Imaginez un peu la scène : vous avez 21 ans, vous venez de goûter au podium en Formule 1 pour votre première saison complète et, d’un coup, on vous propose de devenir le voisin de garage du pilote le plus redouté de la grille. Pas n’importe qui. Max Verstappen, quadruple champion du monde, le type qui fait trembler les murs quand il passe en qualifications. Et vous, vous répondez quoi ? La plupart paniqueraient. Lui, il sourit et dit que ce serait « une opportunité de fou d’apprendre ». Ce mec, c’est Isack Hadjar. Et franchement, ça force le respect.
Le rêve Red Bull devient concret pour le Français
On en parle depuis des mois dans les paddocks, mais là, ça sent sérieusement le brûlé – au sens positif du terme. Les bruits de couloir se font de plus en plus insistants : le deuxième baquet Red Bull pour 2026 pourrait bien revenir au jeune Parisien. L’annonce tomberait même la semaine prochaine, juste après le Grand Prix du Qatar. Autant dire que le timing est parfait pour faire monter la température avant Abu Dhabi.
Ce qui frappe d’abord, c’est l’humilité du bonhomme. Quand on lui demande qui est le meilleur pilote actuel, il n’y a pas l’ombre d’une hésitation :
« Max. Clairement Max. »
Puis la question qui tue : « Tu penses pouvoir le battre si vous avez la même voiture ? » Réponse cash :
« Non. Il est meilleur dans tous les domaines, il pilote mieux, fait moins d’erreurs, il a plus d’expérience aussi. »
Isack Hadjar, avec une franchise désarmante
Dans un monde où les pilotes de 21 ans se voient souvent déjà sur le toit du monde, entendre ça, ça change. Et pourtant, Hadjar n’a rien d’un garçon qui manque de confiance. Il a dominé ses coéquipiers en F3, en F2, et même cette année chez Racing Bulls, il a souvent fait mieux que Tsunoda sur un tour sec. Mais il sait où il met les pieds.
Red Bull, l’école des gladiateurs
On ne va pas se mentir : être le coéquipier de Verstappen, c’est un peu comme débarquer dans l’arène avec un cure-dent face à un lion. Depuis 2016, ils sont nombreux à être passés par là. Albon, Gasly, Pérez… Tous ont fini par plier bagage, parfois en miettes. La pression est inhumaine. Les ingénieurs comparent vos données à la virgule près. Et Max, lui, il ne vous fait pas de cadeau. Jamais.
Mais Hadjar voit les choses autrement. Pour lui, c’est justement l’endroit parfait pour progresser à la vitesse lumière.
« Face à mes coéquipiers précédents, j’ai toujours été plus fort. Mais au côté du meilleur au monde, c’est une opportunité de fou d’apprendre. »
Et il a raison. Regardez Leclerc chez Ferrari avec Vettel, ou Norris chez McLaren avec Ricciardo au début. Les meilleurs progressent en se frottant aux meilleurs. Verstappen, c’est le boss final. Si tu survis à ça, tu peux tout affronter.
Pourquoi Red Bull miserait sur Hadjar (et pas Lawson ou Tsunoda)
Alors oui, il y a Liam Lawson. Le Néo-Zélandais a marqué des points solides en remplaçant Tsunoda ces derniers week-ends. Il a le soutien de certains cadres chez Red Bull. Et puis il y a Yuki, présent depuis 2021, qui connaît la maison et qui a parfois brillé. Mais Hadjar a plusieurs arguments massue dans sa poche.
- Il a 21 ans seulement (Lawson en a 23, Tsunoda 25)
- Il sort d’un titre en F2 ultra-dominant
- Il a déjà un podium en F1 (Brésil 2025, sous la pluie, remontée folle)
- Son style de pilotage très propre, très analytique, plaît énormément aux ingénieurs
- Il parle français, anglais, et commence à baragouiner l’allemand – utile chez une écurie autrichienne
Et surtout, il incarne le futur. Avec l’arrivée du règlement 2026, Red Bull veut du sang neuf. Quelqu’un capable de grandir avec la nouvelle voiture, pas un pilote déjà formaté. Hadjar coche toutes les cases.
2026, l’année de tous les dangers… et de toutes les opportunités
Parlons un peu de ce qui arrive. En 2026, la Formule 1 va vivre une révolution technique comme on n’en a pas vu depuis 2014. Nouveaux moteurs, plus d’hybride, répartition des poids bouleversée, aérodynamique repensée. Personne ne part avec un avantage clair. Même Mercedes et Ferrari reconnaissent qu’on repart presque de zéro.
Dans ce contexte, avoir un jeune pilote ultra-malléable, capable d’apporter du feedback précis week-end après week-end, c’est de l’or. Verstappen aura 29 ans, il sera dans la force de l’âge. À ses côtés, un gamin de 22 ans qui pose des questions, qui challenge, qui pousse. C’est exactement ce dont Red Bull a besoin pour dominer la nouvelle ère.
Et puis soyons honnêtes : voir un Français titularisé chez Red Bull, ça ferait du bien. Depuis Gasly, on attend le prochain. Ocon chez Haas, Gasly chez Alpine… oui, mais Red Bull, c’est le graal. C’est là que ça se passe. C’est là que tu gagnes des titres.
Ce qu’il faut retenir de l’état d’esprit Hadjar
Ce qui marque le plus dans ses déclarations, c’est cette maturité hallucinante pour son âge. Il sait qu’il n’arrivera pas en terrain conquis. Il sait que les comparaisons seront impitoyables. Mais il assume. Il veut apprendre. Il veut grandir. Et ça, dans le milieu hyper-ego de la F1, c’est rare.
J’ai repensé à une phrase de Prost, il y a quelques années : « Les grands champions ne sont pas ceux qui gagnent tout de suite. Ce sont ceux qui acceptent de perdre pour mieux comprendre. » Hadjar semble avoir intégré ça très tôt.
Alors oui, il y aura des week-ends difficiles. Oui, il se fera probablement dominer en début de saison. Oui, la presse le comparera à chaque erreur. Mais s’il passe au travers, s’il digère la pression, alors on tient peut-être le prochain grand Français de la discipline.
Et nous, supporters, on en pense quoi ?
Personnellement, je trouve ça excitant. Terriblement excitant. Voir un gamin de chez nous aller se frotter au boss, accepter l’humilité comme arme, c’est rafraîchissant. On a trop souvent vu des jeunes pilotes arriver en F1 avec la grosse tête et se casser les dents. Là, Hadjar joue la carte inverse. Et ça pourrait payer très gros.
Alors évidemment, rien n’est officiel. L’annonce peut encore tomber sur Lawson ou même un scénario surprise. Mais toutes les planètes semblent alignées. Et si c’était lui ? Si c’était enfin le moment où un Français revient au sommet absolu ?
Une chose est sûre : la semaine prochaine, on va tous avoir les yeux rivés sur Milton Keynes. Et quelque part, on espère tous entendre ce nom. Isack Hadjar. Coéquipier de Max Verstappen. Chez Red Bull. En 2026.
Franchement, ça serait beau.
Et vous, vous y croyez ? Vous pensez qu’il est prêt à encaisser la pression ? Ou vous trouvez ça trop tôt ? Dites-moi tout en commentaire, on en reparle après l’annonce officielle… si elle tombe.
