Vous souvenez-vous de ce frisson qui a parcouru le monde du football en 2022, lorsque le Maroc a défié toutes les attentes en atteignant les demi-finales de la Coupe du monde ? Cette épopée historique a transformé les Lions de l’Atlas en une force redoutée. Aujourd’hui, à l’aube de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, le Maroc ne se contente pas de rêver : il veut triompher sur son propre sol. Organisateur de la compétition pour la première fois depuis 1988, le pays est porté par une ambition dévorante et un public prêt à vibrer. Mais que réserve le Groupe A à cette équipe étoilée ? Plongeons dans leur calendrier, leurs forces, et les défis qui les attendent.
Un Maroc en quête de gloire continentale
Le Maroc aborde la CAN 2025 avec un statut particulier : celui de favori incontesté. Classée 12e au classement Fifa, la sélection marocaine domine le continent africain. Cette position ne doit rien au hasard. Depuis leur performance légendaire au Qatar, les Lions de l’Atlas enchaînent les victoires avec une aisance impressionnante. Huit matchs, huit victoires, 22 buts marqués pour seulement deux encaissés dans les qualifications pour la Coupe du monde 2026 : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Mieux encore, ils ont récemment battu un record historique, celui du nombre de victoires consécutives pour une sélection nationale, dépassant même l’Espagne. Un exploit qui donne le ton.
Mais être favori, c’est aussi porter un poids. En 2024, le Maroc a appris cette leçon à ses dépens, éliminé dès les huitièmes de finale par l’Afrique du Sud. La pression était trop forte. Cette fois-ci, l’équipe de Walid Regragui semble mieux armée, tant sur le plan mental que tactique. Avec des joueurs comme Achraf Hakimi et Brahim Diaz, le Maroc a tout pour écrire une nouvelle page de son histoire. Mais avant de viser la finale, il faudra d’abord dompter le Groupe A.
Le calendrier du Maroc dans le Groupe A
Le tirage au sort a placé le Maroc dans un Groupe A à sa portée, mais pas sans défis. Les Lions de l’Atlas affronteront des équipes aux styles variés, et chaque match sera une étape vers leur objectif ultime : le sacre. Voici leur programme, qui se déroulera entièrement à Rabat, dans une ambiance que l’on imagine déjà électrique.
- Dimanche 21 décembre 2025 : Maroc vs Comores, 20h, Rabat
- Vendredi 26 décembre 2025 : Maroc vs Mali, 21h, Rabat
- Lundi 29 décembre 2025 : Zambie vs Maroc, 20h, Rabat
Ce calendrier offre un départ en douceur face aux Comores, une équipe modeste mais capable de surprises. Le choc contre le Mali, une nation solide du continent, promet d’être un test majeur. Enfin, la Zambie, avec son jeu physique, pourrait poser des problèmes si le Maroc baisse sa garde. Chaque rencontre sera une occasion de montrer pourquoi les Lions sont considérés comme les maîtres du continent.
Le match d’ouverture : Maroc vs Comores
Le coup d’envoi de la CAN 2025, le 21 décembre, verra le Maroc affronter les Comores dans un stade de Rabat qui risque de trembler sous les chants des supporters. Les Comores, surnommées les Cœlacanthes, ne sont pas une équipe à sous-estimer. Leur progression ces dernières années montre qu’ils savent se battre, même face aux géants. Cependant, pour le Maroc, ce match est une occasion en or de marquer les esprits dès le départ.
Un bon départ dans une compétition comme la CAN, c’est poser les bases d’une campagne mémorable.
– Ancien sélectionneur africain
Avec des joueurs comme Hakimi, capable de dynamiter les défenses sur son couloir droit, et Diaz, dont la créativité offensive fait des ravages, le Maroc devrait logiquement s’imposer. Mais attention : une CAN, c’est aussi une question d’émotion. Les Comores rêveront de créer l’exploit face au pays hôte. À Walid Regragui de s’assurer que ses joueurs restent concentrés.
Le choc face au Mali : un test de caractère
Le 26 décembre, le Maroc croisera le fer avec le Mali, une équipe connue pour sa solidité défensive et son jeu physique. Les Aigles maliens, souvent dans l’ombre des grandes nations comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire, ont prouvé qu’ils pouvaient tenir tête aux meilleurs. Ce match sera un véritable test pour les Lions de l’Atlas, qui devront allier technique et combativité.
J’ai toujours trouvé que les matchs contre des équipes comme le Mali révèlent le vrai caractère d’une sélection. Le Maroc, avec son milieu de terrain étoffé et ses attaquants virevoltants, aura l’avantage sur le papier. Mais le Mali excelle dans l’art de frustrer ses adversaires. Ce duel pourrait bien être le moment clé du Groupe A, celui où les Lions devront montrer leurs griffes.
Zambie : l’obstacle final du premier tour
Le dernier match du groupe, face à la Zambie le 29 décembre, pourrait être décisif pour la première place. Les Chipolopolo, comme on les appelle, sont réputés pour leur jeu direct et leur pressing intense. Ce ne sera pas une promenade de santé, même pour une équipe aussi talentueuse que le Maroc. Une victoire ici permettrait aux Lions de l’Atlas d’aborder les phases finales avec un maximum de confiance.
