Quand on parle du Tour de France, on pense immédiatement aux sprints effrénés, aux échappées audacieuses et, bien sûr, aux ascensions qui brisent les jambes et les esprits. Mais en 2025, un col attire tous les regards : le col de la Loze, abordé cette fois par le versant de Courchevel. Ce n’est pas juste une montée, c’est un monstre des Alpes, un défi qui pourrait redéfinir l’étape reine de cette édition. Alors, qu’est-ce qui change avec ce nouveau tracé ? Pourquoi tout le monde en parle, des coureurs aux fans ? Accrochez-vous, on grimpe ensemble pour décrypter ce qui fait de cette ascension un moment clé du Tour.
Un Nouveau Versant pour un Col Légendaire
Le col de la Loze, culminant à plus de 2 300 mètres, n’est pas un inconnu pour les habitués du Tour. En 2023, il avait déjà marqué les esprits par son versant de Méribel, une montée impitoyable qui avait vu certains favoris flancher. Cette année, le versant de Courchevel, inédit dans l’histoire de la course, promet une expérience différente. Moins brutale, disent certains, mais toujours aussi redoutable. Avec ses 26,4 km à 6,5 % de pente moyenne et un dénivelé positif dépassant les 1 900 mètres, cette ascension n’a rien d’une promenade de santé.
« C’est une montée qui ne pardonne pas. Même si elle semble plus abordable, elle use les jambes et teste le mental. »
– Un grimpeur professionnel
Ce qui rend ce versant unique, c’est sa piste cyclable finale, une particularité qui intrigue autant qu’elle effraie. Imaginez : après des kilomètres d’efforts, les coureurs s’engagent sur une voie étroite, sinueuse, où chaque coup de pédale compte. Pas de place pour l’erreur, pas de répit pour les imprudents. Mais avant d’arriver à ce final explosif, il faut comprendre ce qui fait de cette montée un défi à part.
Un Profil Plus Régulier, Mais Pas Plus Facile
Contrairement au versant de Méribel, où les changements de pente brutaux mettaient les organismes à rude épreuve, le versant de Courchevel offre un profil plus constant. Les 26,4 km d’ascension, avec une pente moyenne de 6,5 %, permettent aux coureurs de trouver un rythme, de pédaler en cadence. Mais ne vous y trompez pas : cette régularité est un piège. Car plus on grimpe, plus l’altitude et la fatigue s’accumulent, transformant chaque kilomètre en un combat contre soi-même.
Les coureurs eux-mêmes le confirment. Un grimpeur expérimenté a récemment partagé son ressenti après avoir reconnu le parcours :
« Ce versant est plus fluide, on peut garder un bon rythme. Mais le final, sur la piste cyclable, c’est là que tout se joue. »
Ce final, justement, est ce qui fait parler. Sur les derniers 5 à 6 km, la piste cyclable impose des passages à plus de 14 % de pente. Deux sections, près du télécabine Jardin alpin, sont particulièrement redoutables. C’est là que les jambes brûlent, que les poumons s’essoufflent, et que les favoris doivent faire la différence. Ou sombrer.
Les Défis Uniques du Versant de Courchevel
Si le col de la Loze par Courchevel est moins violent que son cousin de Méribel, il n’en reste pas moins un géant des Alpes. Pour mieux comprendre ce qui attend les coureurs, décomposons les éléments clés de cette ascension :
- Longueur et dénivelé : Avec 26,4 km et plus de 1 900 mètres de dénivelé positif, cette montée dépasse même le mythique Galibier en termes d’effort cumulé.
- Exposition au vent : Les premiers kilomètres, à partir de Brides-les-Bains, sont exposés à des vents capricieux. Un vent de dos peut accélérer le peloton, mais un vent de face peut transformer la montée en calvaire.
- Variété du terrain : Entre routes départementales, traversées en station et secteurs boisés, le parcours alterne entre exposition et abri, offrant un paysage changeant mais exigeant.
- La piste cyclable : Les 5,8 derniers kilomètres, sur une voie étroite, demandent une concentration extrême et une gestion d’énergie irréprochable.
Cette variété rend le col à la fois magnifique et impitoyable. Les coureurs doivent jongler entre stratégie, endurance et explosivité. Et puis, il y a la météo. En ce mois de juillet 2025, les prévisions annoncent de la pluie pour l’étape reine. Une route mouillée sur une piste cyclable ? Ça promet du spectacle, mais aussi des risques.
Tadej Pogacar : La Revanche du Maillot Jaune ?
Si le col de la Loze est un défi pour tous, il l’est encore plus pour un certain Tadej Pogacar. En 2023, ce sommet avait été le théâtre d’une de ses rares défaillances, terminant à plus de 5 minutes du vainqueur du jour. Une humiliation pour celui qui domine le cyclisme mondial. Cette année, le Maillot Jaune semble avoir une revanche à prendre.
« C’est la montée la plus dure que j’ai jamais affrontée. Mais cette fois, je suis prêt. »
– Un coureur de premier plan
Pogacar, connu pour son amour des défis symboliques, a certainement coché cette étape sur son calendrier. L’étape reine, avec ses deux cols hors catégorie (le Glandon et la Madeleine) avant la Loze, est taillée pour un coureur complet comme lui. Mais il ne sera pas seul. Des grimpeurs comme Jonas Vingegaard, qui avait brillé en 2023, ou des outsiders comme Aurélien Paret-Peintre, pourraient bouleverser les plans du Slovène.
J’ai toujours trouvé fascinant de voir comment les coureurs gèrent ces moments où tout peut basculer. Une montée comme celle de la Loze, c’est un mélange de calcul et d’instinct. Pogacar va-t-il attaquer tôt pour distancer ses rivaux, ou attendre le final explosif de la piste cyclable ? Une chose est sûre : ce sera un spectacle à ne pas manquer.
Une Étape Reine aux Enjeux Multiples
Le col de la Loze n’est pas seulement un défi physique, c’est aussi un tournant stratégique. Placée comme l’étape reine du Tour de France 2025, cette 18e étape pourrait redessiner le classement général. Voici pourquoi :
- Usure cumulative : Après les cols du Glandon et de la Madeleine, les coureurs arriveront déjà fatigués au pied de la Loze. Les équipes devront gérer leurs efforts avec précision.
- Conditions météo : La pluie annoncée pourrait compliquer la descente des cols précédents et rendre la piste cyclable glissante, favorisant les coureurs techniques.
- Final explosif : Les 500 derniers mètres, à 12 % de pente, sont parfaits pour une attaque décisive. Les punchers comme Pogacar y trouveront leur bonheur.
Ce qui me frappe, c’est à quel point cette étape incarne l’essence du Tour : un mélange de beauté brute et de cruauté sportive. Les paysages alpins, avec le mont Blanc en toile de fond, contrastent avec la souffrance des coureurs. C’est ce genre de moment qui fait vibrer les fans, non ?
Les Clés pour Dompter la Loze
Alors, comment un coureur peut-il triompher sur ce col ? Les experts s’accordent sur plusieurs points essentiels :
| Stratégie | