Dimanche dernier, sous le soleil brûlant du Texas, le Grand Prix des États-Unis a encore une fois fait vibrer les fans de Formule 1. Assis devant mon écran, je ne pouvais m’empêcher de ressentir cette montée d’adrénaline lorsque les moteurs ont rugi au départ. Mais ce week-end, ce n’était pas seulement une question de vitesse ou de dépassements audacieux : le classement des constructeurs, ce graal des écuries, a pris une tournure fascinante. Avec McLaren déjà couronné, la bataille pour la deuxième place entre Ferrari, Red Bull et Mercedes est devenue le véritable feuilleton de cette fin de saison 2025. Alors, qui a marqué des points, qui a trébuché, et que nous réserve la suite ? Plongeons dans l’analyse de ce week-end texan qui a tout changé.
Un Grand Prix des États-Unis Plein de Rebondissements
Le Circuit des Amériques (COTA) à Austin n’a jamais déçu en termes de spectacle, et cette édition 2025 n’a pas fait exception. Entre la course sprint du samedi et le Grand Prix du dimanche, les écuries ont dû jongler avec des stratégies complexes, des incidents en piste et des performances inattendues. Ce qui m’a marqué, c’est l’intensité de la lutte entre les trois écuries qui se disputent la place de dauphin derrière l’intouchable McLaren. Mais avant de plonger dans les détails, prenons un instant pour comprendre pourquoi ce classement des constructeurs est si crucial.
Le classement des constructeurs, c’est bien plus qu’un trophée. C’est une question de prestige, mais aussi de gros sous pour les écuries.
– Un analyste du sport automobile
En effet, une meilleure position au classement signifie des revenus plus élevés grâce aux droits commerciaux de la Formule 1. Chaque point compte, et ce week-end, certaines équipes ont su tirer leur épingle du jeu mieux que d’autres.
McLaren : Le Géant Incontesté de 2025
Commençons par l’éléphant dans la pièce : McLaren. L’écurie britannique a scellé le titre des constructeurs dès le Grand Prix de Singapour, et franchement, qui peut leur en vouloir ? Avec 678 points au compteur après Austin, ils dominent outrageusement la saison. Leur constance est presque effrayante : des stratégies affûtées, des voitures fiables et des pilotes – Oscar Piastri et Lando Norris – qui se complètent à merveille. Mais ce week-end, même s’ils n’avaient plus rien à prouver, ils ont continué à impressionner. Pourquoi une telle domination ?
- Fiabilité mécanique : Les monoplaces McLaren ont évité les pannes majeures cette saison.
- Stratégie d’équipe : Les arrêts aux stands et les choix de pneus ont souvent été parfaits.
- Pilotes en forme : Piastri et Norris ont rarement commis d’erreurs, même sous pression.
Pourtant, à Austin, McLaren a connu un accrochage entre ses deux pilotes lors de la course sprint, ce qui a ouvert la porte à un certain Max Verstappen. Cet incident, bien que mineur, montre que même les meilleurs ne sont pas à l’abri d’un faux pas. Mais pour l’instant, McLaren reste intouchable.
Ferrari : La Scuderia en Embuscade
Passons à Ferrari, l’écurie qui fait battre le cœur des Tifosi. Ce week-end, la Scuderia a signé une performance remarquable, marquant 27 points grâce à un podium de Charles Leclerc et une solide quatrième place de Lewis Hamilton. Personnellement, voir Hamilton égaler son meilleur résultat de la saison m’a donné des frissons. Ce pilote, même dans une nouvelle équipe, prouve qu’il reste une légende. Mais ce qui rend Ferrari si dangereux, c’est leur régularité croissante.
Leur monoplace, bien qu’un poil moins rapide que celle de Red Bull dans certaines conditions, excelle dans la gestion des pneus et les circuits techniques comme le COTA. Avec 334 points au classement, ils ne sont qu’à sept unités de Mercedes et trois de Red Bull. La question que je me pose : Ferrari peut-elle renverser la vapeur d’ici la fin de la saison ?
