Il y a des histoires dans le football qui touchent au cœur, celles où la passion l’emporte sur les obstacles. Imaginez un club historique, au bord du gouffre, qui choisit de se relever grâce à l’engagement de ses anciens joueurs. C’est exactement ce qui se passe à Ajaccio, où l’AC Ajaccio, relégué au 7e échelon du football français, amorce une renaissance portée par des figures comme Andy Delort, Thomas Mangani et Riad Nouri. Ce projet, aussi audacieux qu’émouvant, redonne espoir à une communauté entière. Mais comment un club peut-il repartir de si loin avec autant d’ambition ?
Un Club au Bord de l’Abîme, un Nouveau Départ
L’été 2025 a été un cauchemar pour les supporters de l’AC Ajaccio. Relégation administrative, dépôt de bilan, liquidation judiciaire : le club corse a frôlé la disparition. Pourtant, au lieu de sombrer, il a choisi de se réinventer en Régional 2, le 7e niveau du football français. Ce n’est pas juste une question de survie, mais une volonté de redonner ses lettres de noblesse à un club qui a marqué l’histoire du football insulaire. À la barre, un nouvel entraîneur, Anthony Lippini, et une équipe dirigeante portée par des entrepreneurs locaux et des anciens joueurs.
Les gens ont perdu de l’amour pour le club, mais je suis convaincu que ça peut revenir vite.
– Un entraîneur passionné
Ce projet ne se contente pas de remettre le club sur les rails. Il s’agit de fédérer une communauté, de raviver l’identité corse et de prouver que même dans l’adversité, la passion peut triompher. Mais qui sont les artisans de cette renaissance ?
Des Anciens Joueurs au Cœur du Projet
Quand un club tombe aussi bas, il faut des figures charismatiques pour le relever. À Ajaccio, ce sont des anciens joueurs qui ont répondu à l’appel. Andy Delort, Thomas Mangani et Riad Nouri, tous trentenaires, ont décidé de remettre les crampons pour jouer en Régional 2. Ce n’est pas une blague : ces joueurs, qui ont connu la Ligue 1, vont fouler des terrains amateurs pour redonner vie à leur club de cœur. Delort, par exemple, revient à Ajaccio après une aventure à l’étranger, prêt à empiler les buts dans des stades loin des projecteurs de l’élite.
Mais ils ne sont pas seuls. D’autres figures, comme Benjamin André, capitaine d’un grand club français, et Vincent Marchetti, actuellement à Paris, s’impliquent dans la direction. Leur présence ne se limite pas à un soutien symbolique : ils apportent expérience, réseau et une vision pour l’avenir. J’ai toujours trouvé fascinant comment des joueurs, souvent critiqués pour leur détachement, peuvent montrer un tel attachement à leurs racines. Ça donne un côté humain au football, non ?
- Andy Delort : Attaquant de 33 ans, prêt à marquer en Régional 2.
- Thomas Mangani : Milieu de 38 ans, un leader sur et en dehors du terrain.
- Riad Nouri : Adjoint et joueur à 40 ans, un symbole de fidélité.
- Benjamin André : Conseiller stratégique depuis l’élite du football.
- Vincent Marchetti : Impliqué dans la direction pour fédérer les énergies.
Ces noms résonnent pour tout supporter corse. Ils incarnent un passé glorieux et un espoir de renouveau. Mais pourquoi s’impliquer dans un défi aussi risqué ?
Un Projet Fédérateur pour l’Île de Beauté
Ce qui rend ce projet unique, c’est son ambition de rassembler. L’AC Ajaccio ne veut pas seulement remonter les échelons sportifs, il veut redevenir un symbole pour la Corse. Anthony Lippini, l’entraîneur, insiste sur la nécessité de fédérer. Pour lui, il s’agit de reconnecter les supporters avec leur club, de leur redonner envie de vibrer. Et franchement, qui pourrait mieux incarner cet élan qu’un groupe d’anciens joueurs, nés ou formés sur l’île, qui reviennent pour la bonne cause ?
Il faut que les gens s’identifient à nouveau à notre équipe. C’est notre force.
– Un acteur clé du projet
Ce n’est pas juste une question de football. C’est une histoire de fierté locale. En Corse, le foot est plus qu’un sport : c’est une identité, un lien social, une façon de se rassembler. Lippini et son équipe veulent capitaliser sur cet héritage pour bâtir quelque chose de durable. Mais comment s’y prennent-ils concrètement ?
