Vous êtes-vous déjà demandé ce qui fait vibrer une foule sur un hippodrome ? Ce vendredi 24 octobre 2025, l’hippodrome de Paris-Vincennes a été le théâtre d’une course qui restera dans les mémoires. Dans une ambiance électrique, un cheval nommé Isyboy de Cinglais a capturé la victoire dans le Prix Orionis, un Quinté+ disputé avec une intensité rare. Ce n’était pas qu’une simple course : c’était un spectacle où stratégie, courage et un zeste de chance se sont entremêlés pour offrir un final à couper le souffle.
Un Triomphe pour Isyboy de Cinglais
Quand les parieurs ont misé gros sur Isyboy de Cinglais, ils savaient qu’ils ne pariaient pas seulement sur un cheval, mais sur une équipe. Ce trotteur, entraîné par Pascal Monthulé et drivé par l’incontournable Jean-Michel Bazire, a prouvé qu’il méritait sa place de favori. Mais cette victoire, elle n’a pas été facile. Laissez-moi vous emmener dans les coulisses de cette course où chaque foulée comptait.
Un Départ Stratégique
La course a débuté avec une tension palpable. Isyboy de Cinglais, portant le numéro 10, a pris un départ prudent, se positionnant au cœur du peloton. Ce choix tactique, orchestré par Jean-Michel Bazire, n’était pas anodin. Rester à l’abri des leaders permet de préserver l’énergie pour le moment crucial. Et croyez-moi, dans une course comme celle-ci, chaque once d’énergie compte.
Le peloton, compact, avançait à un rythme soutenu. Les favoris, comme Henrique, se sont rapidement fait remarquer, tandis qu’Isyboy patientait, presque en retrait. Cette stratégie peut sembler risquée, mais elle reflète la confiance de Bazire en son cheval. Comme je l’ai souvent remarqué dans les courses de trot, les grands champions savent attendre leur heure.
« Il a été volontaire ce soir avec les œillères descendantes. C’est un bon petit cheval que j’ai toujours ménagé. »
– L’entraîneur, après la course
Une Montée en Puissance
La montée, c’est le moment où tout bascule à Vincennes. Isyboy de Cinglais, jusque-là discret, a commencé à se rapprocher. Positionné dans le wagon de la troisième épaisseur, il a profité du sillage d’Henrique pour économiser ses forces. Ce mouvement, calculé, montre à quel point le trot est un sport de stratégie autant que de puissance brute.
Henrique, drivé avec assurance, semblait intouchable à ce stade. Mais Isyboy, avec Bazire aux commandes, n’avait pas dit son dernier mot. À la sortie du tournant final, le favori a accéléré, quittant le sillage d’Henrique pour lancer son attaque. La foule, déjà survoltée, a retenu son souffle. Qui l’emporterait dans cette bataille finale ?
Un Final Époustouflant
Dans les derniers mètres, Isyboy de Cinglais a fait parler son courage. Henrique, solide leader, a résisté jusqu’au bout, mais le favori, galvanisé par les encouragements de la foule, a trouvé les ressources pour le dépasser. La victoire s’est jouée à une encolure, un moment où le temps semblait suspendu. Pour moi, c’est l’essence même du trot : un mélange d’émotion brute et de précision chirurgicale.
Le résultat final ? Une arrivée serrée, avec Isyboy en tête, suivi par Henrique, Ileo Pierji, Inherit, et Happy Danover. Ce classement reflète la compétitivité de la course, où chaque concurrent a eu sa chance de briller.
- 1er : Isyboy de Cinglais – Un triomphe mérité pour le favori.
- 2e : Henrique – Une performance solide, mais pas suffisante.
- 3e : Ileo Pierji – Une remontée spectaculaire depuis l’arrière.
- 4e : Inherit – Une belle note malgré un parcours compliqué.
- 5e : Happy Danover – Une fin de course pleine de panache.
Les Hommes Derrière la Victoire
Si Isyboy de Cinglais a brillé, c’est aussi grâce à son équipe. Jean-Michel Bazire, avec cette victoire, ajoute un 615e Quinté+ à son palmarès, un exploit qui force le respect. Ce driver, véritable légende du trot, semble toujours avoir un coup d’avance. Quant à Pascal Monthulé, l’entraîneur, il signe ici son troisième succès dans un événement de ce calibre. Son approche, qui consiste à ménager son cheval, a porté ses fruits.
« Un cheval comme lui, c’est un partenaire. Il faut savoir l’écouter et lui donner le temps de s’exprimer. »
– Un entraîneur expérimenté du milieu hippique
J’ai toujours trouvé fascinant de voir comment les entraîneurs et les drivers forment un duo presque symbiotique avec leurs chevaux. Dans le cas d’Isyboy, cette alchimie était évidente. Les œillères descendantes, un choix tactique audacieux, ont boosté la concentration du cheval dans les moments clés.
