Vous est-il déjà arrivé de courir un marathon en vous disant que, finalement, ça manquait un peu… de panache ? Genre, oui c’est dur, oui c’est long, mais où sont les remparts, les douves et cette petite vibe chevaleresque qui donne envie de pousser jusqu’au bout ? Moi, en tout cas, j’attendais ça depuis longtemps. Et figurez-vous que la Seine-et-Marne vient de combler ce vide existentiel avec une annonce qui m’a fait bondir de joie : le tout premier marathon médiéval du département aura lieu le 10 mai 2026. départ du château de Blandy-les-Tours, arrivée à Provins. Rien que ça.
Franchement, quand j’ai lu l’info, j’ai eu un sourire jusqu’aux oreilles. Parce que oui, on a déjà des marathons natures, des marathons urbains, des marathons caritatifs… Mais un marathon qui traverse littéralement huit siècles d’histoire ? Ça, c’était du jamais-vu par chez nous.
Un marathon qui va marquer les esprits (et les mollets)
Revenons un instant sur le concept, parce qu’il mérite qu’on s’y attarde. On parle d’une course de 42,195 km – la distance mythique – qui reliera deux des plus beaux joyaux médiévaux de l’Île-de-France : le château fort de Blandy-les-Tours, parfaitement restauré, avec ses six tours et son allure de forteresse imprenable, et la cité médiévale de Provins, classée UNESCO, avec ses remparts, ses souterrains et son ambiance hors du temps.
Entre les deux ? Une traversée est-ouest du département, à travers champs, forêts, villages briards endormis et probablement quelques portions de chemins où l’on croisera plus de tracteurs que de voitures. Autant dire que le décor va être à couper le souffle, surtout au printemps, quand tout est vert et que l’air sent encore la rosée du matin.
Pourquoi on en parle déjà comme d’un futur classique
Il y a plusieurs raisons, et la première est évidente : le vide laissé par le marathon de Sénart. Disparu il y a six ans, il manque cruellement aux coureurs franciliens une grande épreuve sur route dans le 77. Ce nouveau marathon arrive donc pile au bon moment.
Mais ce qui change tout, c’est l’angle choisi. On ne nous vend pas juste une course. On nous propose une expérience. Un voyage dans le temps à 10 km/h de moyenne (ou 15 si vous êtes dans le peloton de tête). Et ça, croyez-moi, ça change radicalement la donne.
« On voulait créer un événement qui sorte du lot, qui donne envie de venir courir en Seine-et-Marne même quand on habite à l’autre bout de la France. Le patrimoine, on l’a sous la main, autant s’en servir ! »
Un des organisateurs, visiblement très inspiré
Et ils ont raison. Parce que courir devant un château fort, c’est déjà classe. Mais arriver à Provins après 42 km, passer sous la porte Saint-Jean ou la porte de Jouy, avec la foule massée sur les remparts… Là, on touche au sublime.
Le parcours : entre histoire et défi sportif
On imagine déjà les coureurs longer les douves de Blandy au départ, sous les hourras des spectateurs déguisés en gueux ou en seigneurs. Ensuite, direction l’est, à travers la Brie. Les organisateurs parlent d’un tracé majoritairement roulant, mais avec quelques faux-plats traîtres – parce qu’on est en Seine-et-Marne, pas dans le Limousin non plus.
- Départ majestueux devant le château de Blandy-les-Tours
- Passage par des villages au charme intact (Bombon, Saint-Ouen-en-Brie…)
- Sections en sous-bois pour un peu d’ombre bienvenue
- Arrivée épique dans la cité haute de Provins
- Des animations médiévales tout au long du parcours (on murmure même des troubadours et des cracheurs de feu)
Et oui, il y aura des animations. Parce que c’est ça aussi, le concept : transformer la course en fête populaire. Les spectateurs ne seront pas juste là pour applaudir, ils participeront. Déguisements encouragés, stands de cidre et de hypocras (avec modération pour les coureurs), ambiance garantie.
