Ali Zarrak, Adjoint Clivant de Benatia à l’OM

Imaginez un peu : vous entrez dans les coulisses d’un grand club de foot, là où les décisions se prennent dans l’ombre, et vous tombez sur un gars qui semble tout avoir pour plaire. Charmeur, direct, toujours prêt à serrer des mains. Mais derrière les sourires, c’est la tempête. Ali Zarrak, c’est exactement ça. À seulement 33 ans, il s’est imposé comme le bras droit d’un directeur du football respecté à Marseille, et pourtant, son nom fait grincer des dents partout où il passe. J’ai suivi de près cette histoire, et franchement, elle mérite qu’on s’y attarde. Parce que dans le foot, les adjoints comme lui, loyaux jusqu’au bout mais capables de tout faire sauter, ça change la donne.

Le Parcours Fulminant d’un Jeune Dirigeant

Tout a commencé en janvier 2024. À l’époque, le club phocéen traverse une période agitée, avec des changements en haut lieu. Medhi Benatia, fraîchement nommé à la tête du football, cherche des profils solides pour l’épauler. Et c’est là qu’Ali Zarrak débarque. Ancien agent, scout aguerri, il n’a pas froid aux yeux. Validé par l’ancien directeur général qui s’en ira quelques mois plus tard, il prend vite ses marques. Mais attention, pas en douceur. Non, lui, il fonce.

Ce qui frappe d’abord, c’est sa capacité à nouer des contacts. Lors des déplacements, comme récemment à Lens, il se glisse dans les salons présidentiels avec une aisance déconcertante. Il discute, il rit, il flatte. Les dirigeants adverses l’apprécient, du moins au premier abord. À Marseille, par contre, les présentations polies ont vite laissé place à autre chose. Son rôle ? Officiellement, responsable de la Pro 2, cette équipe réserve qui forme les futurs talents. Mais en réalité, c’est bien plus. Adjoint direct de Benatia, il revendique cette position pour asseoir sa légitimité. Et tant pis si certains l’accusent de jouer les grands patrons avant l’heure.

Il exécute les ordres sans état d’âme, mais multiplie les frictions. C’est son style, et ça marche pour l’instant.

J’ai remarqué que dans ce milieu, la loyauté pure est rare. Zarrak l’incarne à fond. Quand Benatia dit jump, il demande how high. Mais cette fidélité a un prix : des clashes à répétition. Et croyez-moi, ils sont nombreux.

Des Conflits qui Marquent les Esprits

Prenez l’histoire avec une légende du club. L’an dernier, en charge de la réserve, Zarrak entre en collision frontale avec l’entraîneur en place. Un nom qui pèse lourd dans l’histoire marseillaise. Qui gagne ? Pas besoin de dessin : la légende devient ambassadeur lointain, tandis que notre homme gravit les échelons. C’est brutal, mais efficace. D’après mon expérience en suivant ces affaires internes, ce genre de duel montre qui tient vraiment les rênes.

Et ce n’est pas isolé. En septembre, c’est lui qui annonce à un latéral sa non-sélection pour la liste européenne. Le joueur est réintégré plus tard, mais le message est passé. Pareil avec un défenseur central expérimenté, mis à l’écart sans ménagement. Zarrak s’en charge, sans filtre. Au printemps, il s’attaque même aux jeunes de la réserve. Imaginez : ils distribuent des places au Vélodrome à leurs proches au lieu de venir jouer. Il veut des sanctions pécuniaires. Ça ne passe pas totalement, mais il insiste.

Pire, il se frotte à un jeune qu’il a pourtant aidé à recruter. Robinio Vaz, par exemple. Contribution au transfert, puis accrochage. C’est comme si rien ne l’arrêtait. Même la directrice générale de l’époque, partie en décembre, le voyait comme un point de discorde majeur avec Benatia. Elle n’avait pas tort.

• Conflit avec l’entraîneur réserve : victoire par KO technique.
• Annonce brutale à Ulisses Garcia : réintégration forcée après.
• Clash avec Chancel Mbemba : mise à l’écart gérée sans gants.
• Sanctions jeunes : places Vélodrome mal utilisées.
• Accrochage Robinio Vaz : recruteur devenu adversaire.

Ces exemples montrent un pattern clair. Zarrak n’hésite pas à heurter pour imposer. À 33 ans, c’est impressionnant, mais risqué. Sa hiérarchie l’a rappelé à l’ordre plusieurs fois. Tempérer, calmer le jeu. Pourtant, Benatia le soutient. Pourquoi ? Parce qu’il est utile, tout simplement.

Les Incidents Hors des Bureaux

Mais les embrouilles ne restent pas confinées au centre d’entraînement. Non, Zarrak accompagne les équipes partout. Et là, ça dégénère. En mai, lors d’un match décisif au Havre pour la qualification européenne. Il célèbre un peu trop fort en tribune présidentielle. Exclusion directe. Avant même le coup d’envoi, il râle sur le placement des places marseillaises. Pas prévu qu’il s’asseye là, mais il insiste.

Avec les réserves, c’est pire. Les habitués des matchs U19 connaissent sa réputation. Le long de la main courante, il fait monter la température comme personne. L’an dernier, échange d’insultes avec un coach adverse de Monaco. Promesse de règlements de comptes post-match. Ça n’arrive pas, mais le staff ennemi le vire des vestiaires.

