Vous souvenez-vous de la dernière fois où l’Algérie a fait vibrer le monde du football lors d’une Coupe du monde ? C’était en 2014, au Brésil, avec un parcours qui avait marqué les esprits. Douze ans plus tard, les Fennecs sont de retour, et pas n’importe comment ! Une victoire éclatante 3-0 face à la Somalie a scellé leur qualification pour le Mondial 2026, organisé aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Mais au-delà des buts et des statistiques, c’est l’histoire d’une équipe qui a su se réinventer, portée par des talents comme Riyad Mahrez et Mohammed Amoura, qui captive. Alors, comment les Fennecs ont-ils dominé ce match, et que nous réserve leur avenir ? Plongeons dans cette épopée.
Un Retour Triomphal pour les Fennecs
Après avoir manqué les éditions 2018 et 2022, l’Algérie retrouve enfin la scène mondiale. Ce n’est pas juste une qualification, c’est une renaissance. Sous la houlette de l’entraîneur Vladimir Petkovic, les Fennecs ont abordé ce match contre la Somalie avec une confiance palpable. Face à une équipe classée 194e au classement FIFA, ils n’ont pas tremblé, monopolisant le ballon dès les premières minutes. Ce n’était pas seulement une question de technique, mais d’état d’esprit : l’Algérie voulait envoyer un message clair.
Quand une équipe joue avec autant d’envie, on sent qu’elle est prête à tout renverser sur son passage.
– Observateur du football africain
Et ce message, ils l’ont fait passer dès la sixième minute. Un centre précis, une erreur défensive, et Mohammed Amoura surgit pour ouvrir le score. Ce but, c’était plus qu’un simple point : c’était le signal d’une domination sans partage. Mais comment l’Algérie a-t-elle transformé cette opportunité en triomphe ?
Mahrez et Amoura : le Duo Imparable
Si l’Algérie a brillé, c’est en grande partie grâce à deux hommes : Riyad Mahrez et Mohammed Amoura. Le premier, ancienne star de Manchester City, a prouvé qu’il reste une référence. Dès le début du match, il a orchestré les attaques avec une aisance déconcertante. Son centre millimétré pour le premier but d’Amoura ? Une œuvre d’art. Et quand il a décidé de prendre les choses en main, sa demi-volée du gauche a fait trembler les filets somaliens. Ce but, son premier en sélection depuis novembre 2024, montre qu’il n’a rien perdu de son flair.
Amoura, de son côté, a été une révélation. L’attaquant de Wolfsburg, avec sa vitesse et son opportunisme, a fait des ravages. Son doublé, conclu par une tête imparable, a scellé le sort du match. Ce duo, c’est l’âme de cette équipe algérienne : un mélange de finesse technique et de détermination brute. Mais au-delà des individualités, c’est la stratégie collective qui a impressionné.
- Contrôle du ballon : L’Algérie a dominé la possession, ne laissant aucune chance à la Somalie de construire.
- Efficacité offensive : Trois buts en moins d’une heure, avec une précision chirurgicale.
- Solidité défensive : Aucun tir cadré concédé, une prestation sans faille.
Personnellement, ce qui m’a marqué, c’est cette capacité à jouer avec une telle assurance face à un adversaire certes faible, mais qui aurait pu poser problème en cas de relâchement. Les Fennecs n’ont pas fait dans la demi-mesure.
La Somalie, un Adversaire à la Peine
Face à l’Algérie, la Somalie n’a jamais vraiment existé. Classée parmi les dernières nations au ranking FIFA, elle n’a jamais participé à une phase finale de compétition majeure. Ce match a cruellement exposé ses lacunes. Incapable de contrer les assauts algériens, l’équipe somalienne a semblé dépassée, tant physiquement que techniquement. Mais peut-on vraiment leur en vouloir ?
Le football africain est un monde de contrastes. D’un côté, des nations comme l’Algérie, avec des joueurs évoluant dans les plus grands championnats européens. De l’autre, des équipes comme la Somalie, qui luttent pour se structurer. Ce match était une leçon d’humilité, mais aussi une opportunité pour la Somalie d’apprendre face à une équipe d’un autre calibre.
| Équipe | Possession | Tirs cadrés | Buts |
| Algérie | 68% | 7 | 3 |
| Somalie | 32% | 0 | 0 |
Ce tableau résume l’écart abyssal entre les deux équipes. Mais au-delà des chiffres, c’est l’intensité algérienne qui a fait la différence.