Une Stratégie à Plusieurs Niveaux
Le plan de l’AC Ajaccio repose sur plusieurs piliers. D’abord, il y a la direction, avec Michaël Torre, un entrepreneur local, à la présidence. Ensuite, le recrutement de joueurs expérimentés comme Delort, Mangani et Nouri, qui ne viennent pas juste pour jouer, mais pour encadrer les jeunes. Enfin, un investissement dans les infrastructures et la formation, avec des figures comme Cédric Avinel, qui s’occupe des U14 tout en étant prêt à jouer quelques matchs.
| Pilier | Action clé | Impact attendu |
| Direction | Présidence de Michaël Torre et implication d’anciens joueurs | Stabilité et vision à long terme |
| Équipe première | Recrutement de Delort, Mangani, Nouri | Expérience et attractivité |
| Formation | Encadrement par Avinel et autres | Développement des jeunes talents |
Ce mélange d’expérience et de jeunesse est une recette classique, mais qui pourrait bien fonctionner ici. L’idée est de poser des bases solides pour remonter, étape par étape, tout en évitant les erreurs du passé. Parce que, soyons honnêtes, la gestion passée du club a laissé des cicatrices, avec des enquêtes en cours pour des soupçons d’extorsion et d’escroquerie. Mais l’équipe actuelle semble déterminée à tourner la page.
Les Défis d’un Retour au Sommet
Repartir en Régional 2, c’est un peu comme gravir l’Everest en tongs. Les infrastructures sont limitées, les budgets serrés, et la concurrence, même à ce niveau, peut être rude. Pourtant, l’enthousiasme est là. Les entraînements ont repris, et l’équipe attire déjà l’attention. Mais il y a des questions qui restent en suspens. Comment gérer la pression des supporters, qui rêvent d’un retour rapide en Ligue 2 ? Et comment financer un projet aussi ambitieux sur le long terme ?
- Compétition : Même en Régional 2, la concurrence corse est féroce.
- Finances : Trouver des sponsors pour un club au 7e échelon est un défi.
- Engagement : Maintenir l’élan des supporters et des joueurs sur la durée.
Personnellement, je trouve ce défi fascinant. Il y a quelque chose de profondément inspirant dans l’idée de voir des joueurs de haut niveau redescendre en amateur par amour pour leur club. Mais il faudra du temps, de la patience, et peut-être un peu de chance pour que l’AC Ajaccio retrouve son lustre d’antan.
Une Renaissance Symbolique pour le Football Corse
Ce projet va au-delà du sport. En Corse, l’AC Ajaccio est plus qu’un club : c’est un étendard. Sa chute a été un coup dur pour l’île, mais sa renaissance pourrait devenir un symbole d’espoir. Les supporters, qui ont parfois perdu foi en leur équipe, commencent à revenir. Les noms de Delort, Mangani et Nouri résonnent comme une promesse : celle d’un club qui refuse de mourir.
Pour moi, l’ACA est bien plus qu’un club.
– Un joueur emblématique
Et si c’était ça, la magie du football ? Cette capacité à rassembler, à transcender les échecs, à redonner du sens à une communauté. L’AC Ajaccio, avec ses anciens joueurs et son nouvel élan, nous rappelle que le sport peut être une aventure humaine avant tout. Alors, est-ce que ce projet tiendra ses promesses ? Seul l’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : à Ajaccio, on n’a pas fini de vibrer.
Pourquoi Ça Nous Parle
Si cette histoire résonne, c’est parce qu’elle parle de résilience. Dans un monde du football où l’argent et les projecteurs dominent, voir un club repartir de zéro avec des joueurs qui jouent pour l’amour du maillot, ça change la donne. C’est une leçon pour tous les clubs en difficulté : avec du cœur et une vision, tout est possible. Et vous, qu’en pensez-vous ? Peut-on vraiment reconstruire un club à partir de rien ?
Pour l’instant, l’AC Ajaccio nous donne une raison d’y croire. Les entraînements battent leur plein, les supporters affluent, et les anciens joueurs sont prêts à mouiller le maillot. Cette saison en Régional 2 pourrait bien être le début d’une épopée. Et franchement, j’ai hâte de voir jusqu’où ils iront.
