Vous savez ce petit frisson quand on découvre enfin qui va décider de la plus belle soirée télé de l’année ? Moi, chaque fin novembre, j’attends ce moment avec une impatience presque enfantine. Cette année encore, le jury de Miss France 2026 vient de tomber et, franchement, il y a de quoi parler pendant des heures autour de la machine à café.
Parce que oui, choisir une Miss France, ce n’est pas seulement défiler en maillot ou répondre à des questions sur l’écologie (même si c’est important). C’est aussi, à 50 %, le choix d’un jury qui mélange célébrités, talents et parfois… quelques surprises qui font jaser.
Un jury redevenu mixte : le grand retour des hommes
L’an dernier, vous vous souvenez ? Tout le monde avait salué le jury 100 % féminin. Une première, un message fort, une réponse aussi à certaines polémiques. Cette année, retournement de situation : on repasse à la mixité. Et pas qu’un peu.
J’ai trouvé ça rafraîchissant, personnellement. Après tout, la beauté, c’est universel, non ? Un regard masculin peut apporter une sensibilité différente, parfois plus directe, parfois plus protecteur. Et quand on voit les noms, on se dit que l’équilibre est plutôt réussi.
Michèle Bernier, la présidente qu’on n’attendait plus
Quand j’ai vu son nom en haut de la liste, j’ai souri. Michèle Bernier à la tête du jury, c’est un peu comme confier les clés d’une grande fête de famille à la tata la plus drôle et la plus bienveillante qu’on connaisse.
Elle connaît la scène, elle connaît les femmes, elle connaît la vie. Et surtout, elle a cette capacité rare à désamorcer les moments trop sérieux avec une vanne bien placée. Je l’imagine déjà taquiner les candidates ou remettre gentiment un collègue juré à sa place si jamais il dérape. Franchement, ça promet des moments cultes.
On ne va pas se mentir : présider ce jury, c’est une responsabilité énorme. Mais avec l’équipe qu’on a, je sais déjà qu’on va beaucoup rire… et peut-être un peu pleurer d’émotion aussi.
– Une pensée qu’on imagine facilement dans la bouche de Michèle Bernier
Camille Cerf, la marraine qui connaît la maison
Elle est devenue une habituée, presque une institution. Camille Cerf, Miss France 2015, revient pour la énième fois et, cette année, en tant que marraine officielle. Il y a quelque chose de rassurant à la voir là.
Elle sait ce que c’est d’être à la place des candidates. Elle connaît la pression, les nuits blanches avant le grand soir, les larmes dans les loges. Son regard sera forcément empreint de bienveillance, mais aussi d’exigence : elle sait exactement ce qu’il faut pour porter cette couronne avec panache.
Et puis, avouons-le, elle reste une des Miss les plus populaires auprès du public. Son avis pèsera lourd, très lourd.
Bruce Toussaint : le journaliste qui change de case
Alors lui, c’est la petite surprise qui fait plaisir. On le voit tous les matins, café à la main, commenter l’actualité avec sérieux. Le voir passer à la soirée strass et paillettes, ça intrigue.
Mais réfléchissez deux secondes : un journaliste habitué à poser les bonnes questions, ça peut donner des échanges passionnants avec les candidates. Et puis, il a cette élégance naturelle qui colle parfaitement à l’exercice. Je parie qu’il va nous sortir des analyses fines sur l’éloquence ou le charisme. À suivre de très près.
Les humoristes : Philippe Caverivière et Tom Villa, le duo qui va tout faire basculer ?
Là, on entre dans la zone danger… ou génie, selon le point de vue. Deux humoristes dans le même jury, c’est du jamais-vu, ou presque. Philippe Caverivière, la plume acérée qu’on adore détester, et Tom Villa, plus doux mais tout aussi drôle.
Le risque ? Qu’ils notent plus la candidate qui les fait rire que celle qui correspond aux critères classiques. L’opportunité ? Qu’ils repèrent une personnalité, un grain de folie, quelque chose qui sort du lot. Parce que, soyons honnêtes, on a parfois eu des Miss un peu trop lisses ces dernières années.
J’ai presque envie de dire : enfin un peu de second degré dans cette élection !
Sally, l’influenceuse qui représente la nouvelle génération
Elle incarne parfaitement le pont entre l’ancien et le nouveau monde de Miss France. Réalisatrice, journaliste, créatrice de contenu… Sally parle aux moins de 30 ans comme personne. Sa présence garantit que le jury ne sera pas complètement déconnecté des réalités d’aujourd’hui.
Et puis, elle a ce regard critique, parfois cash, sur les réseaux sociaux et l’image des femmes. Ça peut donner des débats intéressants en coulisses.
Axelle Saint-Cirel, la touche lyrique et internationale
Une mezzo-soprano dans un jury Miss France, on n’avait pas vu ça depuis longtemps. Axelle Saint-Cirel apporte une dimension artistique rare, presque précieuse. Son œil d’artiste lyrique sur la grâce, la posture, la présence scénique, ça peut faire la différence sur certaines tableaux.
Et puis, elle a cette élégance naturelle, cette voix qui pose. Je l’imagine déjà complimenter une candidate sur sa diction ou sa respiration. Un peu de culture dans ce monde de paillettes, ça ne fait pas de mal.
Pourquoi ce jury peut tout changer
Regardez la composition : on a de l’humour, de la jeunesse, de la maturité, de la culture, de l’expérience télé, de l’expérience Miss… C’est peut-être le jury le plus équilibré depuis longtemps.
Ce qui m’intrigue le plus ? Le fait qu’il y ait plusieurs personnalités capables de défendre des profils très différents. Une candidate ultra charismatique mais moyenne en éloquence pourrait passer grâce aux humoristes. Une autre plus classique mais parfaite techniquement pourrait être plébiscitée par Camille Cerf et Axelle Saint-Cirel.
Autrement dit : tout est possible.
- Un jury qui rit beaucoup = risque de coup de cœur inattendu
- Un jury avec une ancienne Miss = respect des codes traditionnels
- Un jury mixte = regards croisés, moins de conformisme
- Un jury avec des artistes = attention portée à l’expression corporelle et vocale
Et n’oublions pas le vote du public, qui compte toujours pour moitié. Entre un jury qui pourrait craquer pour la plus drôle ou la plus originale, et un public qui vote souvent pour la plus « classique », on risque d’avoir des écarts de notes énormes. Du suspense jusqu’au bout, quoi.
Amiens, le 6 décembre : rendez-vous à ne pas manquer
Le Zénith d’Amiens s’apprête à vivre une soirée qu’on risque de commenter pendant des mois. Entre les candidates qu’on découvre peu à peu sur les réseaux, ce jury explosif et les traditionnels tableaux toujours plus spectaculaires, tous les ingrédients sont réunis pour une édition mémorable.
Et vous, vous en pensez quoi de ce jury ? Trop d’humoristes ? Pas assez ? Michèle Bernier, le choix parfait ou un peu trop prévisible ? Dites-moi tout en commentaire, j’ai hâte de lire vos avis (et vos pronostics, évidemment).
En attendant, une chose est sûre : le 6 décembre, je serai devant ma télé, plaid sur les genoux, téléphone prêt à tweeter chaque moment fort. Parce que Miss France, finalement, c’est un peu notre Guilty pleasure national. Et cette année plus que jamais, ça promet d’être… inattendu.
À très vite pour la suite des aventures des candidates et, qui sait, peut-être quelques indiscrétions supplémentaires sur ce jury qu’on risque de ne plus lâcher des yeux d’ici là.
