Vous souvenez-vous de ce quart de finale épique lors de la dernière CAN ? L’Angola avait surpris tout le monde en tenant tête aux grosses écuries avant de s’incliner de justesse. Deux ans plus tard, les Palancas Negras reviennent avec l’envie de faire encore mieux. Et franchement, avec le tirage qu’ils ont hérité, ça s’annonce passionnant.
Les Palancas Negras prêts à rugir au Maroc
La Coupe d’Afrique des Nations 2025 s’installe au Maroc, et l’Angola fait partie des équipes qui pourraient créer la surprise. Après avoir dominé leurs éliminatoires – terminant premiers devant des nations comme le Ghana –, ils abordent la compétition avec une certaine confiance. Leur surnom, Palancas Negras, vient d’une antilope rare et puissante, et c’est exactement l’image qu’ils veulent renvoyer : rapide, élégante, imprévisible.
Ce qui change cette année, c’est surtout le banc. Un technicien français expérimenté a pris les commandes récemment, apportant son savoir-faire acquis aux côtés de grands noms du football africain. On sent déjà que l’équipe gagne en maturité tactique.
Un groupe relevé mais jouable
Regardons les choses en face : le groupe de l’Angola n’est pas une promenade de santé. Ils tombent sur l’Égypte, sept fois vainqueure de la compétition, l’Afrique du Sud, toujours solide, et le Zimbabwe. Mais justement, c’est le genre de poule où une équipe en forme peut se qualifier sans trop de dommages.
L’Angola n’a jamais dépassé les quarts de finale dans son histoire – c’était en 2008, 2010 et 2023. Cette fois, l’objectif affiché est clair : au moins rééditer l’exploit, voire aller plus loin. D’après ce qu’on voit à l’entraînement et lors des derniers amicaux, ils ont les armes pour y parvenir.
Le calendrier des matchs sera crucial. Les Palancas Negras commenceront probablement par une rencontre abordable avant d’affronter les gros morceaux. Chaque point comptera, surtout que le Maroc, pays hôte, promet des stades pleins et une ambiance électrique.
La liste complète des joueurs sélectionnés
Le sélectionneur a dévoilé une liste équilibrée, mêlant expérience européenne et talents locaux. Beaucoup de joueurs évoluent à l’étranger, ce qui apporte une certaine qualité technique et physique.
Voici les gardiens retenus :
- Neblú, fidèle au championnat angolais
- Hugo Marques, autre valeur sûre locale
- Signori Antonio, qui porte les couleurs suisses
En défense, on retrouve un mélange intéressant :
- Clinton Mata, le leader lyonnais
- David Carmo, prêté en Espagne
- Kialonda Gaspar à Lecce
- Jonathan Buatu au Portugal
- Núrio Fortuna en Grèce
- Et plusieurs éléments solides comme Eddie Afonso ou Tô Carneiro
Au milieu, c’est là que l’Angola montre sa créativité :
- Fredy, toujours aussi précieux
- Show, qui apporte de la puissance
- Maestro et ses passes millimétrées
- Beni Mukendi ou Manuel Keliano pour la récupération
Devant, l’attaque fait saliver :
- Gelson Dala, buteur prolifique au Qatar
- Zito Luvumbo, la pépite de Cagliari
- Mabululu, dangereux en club
- M’Bala Nzola, connu en Italie
- Milson, Chico Banza, Randy Nteka… que du choix !
Cette liste montre bien l’évolution du football angolais. On n’est plus seulement sur des joueurs locaux ; la diaspora apporte un vrai plus.
Clinton Mata, le roc à suivre absolument
S’il y a un joueur qui symbolise cette nouvelle génération angolaise, c’est bien lui. Défenseur polyvalent, capable de jouer latéral ou central, Clinton Mata s’est imposé comme un élément indispensable dans son club français.
Né en Belgique, il a choisi l’Angola par fidélité familiale – son père a porté le maillot national. Après une longue absence en sélection, il est revenu en force ces derniers mois. Sa vitesse, son placement, son leadership : tout y est.
