Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez vu Gaël Monfils sur un court ? Cette énergie brute, ces glissades spectaculaires, ce sourire communicatif… À 39 ans, le prodige du tennis français a annoncé qu’il raccrochera sa raquette à la fin de la saison 2026, après une carrière qui a marqué les esprits. Mais avant de tirer sa révérence, il compte bien offrir un dernier spectacle, avec des ambitions claires : briller à Roland-Garros, décrocher un 14e titre ATP, et, qui sait, enfin battre Novak Djokovic. Plongeons dans les défis qui attendent ce gladiateur des courts.
Une Carrière Hors Normes
Dire que Gaël Monfils est une légende du tennis français, c’est presque un euphémisme. Avec 21 ans de carrière, 13 titres ATP, et un pic au 6e rang mondial en 2016, il a su conquérir les cœurs par son style unique. Pas de Grand Chelem à son palmarès, certes, mais des moments gravés dans la mémoire collective : des rallies interminables, des défenses impossibles, et une passion débordante pour la petite balle jaune.
Le tennis, c’est ma vie. J’aime la compétition, le défi, l’adrénaline. Ça m’a tout donné.
– Un joueur français emblématique
Son annonce de retraite, faite avec une touche d’humour dans une vidéo entourée de sa famille, marque le début d’une tournée d’adieux. Mais ne vous y trompez pas : Monfils ne veut pas seulement dire au revoir. Il veut laisser une trace indélébile.
Objectif Roland-Garros : Un Adieu Épique
Pour tout joueur français, Roland-Garros est plus qu’un tournoi : c’est une institution, un rêve d’enfant. Gaël Monfils, demi-finaliste en 2008 et quart de finaliste à trois reprises, veut y écrire un dernier chapitre mémorable en 2026. Atteindre le troisième tour, un exploit qu’il n’a plus réalisé depuis 2019, est un objectif réaliste mais ambitieux.
Pourquoi est-ce si spécial ? Parce que Roland-Garros incarne l’essence du tennis français, avec son public passionné et ses courts en terre battue exigeants. Monfils, connu pour ses matchs marathon – il détient le record de 12 victoires en cinq sets à Paris – rêve d’un moment d’anthologie devant ses fans.
- Un public en fusion, prêt à porter son champion.
- Une terre battue qui sublime son jeu défensif.
- Une dernière chance de briller sur la scène mondiale.
Mais la route ne sera pas facile. Les jeunes loups du circuit, comme Carlos Alcaraz ou Jannik Sinner, dominent désormais. Pourtant, Monfils a prouvé qu’il pouvait encore surprendre, comme lors de sa victoire à Auckland en 2025, où il est devenu le joueur le plus âgé à remporter un tournoi ATP.
Un Corps à l’Épreuve du Temps
Si Monfils a su rester compétitif à 39 ans, c’est grâce à une résilience hors du commun. Les blessures – cheville, genou, poignet – ont souvent freiné son élan, mais il a toujours su rebondir. Comment ? En repensant son approche.
Les blessures m’ont forcé à me réinventer. Nouveaux préparateurs, nouvelles routines… Ça a marché.
– Selon un athlète de haut niveau
Depuis deux ans, il travaille avec une nouvelle équipe, intégrant des technologies modernes pour optimiser sa récupération. Cette discipline, presque militaire, lui permet de rester dans le top 100 mondial, un exploit à son âge. Mais la récente blessure à la cheville, qui l’a contraint à déclarer forfait pour un tournoi majeur, rappelle la fragilité de son corps.
| Année | Blessure | Impact |
| 2023 | Poignet | Absence de plusieurs mois |
| 2024 | Genou | Performance limitée en tournoi |
| 2025 | Cheville | Forfait à Shanghai |
Pour réussir sa dernière saison, Monfils devra jongler entre intensité et prudence. Une chose est sûre : il ne veut pas finir sur une note amère.
Le Rêve d’un 14e Titre
Gagner un tournoi de plus avant de raccrocher, voilà ce qui fait vibrer Monfils. À Auckland, en janvier 2025, il a marqué l’histoire en devenant le joueur le plus âgé à remporter un titre ATP. Ce record, qui a surpassé celui de Roger Federer, montre que l’impossible n’est pas dans son vocabulaire.
Mais viser un 14e titre à 40 ans, est-ce réaliste ? Peut-être, si l’on considère sa capacité à surprendre. Les tournois de moindre envergure, comme ceux de la série 250 ou 500, pourraient être sa chance. Et pourquoi pas le Masters 1000 de Paris, chez lui, pour un final en apothéose ?
- Choisir des tournois adaptés à son style de jeu.
- Préserver son physique pour les moments clés.
- Capitaliser sur l’émotion du public pour booster ses performances.
J’ai toujours trouvé que Monfils jouait mieux quand il sentait la foule derrière lui. Cette connexion unique avec les spectateurs pourrait être son arme secrète.
Le Défi Djokovic : Une Quête Inachevée
Vingt matchs, vingt défaites. Le bilan de Monfils face à Novak Djokovic est cruel. Pourtant, il n’abandonne pas l’idée de renverser la montagne serbe avant de partir. « Il a toujours une solution que je n’ai pas », a-t-il admis après une récente défaite. Mais l’espoir persiste.
Pourquoi cette obsession ? Parce que battre Djokovic, l’un des plus grands joueurs de l’histoire, serait une façon de clore sa carrière en beauté. Les confrontations passées montrent que Monfils peut lui poser des problèmes, mais il manque toujours ce petit quelque chose. 2026 sera-t-il l’année du miracle ?
Il est plus fort, mais je ne lâche rien. Un jour, peut-être…
– Un compétiteur acharné
Je dois avouer que j’aimerais voir ce duel une dernière fois. L’idée d’un Monfils déchaîné, poussé par un public en feu, face à un Djokovic imperturbable, a quelque chose de cinématographique.
Une Vie Après le Tennis
Et après ? Monfils l’a dit avec humour : il veut enfin partir en vacances avec sa femme, une joueuse de tennis bien connue, et leur fille. Mais au-delà des plages et des cocotiers, il pourrait rester dans l’univers du tennis. Consultant ? Coach ? Ambassadeur ? Les possibilités sont nombreuses.
Ce qui est certain, c’est que son héritage perdurera. Monfils n’est pas seulement un joueur : il est une inspiration, un symbole de résilience et de passion. Comme il l’a dit lui-même, il n’a aucun regret. Et nous, spectateurs, n’en aurons pas non plus après cette dernière saison.
Alors, que nous réserve Gaël Monfils pour 2026 ? Une chose est sûre : il ne fera pas les choses à moitié. Chaque match sera une célébration, chaque coup une déclaration d’amour au tennis. Et moi, je serai là, devant mon écran, à espérer un dernier exploit.