Ferrari semble avoir trouvé un rythme qui pourrait faire mal à ses rivaux d’ici Abu Dhabi.
Red Bull : Verstappen Porte l’Équipe
Red Bull, de son côté, a brillé grâce à la victoire éclatante de Max Verstappen. Ce type est une machine ! Sa pole position et sa domination lors de la course sprint et du Grand Prix ont rapporté 31 points à l’écurie autrichienne. Mais il y a un hic : Yuki Tsunoda, septième, a été moins percutant. Si Red Bull veut sécuriser la deuxième place (ils ont 331 points), Tsunoda devra hausser son niveau de jeu. J’ai toujours trouvé que Red Bull dépendait trop de Verstappen, et ce week-end l’a encore prouvé.
| Écurie | Points | Clé du succès |
| McLaren | 678 | Constance et stratégie |
| Mercedes | 341 | Régularité des pilotes |
| Ferrari | 334 | Gestion des pneus |
| Red Bull | 331 | Performance de Verstappen |
Ce tableau résume bien la situation : la lutte pour la deuxième place est incroyablement serrée. Mais Red Bull a un atout majeur avec Verstappen, qui semble inarrêtable.
Mercedes : Un Week-end à Oublier ?
Mercedes, en revanche, a vécu un week-end en demi-teinte. Avec 341 points, ils mènent de justesse la course pour la deuxième place, mais Austin a révélé des failles. George Russell a raté son départ, et Andrea Kimi Antonelli a eu du mal à se hisser dans les points. Je me demande si Mercedes n’a pas sous-estimé la concurrence, surtout face à une Ferrari en regain de forme. Leur monoplace reste compétitive, mais ils doivent retrouver cette étincelle qui les a portés plus tôt dans la saison.
Les Petites Écuries : Des Surprises à Austin
Si les projecteurs étaient braqués sur les gros bras, certaines écuries plus modestes ont aussi fait parler d’elles. Williams, avec 111 points, continue de surprendre, tandis que Racing Bulls et Aston Martin, avec respectivement 72 et 69 points, se battent pour ne pas être relégués dans l’ombre. Haas et Alpine, en revanche, semblent à la traîne. Ce qui m’a marqué, c’est la capacité de ces petites équipes à saisir les opportunités, comme lors des incidents en piste.
- Williams : Une stratégie agressive qui paye sur certains circuits.
- Racing Bulls : Tsunoda montre des éclairs de génie, mais manque de constance.
- Alpine : Une saison décevante, avec seulement 20 points.
Et Maintenant, Quelle Suite pour 2025 ?
Avec encore quelques courses à disputer, la saison 2025 promet encore son lot de rebondissements. Ferrari peut-il continuer sur sa lancée ? Red Bull va-t-il s’appuyer uniquement sur Verstappen ? Et Mercedes, vont-ils se ressaisir ? Une chose est sûre : la bataille pour la deuxième place est loin d’être terminée. Ce qui rend la Formule 1 si addictive, c’est cette capacité à nous tenir en haleine, course après course.
En repensant à ce week-end à Austin, je ne peux m’empêcher de me demander si Ferrari a enfin trouvé la recette pour rivaliser avec Red Bull. Leur performance au COTA était encourageante, mais la constance sera la clé. Quant à McLaren, ils continuent de planer au-dessus de la mêlée, comme une étoile filante dans le ciel texan. La suite ? Elle s’annonce explosive.
Ce Grand Prix des États-Unis a rappelé pourquoi la Formule 1 reste l’un des sports les plus imprévisibles et passionnants. Alors que la saison touche à sa fin, chaque point, chaque dépassement, chaque stratégie compte. Et vous, quelle écurie soutenez-vous dans cette lutte acharnée pour la deuxième place ? La réponse se jouera sur la piste, et je serai là, les yeux rivés sur le prochain Grand Prix.