Il patientait près des vestiaires, et on l’a gentiment invité à partir. Pas de bagarre, mais l’intention y était.

– Témoin d’un match tendu

Cette saison, rebelote. Contre Ajax en Youth League, emportement contre l’arbitre. Colère dans le vestiaire. Ses supérieurs lui demandent encore de se calmer. Mais Benatia couvre. Il sait que sans ce pitbull, les sales besognes traînent.

Franchement, ces anecdotes dehors du terrain en disent long. Zarrak vit le foot à 200%. Tactile, charismatique, mais impulsif. C’est ce qui le rend clivant. Certains adorent son énergie, d’autres le voient comme un danger ambulant.

Un Rôle Clé dans la Gestion Quotidienne

Revenons à l’essentiel. Pourquoi Benatia le garde si près ? Parce qu’il gère le sale boulot. Problème à régler ? Zarrak s’y colle. Et il est rodé. Des fessées, il en a pris, mais souvent par impatience, disent ceux qui le connaissent. Impatience de voir les choses avancer vite.

Dans un club comme l’OM, où la pression est constante, avoir un exécutant fidèle change tout. Il suit Benatia partout, des salons VIP aux terrains d’entraînement. Sa présence rassure le boss, même si elle irrite ailleurs. L’aspect le plus intéressant, à mon avis, c’est cette dualité. Charmeur en public, bulldozer en privé.

Pensez-y : sans lui, qui aurait annoncé les mauvaises nouvelles ? Qui aurait tenu tête à des ego surdimensionnés ? Benatia a besoin de ça pour se concentrer sur la stratégie globale. Zarrak, c’est le filtre, le bouclier. Mais un bouclier qui peut blesser.

Les Réactions Internes et Externes

À l’intérieur, les avis divergent. Certains staffeurs le voient comme un arriviste. D’autres, comme un mal nécessaire. Les joueurs ? Mélangé. Les jeunes le craignent un peu, les anciens le méprisent parfois. Mais Benatia ? Soutien indéfectible.

Dehors, les supporters s’interrogent. Sur les réseaux, ça chauffe. « Belle équipe de dirigeants » ironisent certains avec des émojis rieurs. D’autres questionnent la représentation du club. Marseille, ville passionnée, mérite-t-elle ce style clivant ? Bonne question.

1. Les pour : loyauté, efficacité, culot.
2. Les contre : conflits inutiles, image ternie, risques d’implosion.
3. Le milieu : attend de voir les résultats sur le terrain.

Personnellement, je pense que tant que les résultats suivent, il restera. Mais un faux pas, et tout peut basculer. Le foot est impitoyable.

Perspectives pour l’Avenir

Qu’adviendra-t-il de Zarrak ? À court terme, il est intouchable. Benatia le protège. Mais à long terme ? S’il apprend à canaliser, il pourrait viser plus haut. Directeur sportif un jour ? Pourquoi pas. Son réseau grandit, son expérience aussi.

Mais attention aux excès. Un incident de trop, et la porte. Les rappels à l’ordre s’accumulent. Cette saison sera décisive. Avec la Ligue des champions, les enjeux montent. Moins de place pour les éclats.

Et si on zoomait sur la réserve ? Son terrain de jeu initial. Là, il a carte blanche, presque. Former les talents, mais sans drame. Mission impossible pour lui ? Peut-être pas. S’il mûrit.

En creusant cette histoire, on touche du doigt la réalité des clubs pros. Derrière les projecteurs, des hommes comme Zarrak font tourner la machine. Clivants, oui. Indispensables ? Souvent. Marseille, avec son histoire tumultueuse, semble taillée pour ça.

Une chose est sûre : suivre son parcours, c’est plonger dans les intrigues du foot moderne. Loyauté versus harmonie. Efficacité versus popularité. Zarrak incarne ce dilemme. Et vous, qu’en pensez-vous ? Un atout ou un risque ? Le débat est ouvert.

Pour aller plus loin, imaginez les scénarios. Si Benatia part, Zarrak suit ? Ou s’impose ? Les paris sont lancés. En attendant, il continue son chemin, tactile et tempétueux. Le foot marseillais n’a pas fini d’en parler.

Et toi, lecteur, as-tu déjà vu un adjoint comme ça dans ton club favori ? Ces profils discrets mais explosifs fascinent. Ils rappellent que le ballon rond, c’est aussi des egos, des pouvoirs, des alliances fragiles. Zarrak, c’est le symbole parfait.

En résumé, un jeune loup qui grimpe vite, divise beaucoup, mais sert fidèlement. L’OM en a vu d’autres, mais lui, il marque déjà son époque. À suivre, sans aucun doute.

Ce tableau simplifie, mais illustre bien la balance. Zarrak pèse lourd dans l’équation marseillaise. Positif ou négatif ? Le temps dira.

Pour conclure cette plongée, retenons que dans le foot, les adjoints comme lui sont des catalyseurs. Ils accélèrent, ils freinent, ils cassent. Zarrak, avec son mélange de culot et de fidélité, incarne cette ambivalence. Marseille vibre avec ça. Et nous, on adore décortiquer.

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