Un parrain qui donne tout de suite du crédit
Petit détail qui tue : l’événement aura un parrain de choix. On ne connaît pas encore son nom officiellement, mais les rumeurs vont bon train. Un ancien vainqueur du Marathon de Paris ? Un trailer connu ? Un athlète local devenu grande star ? Quoi qu’il en soit, ça donne tout de suite une crédibilité folle à l’épreuve.
Et c’est important. Parce que pour attirer 5000 coureurs dès la première édition – l’objectif annoncé –, il faut du sérieux. Un label, un chronométrage impeccable, un ravitaillement au top… et un parrain qui fait rêver.
Pourquoi ce marathon va (probablement) cartonner
Permettez-moi une petite analyse perso. J’ai couru pas mal de marathons, et je sais ce qui fait qu’on revient (ou pas). Là, tous les ingrédients sont réunis :
- Un parcours magnifique et original
- Une date idéale (mai, ni trop chaud, ni trop froid)
- Un thème porteur : le médiéval, ça marche toujours
- Une distance mythique pour un premier marathon
- La proximité de Paris (moins d’une heure en train)
- Un potentiel énorme en termes d’images et de réseaux sociaux
Et puis soyons honnêtes : courir déguisé en chevalier avec une épée en mousse, c’est quand même la classe ultime. Je vois déjà les photos Instagram exploser.
Les autres distances : parce que 42 km, c’est pas pour tout le monde
Bonne nouvelle : il n’y aura pas que le marathon. Les organisateurs, malins, ont prévu plusieurs formats pour attirer un public plus large :
- Un semi-marathon (départ à mi-parcours, arrivée à Provins)
- Une course de 10 km pour les débutants
- Des randonnées et marches nordiques thématiques
- Et probablement des courses enfants avec armure en carton
Autant dire que toute la famille va pouvoir participer. Et ça, c’est un vrai plus.
L’impact économique et touristique : on n’a pas fini d’en parler
Parce qu’un événement comme celui-ci, ce n’est pas juste une course. C’est un levier incroyable pour le territoire. Hôtels complets à Provins et aux alentours dès 2025, restaurants qui se préparent à accueillir des milliers de visiteurs, artisans locaux qui vont pouvoir vendre leurs épées en bois et leurs couronnes de fleurs… Tout le monde va y gagner.
Et puis il y a l’effet vitrine. Combien de coureurs venus de toute la France (et peut-être de l’étranger) vont découvrir Blandy, Provins, la Brie autrement ? Combien vont revenir ensuite en famille pour visiter les lieux plus calmement ? C’est tout le département qui va rayonner.
Mon pronostic perso ?
Je le dis tout de suite : ce marathon va devenir un classique en moins de trois éditions. Le genre d’épreuve où on réserve son dossard un an à l’avance, où on vient entre potes déguisés, où on se dit « l’année prochaine, je fais le sub-3 ici ».
Et quelque part, c’est une belle revanche pour la Seine-et-Marne, souvent considérée comme le parent pauvre de l’Île-de-France en termes d’événements sportifs majeurs. Là, on tape fort. Et on tape juste.
Alors oui, il reste encore quelques mois avant le grand jour. Oui, il faudra affiner le parcours, sécuriser les routes, trouver les sponsors… Mais une chose est sûre : le 10 mai 2026, il va se passer quelque chose d’historique entre Blandy et Provins.
Et moi, je serai là. Avec mes baskets. Et peut-être une petite cotte de mailles par-dessus. On ne sait jamais.
Vous l’aurez compris : ce marathon médiéval n’est pas juste une course. C’est une aventure. Un truc qu’on racontera à ses petits-enfants : « Tu sais, pépé a couru 42 km entre deux châteaux forts, déguisé en chevalier. Et il a fini en 4h12. »
Alors, prêt à écrire l’histoire ? Les inscriptions ouvriront bientôt. Et quelque chose me dit qu’il ne faudra pas traîner…