Les Autres Performances à Noter
Même si Isyboy a volé la vedette, d’autres concurrents méritent qu’on s’attarde sur eux. Henrique, par exemple, a prouvé qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs. Sa deuxième place est tout sauf un échec : il a tenu tête au favori jusqu’aux derniers mètres. De son côté, Ileo Pierji a surpris par sa capacité à remonter depuis l’arrière du peloton, offrant une fin de course spectaculaire.
Inherit, coincé dans le peloton pendant une bonne partie de la course, a montré une belle résilience pour accrocher la quatrième place. Quant à Happy Danover, son style tout en puissance à l’extérieur de la piste a marqué les esprits. Ces performances secondaires rappellent une chose : dans le trot, il n’y a pas de petites courses, seulement des histoires de courage et de stratégie.
| Position | Cheval | Performance clé |
| 1er | Isyboy de Cinglais | Stratégie patiente, finish explosif |
| 2e | Henrique | Leader solide, dépassé de justesse |
| 3e | Ileo Pierji | Remontée impressionnante |
| 4e | Inherit | Résilience malgré un mauvais parcours |
| 5e | Happy Danover | Fin de course puissante à l’extérieur |
Pourquoi Vincennes Est Unique
Si vous n’avez jamais mis les pieds à Vincennes, imaginez un lieu où l’histoire du trot s’écrit à chaque course. Cet hippodrome, surnommé le temple du trot, n’est pas seulement une piste : c’est une arène où les rêves des parieurs, des entraîneurs et des drivers se croisent. La piste, avec sa montée redoutable et son tournant final, est un défi pour les chevaux comme pour leurs pilotes.
Ce qui rend Vincennes si spécial, c’est aussi son public. Les gradins vibrent d’une énergie unique, entre les cris d’encouragement et les murmures des parieurs analysant chaque foulée. Pour moi, assister à une course là-bas, c’est comme plonger dans une pièce de théâtre où chaque acteur joue sa partition à la perfection.
Le Trot, un Sport de Passion
Le trot attelé, c’est bien plus qu’une course. C’est une discipline où la connexion entre le cheval et son driver fait toute la différence. Contrairement aux courses de galop, où la vitesse brute domine, le trot exige une maîtrise tactique. Les drivers doivent anticiper, calculer, et parfois même bluffer leurs adversaires.
Ce qui m’a toujours frappé, c’est la diversité des profils dans ce sport. Des entraîneurs comme Pascal Monthulé, qui privilégient la patience et la gestion à long terme, aux drivers comme Bazire, qui semblent avoir un sixième sens pour la course, chaque acteur apporte sa touche. Et au centre de tout cela, il y a le cheval, un athlète dont la personnalité peut faire basculer une course.
- Stratégie : Positionnement dans le peloton, gestion de l’effort.
- Connexion : Une alchimie entre le cheval et son driver.
- Courage : La capacité à tout donner dans les derniers mètres.
Que Retenir de Cette Course ?
Cette édition du Prix Orionis nous rappelle pourquoi le trot attelé fascine autant. Isyboy de Cinglais, avec sa victoire arrachée de haute lutte, incarne l’esprit de ce sport : un mélange de patience, de stratégie et d’explosivité. Mais au-delà du vainqueur, c’est toute la course qui a tenu ses promesses, avec des concurrents comme Henrique et Ileo Pierji qui ont prouvé leur valeur.
Pour les parieurs, cette course a été une leçon : miser sur un favori, c’est bien, mais comprendre la dynamique d’une course, c’est mieux. Et pour les amateurs de sport, c’était un rappel que le trot, souvent éclipsé par d’autres disciplines, mérite qu’on s’y attarde.
Et Après ?
Isyboy de Cinglais a ouvert son compteur dans les Quinté+, mais ce n’est probablement que le début. Avec un entraîneur comme Monthulé et un driver comme Bazire, ce cheval a encore de belles courses devant lui. Quant à Henrique et Ileo Pierji, ils ont montré qu’ils seraient des adversaires redoutables dans les prochaines épreuves.
Si vous aimez les émotions fortes, gardez un œil sur Vincennes dans les semaines à venir. Les courses s’enchaînent, et chaque jour apporte son lot de surprises. D’ailleurs, ne serait-il pas temps de tenter votre chance sur un pari ? Après tout, comme le disait un vieil habitué des hippodromes : « Une course, c’est comme la vie : il faut savoir attendre le bon moment pour briller. »
« Le trot, c’est l’art de transformer l’attente en victoire. »
– Un passionné des courses
Alors, que vous soyez un parieur aguerri ou un simple curieux, cette course du 24 octobre 2025 restera dans les annales. Et si vous n’étiez pas à Vincennes ce jour-là, pas de panique : l’hippodrome vous attend pour la prochaine grande bataille.
