Imaginez un instant : vous êtes sur la pelouse, le soleil couchant africain baigne le stade d’une lumière dorée, et un trophée scintille au loin. C’est un peu l’image qui vient en tête quand on parle du Ballon d’Or africain. Cette récompense, elle ne couronne pas seulement un joueur, elle célèbre toute une continent qui vibre au rythme du football. Et pour 2025, la liste des dix finalistes vient de tomber. Parmi eux, un nom résonne particulièrement fort : Achraf Hakimi. Le Marocain, déjà sixième au Ballon d’Or mondial, pourrait bien transformer l’essai sur la scène continentale.
Moi, je me souviens encore de ses accélérations folles en Coupe du Monde 2022. Ce gars-là, il ne court pas, il fuse. Et aujourd’hui, il se retrouve en pole position pour un titre qui pèse lourd dans le cœur des supporters africains. Mais attention, la concurrence est rude. Très rude même. Alors, qui sont ces dix gladiateurs du ballon rond ? Et surtout, qui a ses chances ? Accrochez-vous, on plonge dans le vif du sujet.
Le Ballon d’Or Africain 2025 : Une Édition Sous Haute Tension
Cette année, la Confédération africaine a dévoilé sa shortlist avec un timing parfait : juste après la cérémonie mondiale, histoire de maintenir la pression. Dix noms, dix parcours, dix histoires qui se croisent sur les terrains d’Europe et d’Afrique. Et franchement, quand on voit la qualité du plateau, on se dit que le jury va transpirer.
Le principe ? Simple. On récompense le meilleur joueur africain de l’année civile. Performances en club, en sélection, impact global : tout compte. Et cette fois, le Marocain du PSG part avec une longueur d’avance. Mais avant de crier victoire, regardons de plus près ses adversaires. Parce que oui, il y en a qui ont des arguments en béton.
Achraf Hakimi : Le Lion Qui Rêvait Plus Grand
Commençons par lui, évidemment. Achraf Hakimi, 26 ans, latéral droit du Paris Saint-Germain. Déjà, rien que le CV impressionne. Mais en 2025 ? Il a franchiné un cap. Défenseur ? Oui. Mais aussi relayeur, buteur, leader. J’ai vu des matchs où il portait littéralement son équipe sur les épaules.
Prenez la Ligue des Champions : ses courses de 40 mètres, ses centres millimétrés, ses frappes enroulées. Et avec le Maroc ? Il reste le pilier des Lions de l’Atlas, ceux qui ont fait trembler l’Espagne et qui préparent la Coupe du Monde 2026 avec ambition. Sixième au Ballon d’Or mondial, c’est pas rien. Ça veut dire que le monde entier le regarde.
Il a tout : vitesse, technique, mental. S’il gagne, ce sera mérité. Mais il faudra être constant jusqu’au bout.
– Un observateur averti du football africain
Et puis, il y a cette petite phrase qu’il avait lâchée après la cérémonie mondiale : « Je méritais mieux. » Pas de l’arrogance, non. De la confiance. Le genre de confiance qui pousse un joueur à se surpasser. Et franchement, je trouve ça rafraîchissant dans un milieu parfois trop policé.
Mohamed Salah : L’Éternel Favori
Parlons maintenant de l’éléphant dans la pièce : Mohamed Salah. L’Égyptien, déjà double lauréat (2017, 2018), reste une machine à statistiques. Quatrième au Ballon d’Or mondial cette année, il a encore marqué, dribblé, créé. À Liverpool, il est plus qu’un joueur : c’est un symbole.
Mais 2025 a été particulier pour lui. Moins de buts qu’à l’accoutumée ? Peut-être. Mais toujours cette influence décisive dans les grands matchs. Et avec l’Égypte, il porte les espoirs d’un peuple entier. S’il remporte un troisième trophée, il entrera dans l’histoire. Définitivement.