Zidane sur le Banc : Une Surprise ?
Un nom a beaucoup fait parler : Luca Zidane. Le gardien, récemment naturalisé pour représenter l’Algérie, était très attendu. Pourtant, Vladimir Petkovic a choisi de le laisser sur le banc. Était-ce une surprise ? Pas vraiment. Avec la qualification quasiment assurée, Petkovic a privilégié ses cadres pour ce match décisif. Mais alors, pourquoi avoir convoqué Zidane ?
À 27 ans, le fils de la légende Zinedine Zidane apporte une nouvelle dynamique. Son arrivée dans le groupe est un signal fort : l’Algérie veut construire pour l’avenir. Selon certains observateurs, il pourrait avoir sa chance lors du prochain match contre l’Ouganda, une rencontre sans enjeu majeur. Ce choix tactique de Petkovic montre une vision à long terme, mais il soulève une question : Zidane est-il prêt à endosser un rôle clé dans cette équipe ?
Donner du temps aux jeunes talents, c’est la clé pour bâtir une équipe durable.
– Analyste sportif
Pour ma part, je trouve ce choix audacieux. Laisser un joueur comme Zidane sur le banc, c’est prendre le risque de frustrer les supporters, mais c’est aussi une preuve de confiance en l’effectif actuel. Et si Zidane brillait contre l’Ouganda ? Cela pourrait changer la donne.
Vers la CAN et au-delà
Avec cette qualification en poche, l’Algérie peut désormais se tourner vers un autre défi de taille : la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se tiendra au Maroc du 21 décembre au 18 janvier. Ce tournoi sera une occasion en or pour les Fennecs de montrer qu’ils sont prêts à dominer le continent. Mais avant cela, il faudra peaufiner les automatismes et intégrer les nouveaux visages, comme Zidane.
Le Mondial 2026, lui, représente un objectif encore plus grand. Douze ans après leur exploit brésilien, les Fennecs rêvent d’aller plus loin qu’un huitième de finale. Avec des joueurs comme Mahrez, Amoura, et peut-être Zidane, tout semble possible. Mais une question demeure : l’Algérie peut-elle rivaliser avec les géants mondiaux ?
- Préparation tactique : Petkovic devra optimiser son système pour affronter des équipes plus solides.
- Intégration des jeunes : Les nouveaux talents doivent trouver leur place dans un groupe déjà soudé.
- Gestion de la pression : Le Mondial est un autre monde, et l’Algérie devra être prête mentalement.
Si je devais parier, je dirais que cette équipe a le potentiel pour surprendre. Leur performance face à la Somalie n’est qu’un avant-goût de ce qu’ils peuvent accomplir. Mais le chemin est encore long, et chaque match sera une épreuve.
Pourquoi ce Retour Compte
Pour les supporters algériens, cette qualification est plus qu’un simple ticket pour le Mondial. C’est une source de fierté nationale, un moment où le pays se rassemble autour de son équipe. Après des années de déceptions, voir les Fennecs briller à nouveau sur la scène internationale est un véritable baume au cœur. Et pour les joueurs, c’est une chance de marquer l’histoire.
Ce qui m’a toujours fasciné dans le football, c’est cette capacité à unir les gens. Quand Mahrez soulève le ballon pour un centre parfait ou qu’Amoura conclut d’une tête rageuse, ce n’est pas seulement un but : c’est un cri de ralliement. L’Algérie, avec cette victoire, rappelle au monde qu’elle est une force à ne pas sous-estimer.
Le football, c’est plus qu’un sport : c’est une histoire d’émotions et d’espoir.
– Supporter algérien
Alors, que retenir de ce 3-0 face à la Somalie ? Une équipe algérienne en pleine confiance, des individualités qui brillent, et un avenir prometteur. Mais le vrai test viendra plus tard, sur les pelouses nord-américaines. Les Fennecs sont-ils prêts à rugir ? Une chose est sûre : le monde les attend.
Et vous, que pensez-vous de ce retour de l’Algérie sur la scène mondiale ? Mahrez et Amoura peuvent-ils porter les Fennecs vers de nouveaux sommets ? La réponse, on la découvrira l’été prochain, sous les projecteurs du Mondial 2026.
