Vous souvenez-vous de l’époque où affronter un club anglais en coupe d’Europe faisait trembler n’importe quelle équipe française ? Moi oui. On parlait du gouffre financier, du rythme infernal, des stars inaccessibles. Et puis, cette semaine, tout a basculé. Trois matchs, trois victoires. Marseille, Paris, Strasbourg. Newcastle, Tottenham, Crystal Palace. Trois clubs de Premier League repartis avec une claque. Franchement, ça fait du bien.
Une Semaine Historique pour le Football Français
Quand on regarde les résultats bruts, on pourrait presque hausser les épaules. Après tout, le football réserve parfois des surprises. Mais là, non. Ce n’est pas une surprise. C’est une tendance qui s’affirme, un signal qui devient assourdissant. Et le président de la Ligue l’a très bien compris.
Il a parlé d’un « événement inédit » et d’un « signal fort ». Difficile de lui donner tort. Battre trois équipes anglaises en l’espace de quelques jours, ça ne s’était tout simplement jamais produit. Et pas n’importe quelles équipes : Newcastle qui dépense sans compter, Tottenham qui joue les trouble-fêtes en Premier League, Crystal Palace qui embête tout le monde avec son jeu physique. Non, vraiment, ça pèse lourd.
Retour sur les Trois Exploits
Commençons par Marseille, parce que c’est eux qui ont ouvert le bal. Contre Newcastle, l’OM sortait d’une période compliquée en championnat. Mais en Ligue des Champions, l’équipe a retrouvé son âme. Un Vélodrome en fusion, une intensité de tous les instants, et ce but en fin de match qui a fait exploser le stade. 2-1, score sec, mais victoire énorme psychologiquement.
Le lendemain, le PSG recevait Tottenham. On nous avait promis un match spectaculaire, on a eu un festival. 5-3, c’est presque irrespectueux tant les Parisiens ont dominé par moments. Les Anglais ont couru après le ballon, après le score, après leur football. Et quand on voit la qualité de l’effectif adverse, ça force le respect.
Enfin, Strasbourg a clôturé la fête jeudi soir. Contre Crystal Palace, en Conference League, les Alsaciens n’ont jamais tremblé. 2-1 à la maison, une solidité défensive impressionnante et une efficacité clinique. On parle quand même d’un club qui lutte pour le maintien en Ligue 1. Et pourtant, face à un pensionnaire régulier de Premier League, ils ont tenu le choc et plus encore.
« Trois victoires de suite face à des clubs anglais en une semaine : c’est un événement inédit, et surtout un signal fort de notre progression collective. »
Le président de la LFP ne mâche pas ses mots
Pourquoi Ça Compte Vraiment
Au-delà du plaisir immédiat, ces résultats ont des conséquences très concrètes. D’abord sur le plan sportif : la France consolide sa cinquième place à l’indice UEFA. On est désormais à plus de 73 points, et les Pays-Bas, sixièmes, sont distancés. L’écart avec l’Allemagne, quatrième, reste important, mais on réduit la distance saison après saison.
Ensuite, il y a l’aspect financier. Chaque point UEFA rapporte de l’argent. Chaque bonne campagne européenne aussi. Les droits TV internationaux regardent ça de très près. Quand les clubs français performent, la Ligue 1 gagne en attractivité. Et l’attractivité, ça se traduit en euros sonnants et trébuchants.
Mais le plus important, peut-être, c’est le message envoyé. Pendant des années, on nous a expliqué que la Premier League était intouchable. Que l’écart était insurmontable. Et aujourd’hui ? Les faits parlent d’eux-mêmes. Les projets sportifs français mûrissent. Les centres de formation produisent des talents exceptionnels. Les entraîneurs osent. Les présidents investissent intelligemment.
- Des effectifs plus équilibrés qu’on ne le croit
- Une intensité physique qui n’a plus rien à envier
- Une qualité technique souvent supérieure dans les moments clés
- Une mentalité de gagnants qui s’installe
Et Si C’était Juste le Début ?
J’ai envie de dire : attention. Ce n’est pas encore la révolution. La Premier League reste le championnat le plus riche, le plus médiatisé, le plus suivi. Mais l’écart se réduit. Et vite. Quand on voit des clubs comme Strasbourg capable de battre Crystal Palace, on se dit que quelque chose a changé dans la hiérarchie européenne.
Ce qui me frappe le plus, c’est la diversité des profils vainqueurs. On a le géant PSG avec son budget XXL. On a l’OM avec son public et son histoire. Et on a Strasbourg, le petit poucet qui joue sans complexe. Ça veut dire que le modèle français fonctionne à plusieurs niveaux. Ce n’est pas qu’une question d’argent. C’est une question de projet, de cohérence, de travail sur la durée.
Et puis il y a cette statistique qui donne le vertige : sur les cinq dernières saisons, les clubs français ont remporté plus de confrontations directes contre des clubs anglais qu’au cours des dix années précédentes combinées. Je n’invente rien. Les chiffres sont là. La tendance est claire.
Ce Que Ça Change pour l’Avenir
À court terme, ces victoires qualifient presque certainement plusieurs clubs pour les phases finales européennes. À moyen terme, elles vont attirer des talents qui, hier encore, snobaient la Ligue 1 pour l’Angleterre ou l’Espagne. À long terme ? On peut rêver d’une quatrième place à l’indice UEFA. Voire plus.
Je ne dis pas que la Ligue 1 va devenir le meilleur championnat du monde demain matin. Mais je dis que le rapport de force évolue. Et vite. Les Anglais commencent à regarder par-dessus leur épaule. Les diffuseurs internationaux recalculent leurs grilles de valeurs. Les agents de joueurs changent leurs discours.
Et nous, supporters, on savoure. Parce que voir son championnat tenir tête – et même dominer ponctuellement – la machine anglaise, ça fait un bien fou. Ça redonne de la fierté. Ça rappelle que le football français a des arguments. De sacrés arguments.
Cette réussite récompense le travail en profondeur mené depuis plusieurs saisons par l’ensemble des acteurs du football professionnel.
Alors oui, il reste des matchs nuls décevants ailleurs en Europe cette semaine. Oui, certains clubs français galèrent encore. Mais globalement ? La dynamique est là. Et elle est belle à voir.
Personnellement, je n’ai pas souvenir d’avoir ressenti une telle excitation autour du football français depuis très longtemps. Peut-être depuis 1998 et la Coupe du Monde. Peut-être depuis les années Zidane au Real. En tout cas, quelque chose bouge. Et cette fois, ce n’est pas juste un feu de paille.
La Ligue 1 n’est plus le parent pauvre du football européen. Elle redevient un acteur qui compte. Et cette semaine, elle l’a prouvé de la plus belle des manières : sur le terrain, là où tout se joue.
Alors continuons à y croire. Continuons à pousser nos clubs. Parce que visiblement, quand on y met les moyens et la passion, même les géants anglais peuvent plier. Et ça, franchement, ça n’a pas de prix.
Et vous, vous y croyez à cette montée en puissance durable du foot français ? Dites-le moi en commentaire. Parce que moi, après cette semaine, j’ai envie d’y croire plus que jamais.
