Vous souvenez-vous de cet été où l’équipe de France de basket nous a fait passer par toutes les émotions à l’EuroBasket ? Huitièmes de finale, élimination prématurée, et cette sensation bizarre que quelque chose cloche. Eh bien, ce soir, c’est déjà l’heure de tourner la page. Les Bleus attaquent les qualifications pour le Mondial 2027 dès 20h30 face à la Belgique. Et franchement, ça sent la revanche dès le premier ballon.
Un match qui pèse déjà lourd dans la balance
Novembre, fenêtre FIBA, période toujours un peu étrange. Les clubs de NBA ne lâchent pas leurs joueurs en pleine saison régulière et, du coup, on se retrouve avec une équipe de France new look. Pas de Wembanyama, pas de Gobert, pas de Coulibaly. À la place ? Des gars qui ont faim, qui jouent en Europe et qui savent que chaque minute en bleu compte double quand les stars manquent à l’appel.
Et puis il y a lui. Andrew Albicy. Le petit meneur qui a décidé de remettre le maillot une dernière fois avant de tirer sa révérence internationale. À 35 ans, il revient pour deux matches, comme un cadeau d’adieu. Quand on sait à quel point il a été clutch par le passé, on se dit que Frédéric Fauthoux a peut-être trouvé la recette pour souder tout ce petit monde.
À quelle heure et sur quelle chaîne regarder le match ?
Simple et clair : coup d’envoi à 20h30 ce vendredi 28 novembre 2025. La rencontre est diffusée en direct et en exclusivité sur beIN Sports 1. Si vous n’avez pas l’abonnement, il reste toujours les bars sportifs ou les streaming entre amis (on ne jugera pas).
Petit conseil de vieux fan : commencez à vous installer dès 20h15. Les hymnes, les présentations, l’ambiance dans la salle… c’est tout ça qui fait monter la sauce avant le jump ball.
Pourquoi ce France-Belgique est plus qu’un simple match d’ouverture
Dans ce groupe, il y a la Finlande et la Hongrie aussi. Sur le papier, la Belgique fait figure de premier vrai test. Les Belgians arrivent sans trois cadres importants – Bako, Lecomte, Vanwijn – et ça change pas mal la donne. Mais attention, ils restent dangereux collectivement et ils jouent sans pression.
Côté français, l’objectif est limpide : prendre les six points possibles lors de cette fenêtre (Belgique puis Finlande). Parce que rattraper des points plus tard, quand les NBA boys seront peut-être là, c’est toujours plus compliqué que de creuser l’écart tôt.
« Si on veut aller au bout en 2028, il faut que tout le monde pousse dans le même sens dès maintenant. »
Frédéric Fauthoux, sélectionneur
Et quand le coach parle des JO 2028, on comprend que ces qualifs Mondial 2027 sont déjà un premier galop d’essai. Chaque victoire compte pour la confiance, pour le ranking FIBA, pour tout.
Andrew Albicy, la dernière danse qui peut tout changer
Parlons-en deux secondes d’Albicy. Le gars mesure 1m78, mais sur un terrain il paraît faire deux mètres quand il s’agit de défendre comme un chien ou de trouver la passe qui fait basculer un match. Il a annoncé que c’était fini après ces deux rencontres. Alors oui, il y aura de l’émotion. Et oui, ça peut transcender une équipe.
J’ai encore en tête son Euro 2013, ses JO 2016, ses passes laser. Le voir revenir, même pour deux petits matches, c’est comme retrouver un vieil ami qui sait exactement comment te faire gagner.
- Expérience énorme en compétitions internationales
- Leader vocal capable de recadrer tout le monde
- Tir extérieur toujours dangereux
- Défense agressive qui contamine les autres
Franchement, si les jeunes écoutent bien le maître ce soir, ça peut faire très mal à la Belgique.
Les absents qui font réfléchir
On va pas se mentir, voir une équipe de France sans ses NBA stars, ça fait toujours un petit pincement. Wembanyama en train de dominer la ligue là-bas, Gobert qui empile les rebonds… et nous, on doit faire sans. Mais c’est aussi ça le basket FIBA : apprendre à gagner avec ceux qui sont là.
Et puis soyons honnêtes, ça donne leur chance à des joueurs qu’on voit moins d’habitude. Des mecs qui crèvent l’écran en Betclic Élite ou en Eurocup et qui rêvent de montrer qu’ils ont le niveau international. Ce genre de fenêtre, c’est leur moment.
La Belgique, un voisin qu’il ne faut jamais sous-estimer
Les Belges, on les connaît bien. Ils ont progressé énormément ces dernières années. Même sans leurs trois cadres, ils ont des joueurs physiques, un coach qui sait faire jouer collectif et cette envie de faire mal aux gros quand l’occasion se présente.
Leur danger principal ? Le rebond offensif et les tirs à trois points en transition. Si la France laisse des secondes chances, ça peut vite devenir compliqué. Par contre, si les Bleus imposent leur rythme et leur défense, ça devrait passer.
Ce qu’il faut surveiller ce soir
- La capacité d’Albicy à organiser le jeu dès le début
- Le duel sous le panier (qui va dominer le rebond ?)
- Le pourcentage à trois points des deux côtés
- L’énergie défensive française en début de match
- Les minutes jouées par les jeunes pousses
Si trois de ces cinq points penchent du côté bleu, la victoire devrait être au rendez-vous. Sinon… ça risque de être plus tendu que prévu.
Et après ? La route vers 2027 et surtout 2028
Gagner ce soir, c’est bien. Prendre les six points de la fenêtre, c’est mieux. Mais dans le fond, tout le monde a déjà la tête tournée vers Los Angeles 2028. Ces matches-là servent à construire quelque chose de solide, à intégrer les jeunes, à créer une culture de victoire même quand les stars ne sont pas là.
Parce que oui, en 2028, on veut revoir Wembanyama, Gobert et compagnie sur le toit olympique. Et pour ça, il faut que le groupe France soit plus qu’une addition de talents : il faut une vraie équipe. Ce soir, c’est un petit bout de ce puzzle qui se met en place.
Alors rendez-vous à 20h30. Mettez vos maillots bleus, préparez les chips (ou les frites, on est contre la Belgique quand même), et venez supporter ces Bleus version 2.0. Ils ont peut-être moins de noms ronflants que d’habitude, mais ils ont du cœur. Et parfois, c’est largement suffisant.
Allez les Bleus !