- Points forts : régularité, leadership, aura internationale
- Points faibles : une saison en club légèrement en deçà de ses standards habituels
- Chances : très élevées, mais pas garanties
Entre Hakimi et Salah, c’est plus qu’une rivalité sportive. C’est Maghreb contre Machrek, nouvelle génération contre icône établie. Et ça, ça pèse dans le vote.
Serhou Guirassy : La Surprise Qui Monte
Et puis, il y a lui. Serhou Guirassy. L’attaquant guinéen qui a explosé en Bundesliga. Des buts en rafale, une présence physique impressionnante, une finition clinique. Parti de Ligue 1, il a gravi les échelons à une vitesse folle. Et en 2025, il est devenu incontourné pour son club.
Ce qui impressionne ? Sa régularité. Peu importe l’adversaire, il marque. Et avec la Guinée, il commence à peser lourd. S’il continue sur cette lancée, il pourrait créer la surprise. Voire voler la vedette aux deux favoris.
Petite confidence : j’ai suivi quelques-uns de ses matchs cette saison. Le gars a une détente sèche, une frappe de mule, et une intelligence de jeu rare pour un attaquant de sa taille. S’il gagne, personne ne criera au scandale.
Les Sept Autres : Des Outsiders à Ne Pas Sous-Estimer
Maintenant, zoom sur les sept autres. Parce qu’en football, les surprises existent. Et cette liste en regorge.
Frank Anguissa d’abord. Le Camerounais, milieu infatigable de Naples. Il court, il récupère, il relance. Un métronome. Sans lui, son équipe perdrait beaucoup en intensité.
Ensuite, Fiston Mayele. Le Congolais qui cartonne en Afrique avec son club. Des buts, des dribbles, de la folie. Moins médiatisé, mais diablement efficace.
Denis Bouanga, le Gabonais. Ailier explosif en MLS, il a empilé les buts et les passes décisives. Outre-Atlantique, on le surnomme déjà le « nouveau Aubameyang ».
Oussama Lamlioui, autre Marocain. Moins connu, mais précieux dans son championnat. Un joker qui pourrait peser dans les votes nationaux.
Victor Osimhen. Le Nigérian de Naples. Blessures, concurrence, mais quand il joue, il marque. Un talent brut.
Et enfin, les deux Sénégalais : Iliman Ndiaye et Pape Matar Sarr. Jeunes, talentueux, prometteurs. Peut-être pas pour cette année, mais pour bientôt.
| Joueur | Nationalité | Club | Poste | Atout majeur |
| Achraf Hakimi | Maroc | PSG | Latéral droit | Polyvalence |
| Mohamed Salah | Égypte | Liverpool | Ailier | Régularité |
| Serhou Guirassy | Guinée | Bundesliga | Attaquant | Efficacité |
| Frank Anguissa | Cameroun | Naples | Milieu | Intensité |
| Fiston Mayele | Congo | Afrique | Attaquant | Explosivité |
Ce tableau, il résume bien la diversité. On a de tout : des stars mondiales, des révélations, des joueurs de l’ombre qui brillent par leur constance.
Les Grandes Absences : Qui Manque à l’Appel ?
Maintenant, parlons des absents. Parce qu’en football, ce qui n’est pas dit est parfois aussi important que ce qui l’est.
Ademola Lookman, vainqueur l’an dernier ? Aux abonnés absents. Une saison en demi-teinte, sans doute. Dommage, il avait marqué les esprits.
Et puis, les Algériens. Aucun représentant. Pourtant, certains joueurs ont brillé en club. Manque de visibilité ? Choix du jury ? Mystère.
Omar Marmoush, l’Égyptien de Manchester City ? Pas retenu. Bryan Mbeumo non plus. Des choix qui font débat. Et qui rappellent que ce genre de liste, c’est aussi une question de timing, de forme du moment, de lobbying parfois.
