Vous êtes sur le terrain, vous donnez tout pendant 90 minutes, vous rentrez fatigué mais satisfait… et là, bam. Votre maison est sens dessus dessous et vos objets les plus précieux ont disparu. C’est exactement ce qui est arrivé à Jamie Vardy dimanche soir.
Franchement, quand j’ai lu l’info, j’ai eu un petit pincement au cœur. Parce que Vardy, à 38 ans, c’est un peu le symbole du rêve anglais devenu réalité : ouvrier, non-league, champion avec Leicester, et maintenant baroudeur en Serie A. Et voilà que même lui n’échappe pas à cette malédiction qui touche trop de footballeurs.
Un cambriolage minutieusement préparé
Les faits sont simples et glaçants à la fois. Pendant que Jamie Vardy disputait l’intégralité du match Cremonese – AS Rome (0-0), au moins trois individus ont forcé une fenêtre de sa villa située à Salò, sur les rives du lac de Garde. Ils savaient manifestement que la maison était vide.
Ils n’ont pas fait dans le détail : montres de luxe, bijoux, liquide. Le préjudice est estimé à 100 000 euros. Autant dire que ça fait mal, même pour un joueur qui a gagné gros durant sa carrière.
Ce qui choque le plus, c’est le timing parfait. Les voleurs ont clairement surveillé les habitudes de la famille. Match à domicile, femme et enfants absents… Tout était calculé. On n’est plus dans le cambriolage d’opportunité, mais dans l’opération quasi militaire.
Le lac de Garde, paradis… jusqu’à un certain point
Beaucoup de joueurs étrangers choisissent cette région pour sa beauté et sa discrétion relative. Villas sublimes, vue imprenable, calme apparent. Sauf que le calme attire aussi les prédateurs.
Le coin est devenu ces dernières années une destination prisée des footballeurs évoluant en Italie. Mais du coup, les bandes spécialisées savent exactement où chercher. Un peu comme Marbella en Espagne ou la Côte d’Azur il y a dix ans.
Quand vous achetez une maison de rêve, vous n’imaginez pas qu’elle va devenir une cible prioritaire pour des pros du cambriolage.
Une série qui n’en finit plus
Et le pire, c’est que Vardy est loin d’être un cas isolé. Rappelez-vous :
- Raheem Sterling, cambriolé chez lui en Angleterre pendant qu’il était en sélection
- Gianluigi Donnarumma et sa compagne attachés au PSG il y a quelques années
- Angel Di Maria, Thiago Silva, Marquinhos… la liste est interminable au Paris Saint-Germain
- Alessandro Bastoni (Inter Milan) il y a à peine quelques semaines
- Même João Cancelo agressé à son domicile avec sa famille présente
On parle là de joueurs qui gagnent des millions, qui ont des systèmes de sécurité dernier cri, et pourtant… Ça passe. C’est dire le niveau d’organisation de certaines bandes.
Pourquoi les footballeurs sont-ils des cibles idéales ?
D’abord, l’argent. Évidemment. Une seule montre peut valoir 50 000 €. Un butin rapide, facile à écouler sur le marché noir.
Ensuite, la visibilité. On sait exactement quand ils jouent, quand ils sont en déplacement, quand ils postent (ou pas) sur Instagram. Les calendriers sont publics, les réseaux sociaux donnent des indices.
Et puis, il y a ce côté « symbole ». Voler un footballeur célèbre, c’est un peu un trophée pour certains malfrats. Une forme de revanche sociale dégueulasse, mais réelle.
Les solutions existent… mais sont-elles suffisantes ?
Beaucoup de joueurs ont renforcé leur sécurité depuis quelques années :
- Gardiens 24h/24 dans certains quartiers
- Chiens dressés
- Caméras avec IA et reconnaissance faciale
- Panic rooms
- Coordination avec la police locale
Malgré tout, ça continue. Parce que les bandes évoluent aussi. Elles utilisent des brouilleurs, des drones de surveillance, elles étudient les itinéraires des agents de sécurité.
Certains clubs commencent à proposer des formations « sécurité personnelle » à leurs joueurs étrangers. D’autres mettent en place des groupes WhatsApp avec la police pour signaler tout comportement suspect autour des domiciles.
Et Vardy dans tout ça ?
À 38 ans, l’Anglais vit probablement son dernier grand défi sportif. Deux buts en huit matchs avec Cremonese, pas mal pour un « vieux » qui découvre la Serie A.
Mais là, forcément, le moral doit en prendre un coup. Rentrer chez soi après un match et découvrir ça… Ça laisse des traces. Pas seulement financières.
On imagine que la famille va vouloir déménager, ou au minimum renforcer drastiquement la sécurité. Peut-être même rentrer en Angleterre plus tôt que prévu ? L’avenir nous le dira.
Ce que ça nous dit de notre société
Au-delà du fait divers, il y a quelque chose de profondément dérangeant. On célèbre ces joueurs, on les met sur un piédestal, et en parallèle, certains les voient uniquement comme des proies.
C’est le revers de la gloire 2.0 : plus vous brillez, plus vous devenez une cible. Et les réseaux sociaux, qui permettent de vivre le rêve par procuration, donnent aussi les clés de la maison aux mauvaises personnes.
Triste époque où même un mec comme Vardy, qui a bossé toute sa vie pour arriver là, ne peut pas profiter tranquillement de sa réussite.
Espérons que l’enquête aboutisse rapidement et que les responsables soient arrêtés. Parce que là, ça commence à faire beaucoup. Trop, même.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Les joueurs devraient-ils être mieux protéger leur vie privée ? Ou est-ce à la société de mieux protéger ceux qui nous font rêver chaque week-end ?
En attendant, bon courage à Jamie et sa famille. Le football, c’est beau. Mais parfois, la réalité rattrape cruellement le rêve.
