Imaginez-vous au bord du terrain, le cœur battant, alors que l’équipe de France entame un match qui semble anodin sur le papier. Mais dès les premières minutes, tout bascule. Un but encaissé dès la 4e, et pourtant, une victoire finale 1-3. C’est ce qu’ont vécu les Bleus en Azerbaïdjan, un soir de novembre où les remaniements ont révélé des surprises inattendues.
J’ai suivi ce déplacement avec attention, et franchement, ça m’a rappelé pourquoi on adore le foot : imprévisible, même dans les qualifiers sans enjeu majeur. Les jeunes pousses ont eu leur chance, certains l’ont saisie, d’autres non. Allons droit au but avec les performances qui ont marqué cette soirée à Bakou.
Un Match Remanié Qui A Fini En Feu D’Artifice
Didier Deschamps avait promis du turnover, et il n’a pas menti. Presque une équipe B alignée, avec des premières et des titulaires inhabituels. Le résultat ? Une entame catastrophique, mais une domination progressive qui a mené à trois points précieux pour clore les qualifications au Mondial 2026.
Ce qui m’a frappé, c’est la résilience. Perdre les pédales dès le coup d’envoi, puis renverser la vapeur, ça dit beaucoup sur le mental du groupe. Même sans stars, les Bleus ont montré qu’ils savent grinder une victoire. Mais voyons ça de plus près, joueur par joueur.
Le Gardien : Une Première Timide Pour Chevalier
Première cape pour le portier parisien, et quel baptême du feu ! Il encaisse sur le seul tir cadré adverse dès la 4e minute. Dur à avaler, mais honnêtement, pas grand-chose à se reprocher sur l’action. Son jeu au pied a parfois fait grincer des dents en première période, avec des relances hasardeuses.
Néanmoins, il s’est repris par la suite. Quelques arrêts solides, une présence rassurante. Note : 4,5/10. Pas catastrophique, mais room for improvement, comme on dit. À revoir pour gagner en confiance.
Une entrée en matière compliquée, mais il n’a pas coulé. C’est déjà ça pour une première.
Comparé à d’autres gardiens habituels, il manque encore de cette aura qui impose le respect. Mais à son âge, c’est normal. L’expérience viendra avec les matchs.
La Défense : Gusto, Le Moteur À Droite
Titularisé à droite, Malo Gusto a été une bouffée d’air frais. Remuant, inspiré, il a multiplié les montées. Défensivement solide, offensivement dangereux. C’est lui qui a dynamisé le flanc droit toute la soirée.
Ses centres précis, ses dribbles audacieux : un régal. Note haute méritée, disons 7/10. L’aspect le plus intéressant ? Sa capacité à combiner avec les milieux. Ça fluidifie tout.
- Montées incessantes
- Interceptions clés
- Centres dangereux
- Énergie communicative
À gauche, c’était plus discret. Le latéral a souffert en début de match, mais s’est repris. Globalement, la défense a tenu bon après le choc initial. Pas de panique, juste de l’ajustement.
Les centraux ? Solides, sans fioritures. Ils ont géré les rares contres azéris avec autorité. Une mention pour leur placement, qui a évité plus de frayeurs.
Le Milieu : Akliouche Et Zaïre-Emery Au Commandement
Maghnes Akliouche, quel but ! Son premier en bleu, une frappe pure qui a égalisé. Créatif, technique, il a illuminé le milieu. Titulaire surprise, il a justifié la confiance. Note : 7,5/10.
Zaïre-Emery, encore une fois titulaire, a apporté de la stabilité. Récupérations, passes verticales : il dicte le tempo. À 19 ans, c’est impressionnant. 6,5/10, avec marge.
Les jeunes prennent la relève, et ça fait plaisir à voir.
– Un observateur attentif
Le milieu remanié a mis du temps à trouver ses marques. Pressing haut inexistant au début, puis domination totale. Les stats parlent : plus de 60% de possession en seconde période.
J’ai remarqué que les transitions rapides ont fait la différence. Dès qu’ils ont accéléré, les espaces se sont ouverts. Une leçon pour les prochains matchs.
L’Attaque : Ekitike, La Déception Du Soir
Hugo Ekitike, titularisé en pointe, a déçu. Peu de mouvements, duels perdus, occasions manquées. Invisible par moments. Note : 4/10. Clair qu’il n’a pas saisi sa chance.
Pourquoi tant de déchet ? Manque de rythme, peut-être. Ou pression de la première. En tout cas, ça interroge sur sa place dans le groupe.
Si vous ne lisez pas le journal, vous n'êtes pas informé. Si vous lisez le journal, vous êtes mal informé.
