Vous est-il déjà arrivé de vous lever la nuit pour aller boire un verre d’eau et de vous exploser le petit orteil contre le pied du lit ? Multipliez la douleur par mille, ajoutez des millions d’euros de salaire et l’attente de tout un club, et vous obtenez la semaine de Cole Palmer.
Le gamin de 23 ans, qui avait littéralement porté Chelsea la saison passée jusqu’au titre mondial des clubs et à une 8e place au Ballon d’Or, vit un début de saison 2025-2026 cauchemardesque. Et le dernier épisode est presque comique, si ce n’était pas aussi rageant pour les supporters des Blues.
Quand le destin s’acharne… dans le salon
Enzo Maresca, l’entraîneur italien de Chelsea, a lâché la bombe ce vendredi en conférence de presse, avec ce petit sourire en coin qu’ont les coaches quand ils savent que l’histoire est trop absurde pour être inventée.
« Malheureusement, il a eu un accident à la maison. C’est une fracture… La seule chose que nous savons, c’est qu’il ne sera pas disponible cette semaine ni la semaine prochaine. »
Enzo Maresca, entraîneur de Chelsea
Le technicien a ensuite enfoncé le clou avec une anecdote qui fait mal au cœur (et à l’orteil) :
« Je me réveille plusieurs fois par nuit pour aller aux toilettes, je me cogne la tête, la jambe… Ça peut arriver. La dernière fois que je l’ai vu, il n’avait ni chaussettes, ni tongs, rien du tout. C’est son petit orteil, donc ça peut être très douloureux. »
Autrement dit : Palmer s’est littéralement pété l’orteil chez lui, pieds nus, probablement en mode détente post-entraînement. Forfait assuré pour le déplacement à Burnley, la réception du FC Barcelone en Ligue des champions et le choc contre Arsenal à Stamford Bridge. Trois matchs cruciaux rayés d’un coup à cause… d’un meuble.
Une saison déjà pourrie par les blessures
Ce n’est pas la première galère de l’Anglais cette année. Depuis fin septembre, une blessure à l’aine l’avait déjà mis sur le carreau. Résultat ? À peine quatre petites apparitions toutes compétitions confondues en 2025-2026. Lui qui avait explosé les compteurs la saison précédente avec des stats hallucinantes et un rôle de leader technique chez les Blues.
Pour rappel, Palmer reste le héros du Mondial des clubs remporté face au PSG (3-0) avec un doublé en finale. Une performance qui l’avait propulsé dans le top 10 du Ballon d’Or. À 23 ans, il était censé être l’homme de cette saison à Chelsea. Au lieu de ça, il collectionne les bobos comme d’autres collectionnent les cartes Pokémon.
Le petit orteil, cet ennemi juré des footballeurs
On rigole (jaune), mais la fracture du petit orteil, c’est loin d’être anodin dans le foot de haut niveau. Le pied subit des contraintes énormes : changements de direction brutaux, frappes sèches, appuis explosifs. Un orteil cassé, même le plus petit, déséquilibre toute la chaîne et rend impossible un retour rapide.
D’ailleurs, l’histoire du foot regorge de blessures domestiques complètement absurdes. Petit florilège pour se consoler :
- David Beckham qui se blesse au tendon en éternuant (non, vraiment)
- Darius Vassell qui se perce le gros orteil avec une perceuse en essayant de vider une ampoule
- Santiago Cañizares qui rate le Mondial 2002 après s’être coupé le tendon avec un flacon de parfum tombé dans la salle de bain
- Ou encore Liam Lawrence qui se casse la cheville en trébuchant sur son chien
Palmer n’est donc pas seul dans le club très select des « j’aurais mieux fait de rester couché ».
Chelsea orphelin de son magicien
Sans lui, Chelsea tourne au ralenti. Actuels troisièmes de Premier League, les Blues restent à six points d’Arsenal mais donnent l’impression de jouer avec le frein à main. Maresca l’a dit sans filtre :
« L’équipe préfère quand Cole joue, je me sens beaucoup mieux avec Cole sur le terrain. »
Difficile de lui donner tort. Palmer, c’est le joueur qui transforme l’ordinaire en extraordinaire. Celui capable de planter un penalty panenka en finale ou de sortir un contrôle orienté de génie dans un mouchoir de poche. Le voir réduit à boitiller dans les couloirs de Cobham à cause d’un orteil, c’est presque cruel.
Et maintenant ?
Le staff médical parle d’une absence de « cette semaine et la suivante » minimum. Traduction : retour espéré début décembre, au mieux. En attendant, Chelsea va devoir bricoler sans son maître à jouer face à des adversaires qui ne font pas de cadeaux.
Le positif dans tout ça ? Palmer était très proche d’un retour avant cet incident. La forme physique est là, la confiance aussi. Il suffit maintenant d’éviter les tables basses, les coins de lit, les chiens qui traînent et les flacons de parfum. Plus facile à dire qu’à faire quand on a 23 ans et qu’on vit seul dans un grand appart londonien, j’imagine.
Le mot de la fin
Le foot, parfois, c’est 1 % de talent et 99 % de poisse. Cole Palmer en est la preuve vivante en ce moment. On lui souhaite un rétablissement express, des chaussons en mousse à la maison, et surtout de revenir nous enchanter dès que possible. Parce que franchement, la Premier League est bien plus belle quand il joue.
Et toi, lecteur, quelle est la blessure la plus stupide que tu aies vue dans le foot ? Lâche ça en commentaire, on va bien rigoler (jaune, encore une fois).
Prends soin de tes orteils, Cole. Le peuple bleu compte sur toi.
