Imaginez un peu : vous êtes au stade, l’ambiance est électrique, et soudain, un joueur s’élève dans les airs pour frapper le ballon d’une façon qui défie les lois de la gravité. C’est exactement ce qui s’est passé lors de ce match entre la Zambie et le Maroc à la CAN 2025. Et l’homme du moment ? Ayoub El Kaabi, ce buteur qui semble avoir un don particulier pour les gestes les plus fous.
Franchement, quand on parle de buts spectaculaires en Coupe d’Afrique des Nations, on pense souvent à des frappes de loin ou des dribbles endiablés. Mais là, El Kaabi nous offre quelque chose de rare, de presque poétique. Deux fois dans la même compétition, il nous sort un ciseau acrobatique qui laisse tout le monde bouche bée. Est-ce que c’est le nouveau roi des retours acrobatiques en Afrique ? En tout cas, il marque les esprits.
Ayoub El Kaabi, l’artiste des gestes improbables
Ce n’est pas tous les jours qu’un joueur reproduit presque à l’identique un geste aussi technique et risqué. Déjà face aux Comores, lors du match d’ouverture, El Kaabi avait ouvert son festival avec un retourné qui avait fait le tour des réseaux. Tout le monde se disait : « Wow, quel but pour lancer la CAN ! » Et puis, contre la Zambie, il remet ça. Comme si c’était facile.
Le scénario du match était pourtant bien parti pour le Maroc. Dès les premières minutes, l’attaquant de l’Olympiakos plante une tête plongeante imparable. 1-0, le ton est donné. Les Lions de l’Atlas dominent, et on sent que ça peut aller loin. Mais c’est à la 51e minute que tout bascule dans la magie pure.
Le moment où le stade retient son souffle
Un centre précis venu du milieu, Azzedine Ounahi qui lève la tête et trouve parfaitement son coéquipier. El Kaabi, seul au point de penalty, prend son envol. Il s’élève, tourne sur lui-même, et frappe le ballon avec une précision folle du pied gauche. Le geste est parfait, le ballon file en lucarne. Le stade explose… avant de retenir son souffle.
Parce que oui, il y a ce drapeau levé par l’assistant. Hors-jeu ? Le doute s’installe. Quelques minutes d’attente, la VAR entre en scène. Et puis, la validation. But accordé ! 3-0 pour le Maroc, qualification assurée pour les huitièmes, et un moment gravé dans les mémoires.
C’est vraiment un tueur devant les poteaux. Il est mobile et capable de mettre des buts très spectaculaires. Mais ce que j’ai surtout remarqué, c’est son relâchement dans le dernier geste. Il ne panique pas.
– Un ancien coéquipier qui l’a côtoyé
Cette citation résume bien ce qui fait la force d’El Kaabi. Ce calme olympien au moment décisif. Là où beaucoup forceraient ou rateraient, lui exécute avec une sérénité déconcertante.
D’où vient ce talent pour les acrobaties ?
Formé dans les rues de Casablanca, Ayoub El Kaabi a toujours eu ce sens du spectacle. Son passage par différents clubs marocains avant de exploser à l’international n’a fait que peaufiner ce don. On le compare parfois à des légendes pour sa capacité à marquer de façon inattendue.
Mais ce qui impressionne, c’est la répétition. Faire un beau ciseau, ok, ça arrive. En réussir deux dans la même compétition, et de cette qualité ? C’est autre chose. J’ai l’impression qu’il travaille ça à l’entraînement, qu’il visualise ces moments. Parce que sur le terrain, tout semble fluide, naturel.
- Un timing parfait dans les airs
- Une coordination exceptionnelle entre le corps et le ballon
- Une prise de risque calculée
- Et surtout, cette confiance absolue en son geste
Ces éléments font de lui un joueur à part. Dans une ère où le football est parfois trop formaté, ces éclairs de génie rappellent pourquoi on aime tant ce sport.
L’impact sur le parcours du Maroc
Avec ces performances, le Maroc envoie un message clair aux autres nations. Les Lions de l’Atlas ne sont pas là pour faire de la figuration. Qualifiés largement pour les huitièmes, ils montrent une solidité collective et des individualités qui peuvent faire la différence à tout moment.
El Kaabi n’est pas seul, bien sûr. Ounahi décisif sur les deux buts du match, une défense solide, et même des joueurs comme Achraf Hakimi qui entrent en cours de jeu pour apporter leur expérience. Mais c’est bien l’attaquant qui cristallise l’attention. Il devient co-meilleur buteur de la compétition, aux côtés d’autres stars de l’équipe.
On sent une dynamique positive. Le public à Rabat pousse derrière son équipe, le stade Prince Moulay Abdellah vibre. Et quand un joueur comme El Kaabi sort des gestes pareils, ça booste tout le monde.
Pourquoi ces buts marquent-ils autant les esprits ?
Dans le football moderne, les buts acrobatiques ont toujours une place spéciale. Ils transcendent les statistiques, les tactiques. Ils parlent directement à l’émotion. Et en Coupe d’Afrique, où la passion est décuplée, ces moments deviennent légendaires.
Je me souviens de certains gestes historiques dans cette compétition. Des volées improbables, des lobés géniaux. Mais deux ciseaux de cette qualité par le même joueur en si peu de temps ? C’est du jamais-vu, ou presque. Ça place El Kaabi dans une catégorie à part.
Et puis, il y a cette validation VAR qui ajoute du suspense. Ce petit moment de doute avant l’explosion de joie. Ça rend le tout encore plus intense.
Ce que ça dit du football africain actuel
La CAN 2025 montre un niveau en hausse constante. Des joueurs évoluant dans les plus grands clubs européens, une organisation impeccable, des stades pleins. Et des talents bruts qui émergent ou confirment.
Le Maroc, avec son mélange de joueurs locaux et expatriés, incarne bien cette évolution. On parle souvent du football marocain comme d’un des plus structurés du continent. Et des performances comme celles d’El Kaabi viennent le prouver sur le terrain.
- Une préparation physique au top pour réaliser ces gestes
- Une confiance collective qui libère les individualités
- Des infrastructures qui permettent de développer ces talents
- Et une culture du beau geste qui reste ancrée
Tout ça contribue à faire de cette CAN une édition mémorable. Et on n’est qu’en phase de groupes !
Vers une légende en construction ?
À ce rythme, Ayoub El Kaabi pourrait bien finir meilleur buteur de la compétition. Mais au-delà des chiffres, c’est son style qui marque. Ce mélange de puissance, de technique et d’instinct.
On a envie de le voir aller plus loin, affronter les grosses écuries en quarts, en demies. Parce que des joueurs comme lui, capables de sortir un geste décisif dans les moments chauds, peuvent changer le cours d’un tournoi.
Personnellement, je pense que cette CAN pourrait être celle de sa consécration. Il a déjà prouvé en club, maintenant sur la scène continentale avec son pays. Les prochaines rencontres vont être passionnantes à suivre.
En attendant, profitons de ces images qui tournent en boucle. Ces buts qui nous rappellent pourquoi le football reste le plus beau sport du monde. Des moments de pure magie, offerts par un joueur qui semble né pour ça.
Et vous, quel est votre plus beau souvenir de geste acrobatique en CAN ? El Kaabi vient-il de rentrer dans le panthéon ? Une chose est sûre : il nous fait rêver, et c’est déjà énorme.
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