Vous est-il déjà arrivé de pousser la porte d’un magasin et de vous retrouver face à une légende vivante du sport mondial, déguisée en simple employé ? Non ? Moi non plus… jusqu’à ce week-end complètement fou à Las Vegas.
Picturez la scène : Lewis Hamilton, sept fois champion du monde de Formule 1, casquette vissée sur la tête, tablier noir Lululemon autour du cou, en train de replier méthodiquement des leggings comme s’il avait fait ça toute sa vie. Et pourtant, personne n’est vraiment dupe.
Quand le roi de la F1 se fait vendeur le temps d’une journée
Ambassadeur de la marque canadienne depuis plusieurs mois maintenant, le pilote britannique a décidé de pousser l’expérience jusqu’au bout. Direction le store Lululemon du Strip, là où les touristes affluent entre deux spectacles ou deux tours de roulette. L’idée ? Se fondre parmi les employés et voir combien de temps il tiendra avant d’être démasqué.
Spoiler : pas très longtemps.
« Je suis un peu stressé… »
Dès les premières minutes, on sent que Lewis s’amuse comme un gamin. Il avoue même à une collègue du jour, avec son sourire ultra-bright :
« Je suis un peu stressé, là… »
La réponse ne se fait pas attendre : « Non, c’est moi qui suis stressée ! » Parce que oui, derrière lui, sur le mur, trône une immense campagne publicitaire où il pose en tenue de yoga, torse nu, regard de braise. Difficile de faire plus « repéré d’avance ».
Mais Lewis reste dans son rôle. Il accueille les clients, propose des tailles, conseille des couleurs. Et là, la magie opère : certains le reconnaissent immédiatement, d’autres hésitent, et quelques-uns… n’y croient pas du tout.
Les meilleures répliques du jour
Un client, pas convaincu, lui lance en caisse :
« Vous êtes sûr que vous n’êtes pas Lewis Hamilton ? »
Réponse du principal intéressé, avec un timing comique impeccable :
« Si seulement… Il paraît qu’il a de l’argent, lui. »
Le genre de phrase qui fait hurler de rire toute la boutique. Et ça continue.
Devant un immense poster de lui-même, il fait mine d’être impressionné :
« Wow, ce mec, c’est un athlète. J’ai l’impression qu’il essaie de me ressembler… »
Franchement, on dirait une scène tout droit sortie d’une série comique. Sauf que c’est réel. Et filmé.
Un talent comique évident
Ce qui frappe, au-delà du gag, c’est à quel point Lewis est naturel. Il a cette capacité rare à se moquer de lui-même sans jamais tomber dans la caricature. On sent l’autodérision d’un mec qui a tout gagné, tout vécu, et qui sait que l’image parfaite, très peu pour lui.
Il raconte d’ailleurs qu’il a vraiment bossé comme vendeur plus jeune. Et qu’il était, je cite, « épouvantable ». Ce qui rend l’expérience encore plus savoureuse : le mec revient à ses « racines » le temps d’une après-midi, mais en version multimillionnaire.
Pourquoi ce genre d’opération fonctionne si bien
Entre nous, c’est du génie marketing. Lululemon touche une cible jeune, urbaine, sensible au lifestyle et aux valeurs d’inclusion, de bien-être mental, d’écologie. Qui mieux que Lewis Hamilton pour incarner tout ça ? Végan convaincu, engagé pour la diversité, passionné de mode, yogi à ses heures… Le fit est parfait.
Mais là où la marque fait très fort, c’est en laissant le pilote être 100 % lui-même. Pas de script trop rigide, pas de mise en scène trop lisse. On a droit à un Lewis spontané, drôle, touchant. Résultat ? Les vidéos font le tour des réseaux en quelques heures.
- Authenticité maximale
- Humour auto-dérisoire
- Proximité avec le public
- Contenu viral garanti
Toutes les cases sont cochées.
Un bol d’air dans une saison compliquée
Parce qu’il ne faut pas oublier le contexte sportif. 2025 n’est pas l’année la plus facile pour Lewis chez Ferrari. Huitième place à Las Vegas après un départ en fond de grille, des performances en dents de scie, une adaptation longue à la monoplace italienne… On sent que le Britannique a besoin de souffler.
Et quoi de mieux qu’une après-midi à faire le clown dans un magasin pour décompresser ? On l’a vu rire aux éclats, prendre des selfies, signer des casquettes discrètement. Pour un pilote habitué à la pression maximale, ces moments de légèreté font un bien fou. À lui, et à nous qui le regardons.
Ce que ça dit de Lewis Hamilton en 2025
À 40 ans (bientôt 41), Sir Lewis reste une icône qui refuse de se prendre trop au sérieux. Là où d’autres champions se reposent sur leurs acquis, lui continue d’explorer, de surprendre, de se réinventer. La mode, la musique, le cinéma, les causes sociales… Il est partout.
Et c’est peut-être ça, finalement, sa plus grande force : il ne court plus seulement après des pole positions. Il construit une legacy bien au-delà des circuits.
Cette journée chez Lululemon ? Ce n’est pas qu’une opération promo. C’est un rappel : Lewis Hamilton reste l’un des sportifs les plus cool, les plus humains et les plus attachants de la planète.
Et franchement, on en redemande.
Alors la prochaine fois que vous entrerez dans un magasin de sport… regardez bien les vendeurs. On ne sait jamais. Peut-être que le septuple champion du monde est en train de vous conseiller la bonne taille de jogging.
Et si c’est le cas, surtout, demandez-lui un autographe. Il signera probablement en disant : « Moi ? Non, je suis juste un collègue… »
