Vous est-il déjà arrivé de regarder un concours de beauté et de vous dire que, derrière le glamour et les sourires éclatants, tout peut basculer en un instant ? Mercredi 19 novembre, à Bangkok, c’est exactement ce qui s’est produit. Une candidate admirée pour sa grâce et son charisme a terminé son passage… dans le vide. Et plusieurs jours après, elle se bat encore à l’hôpital. Voici l’histoire, brute, humaine, de Miss Jamaïque à Miss Univers 2025.
Une soirée qui devait être magique
Le défilé en robe de soirée, c’est le moment phare. Les lumières tamisées, la musique qui monte en crescendo, les candidates qui glissent sur la scène comme si le monde leur appartenait. Gabrielle Henry, 29 ans, représentante de la Jamaïque, venait de réussir haut la main l’épreuve des costumes nationaux quelques heures plus tôt. Son sourire illuminait tout. Personne n’imaginait la suite.
Elle défile, parfaite. Elle salue, radieuse. Puis, hors champ des caméras, alors qu’elle quitte la scène, le drame. Un pas de trop, une marche mal placée, et la jeune femme chute lourdement plusieurs mètres plus bas. Le silence dans la salle est total. On entend presque les cœurs s’arrêter.
Une chute hors caméra, mais sous les yeux du public
Ce qui rend l’accident encore plus glaçant, c’est qu’il n’a pas été filmé en direct. Les téléspectateurs du monde entier n’ont rien vu. Mais les personnes présentes dans la salle, oui. Des candidates, des membres du staff, des photographes… tous ont vu Miss Jamaïque disparaître soudainement dans le parterre.
Évacuation immédiate sur civière. Visage tuméfié, regard perdu. L’image a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. On parle d’un traumatisme crânien, de blessures au menton et au pied. Le genre de nouvelles qui vous noue la gorge.
« Gabby ne va pas aussi bien que nous l’aurions espéré, mais l’hôpital continue de la soigner au mieux. »
La sœur de la candidate, dans un message relayé par le comité jamaïcain
Toujours en soins intensifs, plusieurs jours après
On est dimanche 23 novembre, et la nouvelle est tombée hier : Gabrielle Henry est toujours hospitalisée à l’hôpital Paolo Rangit, en banlieue de Bangkok, en unité de soins intensifs. Les médecins parlent d’un minimum de sept jours de surveillance renforcée. Autant dire que l’on retient son souffle.
Sa mère et sa sœur ont fait le voyage en urgence. Elles sont à son chevet. Et franchement, quand on imagine la scène – cette jeune femme de 29 ans, pleine de rêves, entourée de machines et de blouses blanches à des milliers de kilomètres de chez elle –, on a le cœur serré.
- Diagnostic confirmé : traumatisme crânien
- Blessures supplémentaires au menton et au pied
- Retrait obligatoire de la compétition sur avis médical
- Soutien massif de la Jamaïque et de la diaspora
Le comité Miss Jamaïque a lancé un appel poignant : « Prions pour Gabrielle ». Dans un pays où la foi tient une place immense, des milliers de messages affluent. On parle de veillées de prière, de hashtags qui montent, d’une nation entière derrière sa reine de beauté.
Et la finale, dans tout ça ?
Pendant ce temps, le concours a continué. Difficile d’imaginer faire comme si de rien n’était, mais le spectacle doit continuer, dit-on. Vendredi soir, c’est Miss Mexique, Fatima Bosch, qui a été sacrée. Une femme magnifique, une victoire méritée… mais forcément ternie par l’absence brutale d’une concurrente majeure.
Du côté français, on a vibré pour Ève Gilles (top 30) et surtout pour Ophély Mézino, la Guadeloupéenne, qui a terminé dans le top 12. Des performances magnifiques. Mais avouons-le : beaucoup avaient l’esprit ailleurs, rivé sur les nouvelles de Bangkok.
Ces accidents qui rappellent la dangerosité des scènes
On a beau dire que les concours de beauté, c’est superficiel, il y a une réalité physique derrière. Ces filles marchent pendant des heures en talons de 15 cm, sur des scènes surélevées, souvent mal éclairées en coulisses, épuisées par des semaines de préparation intense.
Je me souviens d’autres incidents passés – une Miss qui s’évanouit en direct, une autre qui se casse la cheville en descendant les marches… Mais rarement aussi grave. Là, on parle d’une chute de plusieurs mètres, hors champ, dans un espace censé être sécurisé. Ça pose question.
Est-ce que les organisateurs prennent assez en compte la fatigue extrême des candidates ? Les repérages de scène sont-ils suffisants ? Les sorties de piste bien balisées ? On espère que cet accident servira de électrochoc.
Gabrielle Henry : bien plus qu’une candidate
Avant d’être Miss Jamaïque, Gabrielle est une femme de 29 ans qui porte haut les couleurs de son pays. Ingénieure de formation, engagée dans des causes sociales, elle représentait cette nouvelle génération de reines de beauté intelligentes, déterminées, inspirantes.
Son retrait forcé de la compétition a été annoncé avec beaucoup d’émotion par sa famille : « Sa résilience et son engagement pour la Jamaïque restent intacts ». Des mots qui donnent des frissons. Même blessée, même à l’hôpital, elle continue d’incarner la fierté de tout un peuple.
Et maintenant ?
Les prochains jours seront décisifs. Les médecins restent prudents, mais parlent d’une « amélioration », même lente. On croise les doigts pour que Gabrielle sorte rapidement des soins intensifs et puisse rentrer chez elle, entourée des siens.
En attendant, l’histoire de Miss Jamaïque nous rappelle une chose essentielle : derrière les paillettes, il y a des êtres humains. Fragiles. Courageux. Et que parfois, la plus belle couronne, c’est simplement de se relever.
On continue de penser très fort à elle. Et on vous tiendra évidemment informés dès qu’il y aura du nouveau.
Prenez soin de vous. Et parfois, envoyez une petite pensée à celles et ceux qui brillent sous les projecteurs… ils en ont besoin plus qu’on ne le croit.
