Imaginez-vous un instant. Il est 4 heures du matin, Paris dort encore, et quatre hommes viennent de faire ce que personne n’avait osé depuis des décennies : pénétrer au cœur du Louvre pour voler les joyaux de la Couronne de France. Pas une copie, pas un tableau : les vrais diamants qui ont brillé sur la tête des rois. Quand j’ai appris la nouvelle de la quatrième interpellation ce matin, j’avoue, un frisson m’a parcouru. Ce n’est plus seulement un fait divers, c’est presque un film qui se déroule sous nos yeux.
Le dernier pion du commando enfin neutralisé
Ce mardi 25 novembre, en région parisienne, les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme ont mis la main sur l’homme que tout le monde attendait. Le quatrième. Celui qui manquait à l’appel depuis plus d’un mois. Un individu déjà connu des services de police, originaire comme les trois autres d’Aubervilliers ou des environs. La boucle semble bouclée… ou presque.
Parce que, soyons honnêtes, l’essentiel reste introuvable : les bijoux eux-mêmes. Ces pièces uniques, serties de pierres historiques, valent officiellement près de 90 millions d’euros. Mais leur valeur sentimentale et patrimoniale ? Inestimable. On parle là du patrimoine de toute une nation.
Retour sur une nuit qui a fait trembler le monde de l’art
Revenons au 19 octobre dernier. Les caméras de surveillance, que certains ont eu la chance de visionner, sont glaçantes d’efficacité. Un camion avec nacelle se gare discrètement. Deux hommes montent, percent le toit vitré de la galerie d’Apollon, descendent en rappel comme dans un blockbuster. Trois minutes et cinquante-deux secondes plus tard, ils repartent avec le trésor sous le bras. Les deux complices dehors assurent la fuite à scooter. Le tout en plein Paris.
Franchement, quand on voit les images (même floutées), on se demande comment c’est possible en 2025. Le Louvre, c’est quand même le musée le plus visité au monde, avec une sécurité censée être blindée. Et pourtant.
« C’était un coup préparé depuis longtemps, avec du matériel professionnel et une connaissance parfaite des lieux. »
Un enquêteur proche du dossier
Qui sont ces quatre hommes ?
Les trois premiers arrêtés rapidement grâce à l’ADN avaient déjà donné une idée du profil : des spécialistes du casse à l’italienne, du genre qui préfère la disqueuse au flingue. Le quatrième, interpellé ce matin, complétait visiblement l’équipe technique. Reste à savoir qui a piloté l’opération en amont.
- Deux hommes dans la galerie (les « grimpeurs »)
- Un pilote de scooter pour la couverture extérieure
- Et maintenant le quatrième, probablement le second pilote ou l’homme chargé de la logistique immédiate
Tous liés à la Seine-Saint-Denis, tous connus pour des faits de banditisme. Mais rien, absolument rien, qui laissait présager qu’ils s’attaqueraient un jour au saint des saints.
Les joyaux ont disparu… mais où ?
C’est là que ça devient passionnant. Un mois après, pas l’ombre d’un diamant sur le marché noir. Aucun receleur n’a été approché, aucune pierre n’a refait surface. C’est extrêmement rare pour un butin de cette taille.
Plusieurs hypothèses circulent dans les milieux spécialisés :
- Le trésor est déjà à l’étranger, dans un pays où les contrôles sont plus souples
- Il est caché en attente d’un « refroidissement » de plusieurs années
- Un commanditaire très haut placé a déjà pris possession des pièces pour une collection privée (l’hypothèse qui fait le plus parler)
Personnellement, je penche pour la troisième. Des joyaux pareils, on ne les revend pas au coin de la rue. On les garde, on les admire en secret. C’est le rêve ultime de certains collectionneurs prêts à tout.
Et la sécurité du Louvre dans tout ça ?
Impossible de ne pas poser la question. Comment un camion avec nacelle a-t-il pu stationner aussi longtemps sans alerter personne ? Pourquoi l’alarme de la galerie d’Apollon n’a-t-elle pas fonctionné plus tôt ? Depuis le casse, plusieurs galeries ont été fermées « pour raisons de sécurité ». Traduisez : on colmate les brèches en urgence.
On apprend aussi que la nacelle avait été louée sous une fausse identité, puis rendue tranquillement à son propriétaire après le coup. Le culot absolu.
Un casse qui entre déjà dans la légende
Dans l’histoire des grandes affaires criminelles françaises, celui-ci va laisser une trace. On le comparera au vol de la Joconde en 1911, au braquage de la Banque de France dans les années 80, ou encore à l’affaire du Carlton à Cannes. Mais là, on touche au symbole national.
Ce qui me frappe le plus, c’est la rapidité d’exécution. Moins de quatre minutes pour un casse qui restera dans les annales. Ça force presque le respect, même si évidemment on ne cautionne pas.
Et maintenant ?
L’enquête se concentre désormais sur la recherche des bijoux et surtout sur l’identification d’éventuels commanditaires. Car quatre exécutants, aussi doués soient-ils, n’ont pas monté ça tout seuls. Il y a forcément quelqu’un au-dessus. Un financier ? Un collectionneur ? Un réseau international ? Les prochains mois vont être passionnants à suivre.
En attendant, les joyaux de la Couronne restent portés disparus. Et quelque part, dans une cache secrète, brillent peut-être encore les diamants qui ont vu passer Louis XIV, Napoléon et tous les autres. L’histoire n’est pas finie.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Les bijoux referont-ils surface un jour ? Ou vont-ils rejoindre la liste des trésors perdus à jamais ?
(Article mis à jour le 25 novembre 2025 – l’enquête est en cours et de nouveaux éléments pourraient apparaître dans les prochaines heures)