On sent qu’il apporte une vraie sérénité derrière. Avec lui, l’équipe peut se permettre de jouer plus haut.
À mon avis, il sera le patron de la défense angolaise. Face aux attaquants égyptiens ou sud-africains, sa capacité à lire le jeu sera déterminante. Et puis, voir un joueur de ce niveau défendre ces couleurs, ça donne une autre dimension à l’équipe.
Un sélectionneur qui connaît la recette du succès
Parlons du coach. Patrice Beaumelle n’arrive pas en terrain inconnu. Il a été l’adjoint lors de deux sacres historiques en CAN. Cette expérience, il la met au service des Palancas Negras depuis quelques mois seulement.
Son premier vrai test ? Un amical contre une grande nation sud-américaine, perdu mais avec des promesses. On a vu une équipe organisée, capable de tenir le ballon. C’est encourageant.
Ce qui me plaît chez lui, c’est qu’il ne révolutionne pas tout. Il s’appuie sur les forces existantes tout en apportant sa touche tactique. Résultat : une équipe plus équilibrée, moins dépendante des exploits individuels.
Les forces et les points d’interrogation
L’Angola a plusieurs atouts majeurs. D’abord, une défense renforcée par des joueurs d’expérience européenne. Ensuite, un milieu créatif capable de faire la différence. Enfin, une attaque variée avec des profils différents.
Mais il y a aussi des questions. La cohésion d’un groupe récent reste à prouver sur la durée d’une compétition. Et face aux cadors, l’expérience des grands rendez-vous peut manquer.
Personnellement, je pense que tout se jouera sur la gestion des matchs couperets. Si les Palancas Negras passent le premier tour, elles peuvent aller loin. Leur parcours en 2023 l’a prouvé : quand ils sont en confiance, ils deviennent très durs à manœuvrer.
Pourquoi l’Angola peut créer la surprise
Beaucoup d’observateurs placent l’Égypte favorite du groupe. C’est logique. Mais l’Angola a déjà montré qu’elle pouvait embêter les grandes nations. Leur style de jeu rapide, avec des transitions rapides, peut poser problème aux défenses plus statiques.
Et puis, il y a cette motivation supplémentaire : prouver que le quart de 2023 n’était pas un accident. Toute une nation attend ça. Les joueurs le sentent, le staff aussi.
Imaginez un peu : une qualification pour les demi-finales ? Ce serait historique. Pas impossible, quand on regarde la qualité individuelle et l’organisation collective qui se met en place.
Les autres joueurs qui pourraient briller
Bien sûr, Clinton Mata sera sous les projecteurs, mais il n’est pas seul. Gelson Dala, par exemple, reste un buteur redoutable. Zito Luvumbo, avec sa vitesse, peut faire mal à n’importe quelle défense.
En milieu, Fredy apporte cette expérience précieuse. Et que dire de M’Bala Nzola ? S’il retrouve son meilleur niveau, il peut faire très mal.
L’avantage de cette sélection, c’est la concurrence. Personne n’est assuré de sa place. Ça pousse tout le monde à se surpasser.
Vers un nouveau chapitre du football angolais ?
Ce qui est passionnant avec cette CAN 2025, c’est qu’elle pourrait marquer un tournant pour le football angolais. Longtemps dans l’ombre des grandes nations, l’Angola montre depuis quelques années qu’elle progresse.
Les infrastructures se développent, la formation aussi. Et avec des joueurs qui brillent en Europe, le vivier s’élargit. Cette compétition pourrait être le déclencheur d’une nouvelle ère.
En tout cas, une chose est sûre : les Palancas Negras ne viendront pas en touristes. Elles ont un coup à jouer, et elles le savent. Reste à transformer l’essai sur le terrain.
Alors, prêt à suivre cette aventure ? Personnellement, j’ai hâte de voir ce que cette équipe va proposer. Le football africain nous réserve toujours son lot de surprises, et l’Angola pourrait bien en être une belle cette année.
(Article mis à jour avec les dernières informations disponibles sur la sélection angolaise pour la CAN 2025)
