Vous est-il déjà arrivé de vous lever la nuit pour grignoter un truc et de vivre la peur de votre vie ? Moi, je me contente généralement d’un yaourt ou d’un reste de pizza froide, mais une Américaine du Rhode Island a eu une rencontre bien plus… reptilienne. Et pas n’importe laquelle.
En pleine obscurité, elle pose le pied par terre et aperçoit quelque chose qui bouge. Un serpent. Dans sa cuisine. Un mois seulement après avoir emménagé. Franchement, qui n’aurait pas hurlé ?
Une découverte qui glace le sang à 3 heures du matin
Reprenons depuis le début. Nicole (appelons-la ainsi, c’est plus simple) vient d’emménager dans un appartement cosy à East Providence. Tout est neuf pour elle : les placards, les voisins, l’odeur du parquet. Bref, la routine d’un déménagement classique.
Jusqu’à cette fameuse nuit. Il est tard, ou très tôt selon le point de vue. Elle descend pieds nus chercher de quoi calmer une petite faim nocturne. La lumière du frigo éclaire faiblement la pièce et là, sur le carrelage, une forme longue et sinueuse se déplace tranquillement.
Son cerveau encore embrumé met deux secondes à percuter. « Attends… c’est un serpent ? » Oui. C’est bien un serpent. Et non, ce n’est pas un jouet en caoutchouc oublié par un gamin.
« J’étais à moitié endormie, il faisait noir, j’ai d’abord cru à une blague… mais non, il bougeait vraiment. »
Panique totale. Qui ne paniquerait pas ? On parle quand même d’un reptile dans une cuisine du nord-est des États-Unis, pas exactement la Floride où ce genre de visite est presque banal.
Première réaction : appeler les autorités
Nicole fait ce que n’importe qui ferait dans ce cas : elle appelle la police. Oui, la police. Parce que quand un serpent vous regarde avec ses petits yeux froids à 3 heures du matin, on ne tente pas le dialogue.
Les agents arrivent, un peu surpris eux aussi. Ils confirment assez vite que l’animal n’est pas venimeux. C’est déjà une bonne nouvelle. Mais la question reste entière : d’où sort-il, ce serpent ?
- Ce n’est pas un serpent local typique du Rhode Island
- Aucun voisin ne reconnaît l’animal
- Il semble apprivoisé, calme, pas du tout agressif
Les policiers décident de l’emmener. Direction les services vétérinaires. L’histoire aurait pu s’arrêter là : serpent confisqué, fin de l’aventure. Mais non. Nicole va nous surprendre.
Et si… je le gardais ?
Quand elle apprend que le reptile va être placé dans une animalerie spécialisée, quelque chose se passe en elle. Peut-être l’adrénaline. Peut-être la curiosité. Toujours est-il qu’elle demande à le récupérer.
Oui, vous avez bien lu. Celle qui a failli faire une crise cardiaque quelques heures plus tôt veut maintenant ramener le serpent chez elle. Et là, contre toute attente, une vraie complicité s’installe.
« Il est calme et très doux. Vraiment. Mon fils et moi, on s’est attachés très vite. »
Le reptile, qui se révèle être un petit serpent totalement inoffensif et plutôt sociable, devient presque un membre de la famille temporaire. Nicole le nourrit, l’observe, apprend même à le manipuler sans stress.
Le twist final : l’ancien locataire entre en scène
Mais Nicole reste honnête. Elle sait que ce serpent appartient à quelqu’un. Elle mène donc l’enquête. Contacte l’agence immobilière, retrouve les coordonnées de l’ancien occupant.
Et là, la révélation. L’ancien locataire cherchait son serpent depuis… trois mois. Trois mois ! L’animal avait disparu sans laisser de trace peu avant son départ. Il le croyait mort ou échappé dehors.
Imaginez la conversation téléphonique. « Bonjour, c’est la nouvelle locataire… j’ai retrouvé votre serpent. Oui, dans la cuisine. Oui, il va bien. »
Le propriétaire, ému aux larmes, annonce qu’il vient le récupérer très vite. Fin heureuse pour lui. Mais pour Nicole et son fils ? Un petit pincement au cœur.
Quand une peur devient une passion
Ce qui est incroyable dans cette histoire, c’est le revirement total. Nicole, qui n’avait jamais pensé posséder un reptile, se surprend à faire des recherches. Elle regarde des vidéos, lit des forums, découvre tout un univers.
Aujourd’hui, elle avoue sérieusement réfléchir à adopter son propre serpent. Pas pour remplacer celui qu’elle va rendre, bien sûr. Mais parce que cette expérience lui a ouvert les yeux sur ces animaux souvent mal compris.
- Ils peuvent être d’excellents animaux de compagnie
- Beaucoup d’espèces sont calmes et peu exigeantes
- Ils vivent longtemps (parfois 20 ans et plus)
- Ils ne sentent rien et ne font presque pas de bruit
Évidemment, tout le monde n’est pas prêt à franchir le pas. Moi le premier, je l’avoue. Mais force est de constater que cette rencontre nocturne a changé une vie.
Les serpents domestiques : plus courants qu’on ne le pense
Cette histoire nous rappelle une réalité souvent ignorée : les reptiles font partie des NAC (nouveaux animaux de compagnie) les plus populaires aux États-Unis. Pythons royaux, serpents des blés, boas… des milliers de foyers en possèdent.
Et parfois, lors d’un déménagement, un terrarium mal fermé ou une fuite minuscule suffit pour qu’un animal disparaisse dans les murs, les conduits, les faux plafonds. Trois mois sans nourriture ? C’est possible pour certaines espèces très résistantes.
Ils ralentissent leur métabolisme, se cachent, survivent. Et un jour, ils ressortent. Souvent au pire moment pour le nouveau locataire.
Que faire si ça vous arrive ?
On va être honnête : la probabilité reste faible. Mais si un jour vous trouvez un reptile chez vous, voici ce que je retiens de cette histoire :
- Gardez votre calme (plus facile à dire qu’à faire)
- N’essayez pas de l’attraper vous-même si vous n’y connaissez rien
- Appelez les autorités ou un spécialiste en capture de reptiles
- Demandez une identification précise de l’espèce
- Et… gardez l’esprit ouvert. Qui sait, vous pourriez craquer aussi.
Nicole, elle, ne regrette rien. Sa peur nocturne s’est transformée en une belle anecdote et peut-être en une future passion. Le serpent, lui, va retrouver son propriétaire légitime, probablement avec quelques grammes en moins mais en pleine forme.
Preuve, s’il en fallait une, que la vie réserve parfois des surprises complètement dingues. Et que derrière chaque histoire qui fait peur, il y a souvent une fin qui fait sourire.
Alors la prochaine fois que vous irez chercher un verre d’eau la nuit… regardez bien où vous mettez les pieds. On ne sait jamais ce qui peut se cacher dans l’ombre d’une cuisine.
Et vous, auriez-vous gardé le serpent ou appelé directement un exorciste ? Dites-le moi en commentaire, j’ai hâte de lire vos réactions !