- Lookman : tenant du titre, mais saison irrégulière
- Mbeumo : transféré, mais pas encore décisif
- Aït-Nouri : brillant, mais pas assez médiatisé
- Marmoush : arrivée récente, impact limité pour l’instant
Ces absences, elles disent beaucoup sur la sélectivité du processus. Et elles ouvrent la porte à des joueurs peut-être moins attendus.
Comment est Choisi le Vainqueur ? Le Processus Dévoilé
Vous vous demandez peut-être : mais qui vote ? Comment ça marche ? Eh bien, c’est un mélange savant.
Il y a les sélectionneurs, les capitaines des équipes nationales, des journalistes, des experts. Chacun a sa voix. Et chaque voix compte. Pas de favoritisme officiel, mais on sait que les performances en sélection pèsent lourd.
Exemple : un joueur qui brille en club mais rate avec son pays ? Ça peut coûter cher. À l’inverse, un leader en sélection peut compenser une saison moyenne en club.
Et cette année, avec la Coupe du Monde 2026 qui se profile, les matchs des éliminatoires vont compter. Beaucoup. Hakimi, Salah, Guirassy : tous ont intérêt à porter leur équipe.
Ligue 1 et Football Africain : Un Lien Indéfectible
Un détail qui m’a marqué : sur les dix nommés, sept ont joué en Ligue 1. Sept ! Hakimi bien sûr, mais aussi Guirassy, Ndiaye, et d’autres avant eux. Le championnat français, c’est un peu la nursery du talent africain.
Pourquoi ? Parce qu’il offre du temps de jeu, de la visibilité, un tremplin vers les gros clubs. Et les recruteurs le savent. Résultat : la Ligue 1 exporte, forme, révèle.
Et ça, c’est une fierté. Pas seulement pour le football français, mais pour tout le continent. Parce que derrière chaque joueur nommé, il y a un parcours, une histoire, souvent partie de rien.
Pronostic : Qui Va Gagner ?
Allez, on y vient. Le moment où je me mouille. Personnellement ? Je vois trois scénarios.
Scénario 1 : Hakimi sacrifié. Il a tout pour gagner. Saison complète, impact en club et en sélection, aura mondiale. S’il maintient le rythme, c’est lui.
Scénario 2 : Salah en patron. S’il termine l’année en feu avec Liverpool et l’Égypte, son palmarès parlera. Troisième titre ? Possible.
Scénario 3 : Guirassy, l’outsider. S’il continue à empiler les buts et que la Guinée surprend, pourquoi pas ? Le football aime les belles histoires.
Le Ballon d’Or africain, ce n’est pas seulement un trophée. C’est un message. À la jeunesse. Au continent. À l’avenir.
Et ce message, quel qu’il soit, sera fort. Parce que derrière le vainqueur, il y aura des millions de gamins qui rêvent, ballon au pied, sous le soleil africain.
Et Après ? L’Impact d’un Sacre
Gagner le Ballon d’Or africain, ce n’est pas anodin. C’est une reconnaissance. Un passeport. Une pression aussi.
Regardez les anciens lauréats : Salah, Mané, Aubameyang. Tous ont franchi un cap après. Visibilité, contrats, responsabilités. Le vainqueur 2025 entrera dans cette lignée.
Et pour le perdant ? Pas de drame. Être dans les dix, c’est déjà énorme. Ça ouvre des portes. Ça motive. Ça pousse à faire mieux.
Moi, je crois que cette édition 2025 va marquer un tournant. Avec la Coupe du Monde à l’horizon, le football africain est en train de vivre une nouvelle ère. Plus compétitif. Plus ambitieux. Plus uni.
Alors, qui soulèvera le trophée en décembre ? Hakimi ? Salah ? Guirassy ? Ou un outsider ? Une chose est sûre : le spectacle est lancé. Et on n’a pas fini d’en parler.
En attendant, une question me trotte dans la tête : et si le vrai gagnant, c’était le football africain lui-même ? Parce que dix joueurs de ce niveau, sur une seule liste, c’est la preuve que le continent regorge de talents. Et ça, c’est la plus belle des victoires.
