain a présenté un plan en 21 points pour la paix au Moyen-Orient. Ce projet, soutenu par plusieurs pays arabes, vise à mettre fin au conflit à Gaza et à poser les bases d’une solution durable. Les détails restent flous, mais l’optimisme affiché par les responsables américains – qui parlent d’une percée imminente – intrigue.
- Engager les parties prenantes dans des négociations directes.
- Proposer des solutions pour la reconstruction de Gaza.
- Garantir la sécurité des deux populations.
Ce plan, s’il aboutit, pourrait changer la donne. Mais, soyons honnêtes, les promesses de paix au Moyen-Orient ont souvent été des châteaux de sable. La prudence est de mise, même si l’espoir d’une avancée reste palpable.
Et Après ? Les Défis à Venir
Ce discours, aussi puissant soit-il, n’est qu’une étape. La reconnaissance d’un État palestinien, bien que symbolique, ne résout pas tout. Les défis sont immenses : reconstruire Gaza, apaiser les tensions, et surtout, trouver un terrain d’entente entre deux peuples aux visions diamétralement opposées. Pourtant, il y a quelque chose d’inspirant dans cet appel à l’action, comme une lueur d’espoir dans un tunnel sombre.
En repensant à ce moment, je me demande : et si c’était le début d’un tournant ? Pas une solution miracle, non, mais un pas vers un dialogue plus constructif. La route est longue, semée d’embûches, mais parfois, un discours peut planter une graine. À nous de voir si elle germera.