Ce qui me frappe, c’est la capacité du Maroc à s’adapter à différents styles de jeu. Face à la Zambie, il faudra probablement privilégier la patience et la précision dans les passes pour déjouer leur pressing. Un joueur comme Sofyan Amrabat, avec sa vision du jeu, pourrait faire la différence au milieu.
Les atouts du Maroc : une équipe taillée pour le sacre
Si le Maroc fait figure de favori, ce n’est pas seulement grâce à son classement Fifa ou à son statut de pays hôte. L’équipe dispose d’un effectif exceptionnel, mêlant expérience et jeunesse. Voici les trois piliers qui pourraient mener les Lions à la victoire :
- Un collectif soudé : Sous la houlette de Walid Regragui, le Maroc joue comme une véritable équipe, où chaque joueur sait ce qu’il a à faire.
- Des stars internationales : Achraf Hakimi, Brahim Diaz, ou encore Youssef En-Nesyri apportent une qualité technique digne des meilleurs clubs européens.
- Le soutien du public : Jouer à domicile, à Rabat, avec des stades pleins à craquer, sera un atout inestimable.
Mais un favori n’est jamais à l’abri d’une surprise. La CAN est connue pour ses scénarios imprévisibles. En 2024, le Maroc en a fait les frais, et cette expérience pourrait paradoxalement être un atout. Les Lions savent désormais qu’aucun match n’est gagné d’avance.
Les leçons de 2024 : éviter le piège de la pression
En 2024, le Maroc était déjà favori. Mais une élimination précoce face à l’Afrique du Sud a rappelé une vérité universelle du football : le mental est aussi important que le talent. La pression d’être le favori, amplifiée par les attentes du public, avait pesé lourd sur les épaules des joueurs. Cette fois-ci, l’équipe semble mieux préparée.
Le football, c’est 50 % de talent et 50 % de mental. Une CAN, c’est une guerre psychologique.
– Analyste sportif
Walid Regragui a insisté sur la gestion des émotions dans ses récentes déclarations. Il sait que jouer à domicile peut être une arme à double tranchant. Les supporters marocains, parmi les plus passionnés au monde, seront un moteur, mais aussi une source de pression. À l’équipe de transformer cette énergie en carburant pour la victoire.
L’engouement populaire : un atout ou un défi ?
Parlons un instant de l’ambiance autour de cette CAN. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en seulement 24 heures, plus de 137 000 billets ont été vendus pour les matchs de la compétition. Cet engouement est une force, mais il a aussi révélé des défis logistiques. Des bugs sur la plateforme de billetterie ont frustré de nombreux supporters, qui ont exprimé leur colère sur les réseaux sociaux. Malgré ces couacs, l’enthousiasme reste intact.
Je me souviens d’avoir assisté à un match du Maroc à Casablanca il y a quelques années. L’énergie dans le stade était indescriptible. Pour la CAN 2025, on peut s’attendre à une ferveur décuplée, surtout à Rabat. Mais cet engouement peut-il devenir un fardeau si les résultats ne suivent pas ? C’est une question que tout supporter se pose.
| Match | Date | Adversaire | Lieu |
| Match 1 | 21 décembre 2025 | Comores | Rabat |
| Match 2 | 26 décembre 2025 | Mali | Rabat |
| Match 3 | 29 décembre 2025 | Zambie | Rabat |
Pourquoi le Maroc peut (et doit) gagner
Le Maroc n’a pas remporté la CAN depuis 1976. Quarante-neuf ans de disette, c’est long pour une nation aussi passionnée par le football. Pourtant, tout semble aligné pour que 2025 soit l’année du sacre. Le pays hôte bénéficie d’un effectif de classe mondiale, d’un entraîneur charismatique, et d’un public prêt à tout donner. Mais la question demeure : les Lions sauront-ils rugir jusqu’au bout ?
Ce qui me fascine, c’est la manière dont cette équipe a su tirer des leçons de ses échecs. En 2022, ils ont conquis le monde. En 2024, ils ont trébuché. Aujourd’hui, ils semblent prêts à écrire un nouveau chapitre. Le Groupe A n’est que la première étape, mais elle pourrait bien définir la trajectoire de cette CAN. Si le Maroc passe ce cap avec brio, il sera difficile de l’arrêter.
Et après le Groupe A ?
Si le Maroc domine son groupe, comme tout le monde l’attend, les phases finales seront un tout autre défi. Des équipes comme l’Algérie, le Sénégal ou le Nigeria pourraient croiser leur chemin. Chaque match sera une bataille, et la moindre erreur pourrait coûter cher. Mais pour l’instant, l’objectif est clair : sortir du Groupe A avec trois victoires et un maximum de confiance.
En tant que passionné de football, je ne peux m’empêcher de rêver d’une finale épique dans un stade comble à Rabat. Le Maroc a tout pour aller au bout, mais la CAN est imprévisible. Une chose est sûre : les Lions de l’Atlas sont prêts à rugir. Et vous, pensez-vous qu’ils soulèveront le trophée ?
