Vous souvenez-vous de ce sentiment quand les Bleues ont soulevé le trophée mondial il y a deux ans ? Ce frisson collectif, cette impression que rien ne pouvait les arrêter. Eh bien, ce soir, c’est reparti. L’équipe de France féminine de handball entre dans la danse au Mondial 2025, et le premier adversaire s’appelle la Tunisie. Un match d’ouverture qui, sur le papier, paraît déséquilibré… mais dans le sport, vous le savez comme moi, le papier ne joue jamais.
Alors oui, on parle des championnes du monde en titre, médaillées d’argent aux derniers Jeux olympiques, face à une sélection tunisienne qui n’a plus rien à voir avec celle qu’on croisait il y a dix ans. Allez, on se pose deux minutes, on prend un café (ou une bière selon l’heure à laquelle vous lirez ça), et on décortique tout ce qu’il faut savoir avant ce choc des continents.
Un début de tournoi qui sent déjà la poudre
21 heures précises, ce vendredi 28 novembre 2025. Notez-le dans votre agenda, bloquez votre soirée, prévenez belle-maman que le dîner sera reporté. C’est l’heure où les Bleues vont poser leurs valises dans ce Mondial co-organisé par plusieurs pays européens. Et pour une entrée en matière, on ne fait pas dans la dentelle : la Tunisie, quart de finaliste lors du dernier championnat d’Afrique, n’arrive pas en victime.
Je vous vois venir : « Mais attends, la Tunisie, c’est pas un petit poucet ? ». Pas vraiment. Leur génération actuelle est solide, physique, et surtout revancharde après avoir échoué de peu à se qualifier pour les derniers JO. Elles jouent libérées, sans pression. Le cocktail parfait pour créer la surprise. Souvenez-vous du match amical France-Sénégal il y a quelques années… On avait pris 10 buts d’avance et fini à +2. Le hand africain a grandi, vite.
Où et comment regarder le match ?
Pas de panique, vous n’aurez pas à pirater un flux douteux depuis un serveur islandais. Deux options claires et légales :
- TFX : en clair, gratuit pour tous, parfait pour regarder avec les potes ou en famille.
- beIN Sports 2 : l’intégrale des compétitions majeures, commentaires pointus et ralentis à foison.
Si vous êtes abonné beIN, je vous conseille la chaîne payante pour la qualité du son et des analyses. Mais franchement, voir les Bleues en clair sur TFX, c’est quand même un petit plaisir qu’on ne boude pas.
Les Bleues version 2025 : entre absences et renouveau
Cette équipe, c’est un peu le paradoxe ambulant. D’un côté, des cadres historiques manquent à l’appel. Laura Glauser sous les barres ? En pause. Chloé Valentini sur l’aile ? Blessée. Estelle Nze Minko, la capitaine qui porte l’équipe à bout de bras depuis des années ? En congé maternité. Ça fait beaucoup. Très beaucoup.
Mais – et c’est là que ça devient intéressant – Olivier Krumbholz a décidé de transformer ce qui aurait pu être un drame en opportunité XXL. La préparation ? Deux victoires nettes contre le Japon (36-22) et l’Angola (26-22). Des scores qui ne trompent pas. Les jeunes ont faim. Très faim.
« On a un groupe jeune, talentueux, et surtout très motivé. Les absentes nous manquent, bien sûr, mais celles qui sont là ont envie de prouver qu’elles appartiennent à cette équipe-là. »
– Un proche du staff tricolore
Parmi les nouvelles têtes, on surveillera particulièrement les performances de la pivot Oriane Ondono, la demi-centre Léna Grandveau ou encore l’ailière Mélanie Halter. Des joueuses qui évoluent déjà à très haut niveau en club et qui rêvent de marquer l’histoire en sélection.
La Tunisie, plus qu’un simple sparring-partner
Parlons-en de cette équipe tunisienne. Elles arrivent avec un collectif rodé, une gardienne qui monte en puissance et des ailières ultra-rapides. Leur style ? Physique, engagé, parfois à la limite. Exactement le genre de match où les Bleues peuvent se faire surprendre si elles tombent dans le piège de la suffisance.
Leur leader ? Fadia Omrani, capable de planter 10 buts un soir sur son aile gauche. Et puis il y a cette rage de vaincre propre aux équipes maghrébines quand elles affrontent la France. On se souvient encore du match de qualification olympique en 2024… Ça avait chauffé sévère.
Le contexte du groupe : attention aux pièges
Après la Tunisie, le programme ne rigole pas :
- Chine (un adversaire en reconstruction mais toujours imprévisible)
- Pologne (solide, physique, candidate aux quarts)
Prendre les 2 points contre la Tunisie, c’est bien. Les prendre largement, c’est mieux. Parce que la différence de buts peut compter à la fin de la phase de poules. Et croyez-moi, personne n’a envie de se retrouver à calculer les goal-averages à 2h du matin.
Mon pronostic (et pourquoi je tremble un peu)
Sur le papier, la France doit gagner de 8 à 12 buts. Réalité du terrain ? Je vois plutôt un +6/+8 assez laborieux. Les 20 premières minutes risquent d’être hachées, le temps que les Bleues trouvent leurs automatismes sans leurs cadres habituelles. Mais une fois lancées… attention ça peut faire très mal.
Et puis il y a cette statistique qui me hante : sur les 5 derniers matchs d’ouverture de Mondial ou JO, la France n’a gagné « largement » qu’une seule fois. Les débuts de tournoi, c’est jamais simple. Même quand tu es la meilleure équipe du monde.
Pourquoi ce match est plus important qu’il n’y paraît
Au-delà des deux points, c’est un test grandeur nature pour cette nouvelle génération. Montrer qu’on peut gagner sans les historiques, c’est envoyer un message fort au reste du monde. Norvège, Danemark, Pays-Bas… tout le monde regarde.
Et puis il y a l’histoire. L’équipe de France féminine n’a jamais réussi le doublé Mondial-JO-Mondial. Ce serait une première. Un exploit majuscule. Et tout commence ce soir, à 21h, face à cette Tunisie qui n’a rien à perdre.
Alors oui, je vais être devant ma télé. Oui, je vais probablement crier tout seul dans mon salon. Et oui, j’ai hâte. Parce que le handball féminin français, c’est bien plus qu’un sport aujourd’hui. C’est une aventure collective qui nous fait vibrer comme rarement.
Allez les Bleues. On y croit. Toujours.
Et vous, vous donnez combien d’écart ? Dites-le moi en commentaire, je suis curieux de savoir si je suis le seul à avoir le cœur qui bat déjà à 100 à l’heure…
