Vous savez ce qui me fait vibrer avant chaque match du Paris FC cette saison ? C’est cette sensation que tout peut basculer en une soirée. Ce samedi, Auxerre débarque à Charléty et franchement, on sent que ça va être tendu, passionnant, imprévisible. Un 12e contre un 18e, mais avec tellement d’absences et de choix forts que le résultat est loin d’être écrit.
Allez, on plonge direct dans le vif du sujet, parce qu’il y a du lourd à décortiquer.
Un choix fort dans les cages : Kevin Trapp enchaîne
Stéphane Gilli l’a annoncé sans trembler : Kevin Trapp sera titulaire pour la deuxième fois consécutive. Quatrième match seulement cette saison pour l’Allemand, mais déjà une forme de tournant. Après la claque à Lille (4-2), le coach a décidé de s’appuyer sur l’expérience du champion du monde 2014 plutôt que de relancer immédiatement Obed Nkambadio.
Et honnêtement ? Je valide totalement. Trapp, c’est cette sérénité froide qui manque parfois quand ça chauffe. Il parle aux défenseurs, il anticipe, il dégage une aura. À 35 ans, il n’a plus rien à prouver, mais il joue comme s’il devait encore tout conquérir. C’est exactement ce dont le Paris FC a besoin en ce moment.
« J’ai la chance d’avoir deux très bons gardiens, même trois avec Rémi. Peut-être que dans cette période, Kevin, par son vécu, apporte sa maturité et sa sérénité. »
Stéphane Gilli, en conférence de presse
Obed, lui, vit sa première vraie traversée du désert. Forcément déçu, le jeune gardien va devoir digérer. Mais comme le dit si bien son coach : c’est un compétiteur. Ce genre de situation forge ou brise. Je mise sur la première option.
Les absents qui pèsent lourd au milieu
Si les cages semblent stabilisées, le milieu, lui, va ressembler à un puzzle avec plusieurs pièces manquantes. Et pas des moindres.
- Samir Chergui : ischio-jambiers touchés, out 10 à 15 jours minimum. Le guerrier du milieu va cruellement manquer.
- Pierre Lees-Melou : nouveau coup sur ce péroné qui l’avait déjà pourri l’an dernier à Brest. Trop juste, forfait confirmé.
- Maxime Lopez : hématome, dernier test ce vendredi après-midi… mais soyons réalistes, au mieux il sera sur le banc en mode joker.
Trois titulaires habituels potentiellement absents au cœur du jeu, c’est énorme. On parle quand même du poumon, du cerveau, de l’équilibre de l’équipe. Gilli va devoir inventer, bricoler, faire confiance à des profils moins rodés à ce niveau.
La bonne nouvelle dans tout ça ? Jonathan Ikoné est apte. Lui qui revenait juste, il a repris normalement l’entraînement. Sa vitesse, sa percussion, son culot peuvent faire très mal à une défense d’Auxerre souvent fébrile à l’extérieur.
Auxerre, l’équipe en danger qui n’a plus le choix
De l’autre côté, l’AJA pointe à la 18e place. Dernière zone rouge. Chaque point compte double, triple même. Christophe Pélissier le sait : un nouveau revers et ça sentira très chaud pour la suite.
Les Bourguignons restent sur des prestations en dents de scie. Capables de tenir tête à des cadors, capables aussi de couler face à des concurrents directs. Leur point fort ? Une solidité défensive par moments et des contres rapides. Leur point faible ? Une fragilité quand ils sont mis sous pression continue.
Et face à un Paris FC qui joue à domicile, avec un public qui pousse de plus en plus (on en reparlera), ça risque d’être compliqué pour les visiteurs.
Les clés tactiques du match
Alors, comment le Paris FC peut-il s’imposer ? Voilà mon analyse, sans langue de bois.
- Pressing haut et intense dès les premières minutes pour étouffer la relance auxerroise
- Exploiter les couloirs, surtout avec Ikoné et peut-être un joker comme Gory ou Kebbal
- Des coups de pied arrêtés bien travaillés : Auxerre prend souvent des buts là-dessus
- Une défense solidaire devant Trapp : pas question de lui mettre la pression inutilement
Si Paris FC arrive à imposer son rythme, je nous vois largement prendre les trois points. Mais attention, un match de Ligue 1 ne se gagne jamais d’avance, surtout quand ton milieu est décimé.
Compositions probables : mon 11 de départ
Allez, on se mouille. Voici ce que je vois dans le 4-2-3-1 (ou 4-3-3 selon les moments) de Stéphane Gilli :
| Poste | Joueur probable |
| Gardien | Kevin Trapp |
| Arrière droit | Alidu Seidu ou Moutanabi Bodji |
| Défenseurs centraux | Moutoussamy – Kouadio |
| Arrière gauche | Timothée Kolodziejczak |
| Milieux défensifs | Gaëtan Perrin – Adem Zorgane |
| Milieu offensif | Ilan Kebbal (capitaine ?) |
| Ailier droit | Jonathan Ikoné |
| Ailier gauche | Andy Diouf ou Yeni Attohoula |
| Attaquant | Jean-Philippe Krasso |
Sur le banc : Nkambadio, Riou, Lopez (si apte), Gory, Doucouré, Jabbari… De quoi faire mal en seconde période.
L’ambiance à Charléty : le 12e homme est là
Petit aparté qui me tient à cœur : avez-vous vu les affluences ces derniers temps ? Jean-Bouin avant, Charléty maintenant… Le Paris FC fait le plein. Des supporters historiques côtoient une nouvelle génération qui découvre le club. C’est beau à voir.
Samedi soir, sous les lumières, avec le froid de novembre, je nous imagine pousser dès le coup d’envoi. Et quand le kop va chanter, ça peut faire la différence. Vraiment.
Mon pronostic (sans filtre)
Paris FC 2-1 Auxerre.
Buteur parisien : Krasso (sur un centre d’Ikoné) et Kebbal (coup franc direct ou penalty). Réduction du score en fin de match sur un contre auxerrois.
Mais plus que le score, ce que je veux voir, c’est de l’envie, de la solidarité, du caractère. Si Paris FC joue comme un collectif qui refuse de lâcher, les trois points tomberont naturellement.
Allez Paris. On croit en vous.
Et vous, vous en pensez quoi ? Trapp doit-il rester titulaire longtemps ? Qui pour remplacer Lees-Melou et Chergui au milieu ? Dites-moi tout en commentaire, on en discute avec plaisir avant le coup d’envoi !
