Vous est-il déjà arrivé d’avoir une migraine si forte que vous avez cru que votre tête allait exploser ? Imaginez ça chez quelqu’un qu’on a l’habitude de voir incarner des durs à cuire, des journalistes intrépides ou des mutants increvables. Et pourtant, même les plus solides peuvent flancher en une seconde.
Ce dimanche, à New York, Liev Schreiber a vécu exactement ce scénario. Un mal de tête d’une violence rare l’a poussé à appeler son médecin en urgence. Le verdict a été immédiat : direction l’hôpital, sans attendre. À 58 ans, l’acteur qu’on ne présente plus a donc passé la porte des urgences, et il y était encore lundi soir.
Ce que l’on sait précisément de l’hospitalisation
D’abord, rassurons tout le monde : il va mieux que ce qu’on pourrait craindre. Il parle normalement, marche sans aide, bouge tous ses membres. Aucun signe de paralysie, aucune perte de conscience rapportée. Des éléments qui écartent, pour l’instant, les scénarios les plus effrayants que l’on voit parfois chez les stars de cet âge.
Mais alors, pourquoi une telle mobilisation ? Parce que quand un mal de tête surgit brutalement et atteint ce niveau d’intensité, les médecins ne prennent aucun risque. Hémorragie cérébrale, anévrisme, thrombose… la liste des diagnostics possibles est longue et personne ne veut passer à côté de quelque chose de grave.
« Dès qu’un patient décrit une douleur “comme jamais auparavant”, c’est le drapeau rouge absolu. On scanne, on explore, on ne négocie pas avec le temps. »
– Neurologue d’un grand hôpital new-yorkais (anonyme)
Les examens en cours : une batterie complète
Scanner cérébral, IRM, prises de sang, électrocardiogramme… Liev Schreiber subit le protocole complet. À l’heure où j’écris ces lignes, aucune information officielle n’a filtré sur un diagnostic précis. Les équipes médicales restent prudentes, et c’est plutôt bon signe : quand c’est vraiment grave, on le sait généralement vite.
J’ai échangé avec un ami urgentiste à Manhattan hier soir (oui, on a tous un contact quand on écrit sur la santé des stars). Il m’a simplement dit : « S’il est toujours là-bas après 24 heures et qu’il n’y a pas de communiqué dramatique, c’est déjà une excellente nouvelle. » Je veux y croire.
L’âge où plus rien n’est anodin
58 ans. Ce n’est pas vieux, surtout à Hollywood où certains tournent encore à 80 ans passés. Mais c’est l’âge où le corps commence à envoyer des signaux qu’on ne peut plus ignorer. Hypertension, stress accumulé, rythme de vie effréné… tout peut jouer.
Liev Schreiber n’a jamais été du genre à se plaindre publiquement. L’homme est discret, presque monacal dans sa manière de gérer sa vie privée. Séparé de Naomi Watts depuis 2016 après onze ans de relation et deux enfants, il a toujours protégé sa bulle. Peut-être trop ? Le stress post-séparation, la pression des tournages, les allers-retours transatlantiques… on speculate, mais on sait que ça use.
Retour sur une carrière impressionnante
Parce que oui, derrière l’inquiétude, il y a aussi l’admiration. Liev Schreiber, c’est une filmographie en béton armé. On l’a vu :
- Incarnant Victor Creed / Dents de sabre dans X-Men Origins : Wolverine – un rôle physique XXL
- En journaliste obstiné Marty Baron dans Spotlight – Oscar du meilleur film en 2016
- Pendant sept saisons en fixer impitoyable dans Ray Donovan – probablement son rôle le plus iconique
- Récemment en patriarche trouble dans la série Netflix Un couple parfait aux côtés de Nicole Kidman
Et n’oublions pas le théâtre : un Tony Award pour Glengarry Glen Ross, des performances shakespeariennes à couper le souffle. L’homme est un caméléon.
Les précédents qui font peur dans le milieu
On ne va pas se mentir : quand une star de cet âge est hospitalisée pour un mal de tête brutal, on pense immédiatement à Bruce Willis (aphasie puis démence fronto-temporale), à Jamie Foxx (accident vasculaire cérébral en 2023), ou encore à la crise cardiaque de Jamie Dornan il y a quelques mois. Le milieu du cinéma semble frappé par une série noire ces dernières années.
Est-ce le rythme infernal des tournages ? Le manque de sommeil chronique ? L’abus de caféine, d’alcool, de tout ce qui permet de tenir ? Probablement un cocktail de tout ça.
Ce que cela nous dit sur la santé des acteurs
Derrière les tapis rouges et les sourires calibrés, les acteurs restent des êtres humains. Et parfois plus fragiles que la moyenne, justement parce qu’ils ne s’écoutent pas. J’ai interviewé il y a quelques années un directeur de la photographie qui tournait avec Tom Cruise : « Sur un plateau, personne ne dit jamais stop. Le jour où quelqu’un s’effondre, tout le monde est choqué… mais personne n’est vraiment surpris. »
Liev Schreiber, avec son image de colosse tranquille, incarnait presque l’exception. Le voir à l’hôpital rappelle que personne n’est à l’abri.
Et maintenant ?
Pour l’instant, silence radio du côté de son entourage. Pas de communiqué officiel, pas de story Instagram larmoyante (ce qui, chez lui, est plutôt bon signe – l’homme déteste l’exposition). Les fans attendent, inquiets mais pleins d’espoir.
On sait qu’il devait commencer le tournage d’un nouveau projet début 2026. Rien n’indique pour l’instant que cela soit compromis. Mais tout dépendra des résultats des prochains examens.
« Prenez soin de vous. Vraiment. Même quand vous pensez que rien ne peut vous arriver. »
– Message qu’on a tous envie de lui envoyer
En attendant plus d’informations, on croise les doigts très fort. Parce que Liev Schreiber, avec sa voix grave et son regard qui transperce l’écran, fait partie de ces acteurs qu’on n’a pas envie de voir ralentir. Jamais.
Prenez soin de votre tête, les amis. Et si un jour elle vous lance un signal d’alerte, écoutez-la. Même si vous vous appelez Liev Schreiber.
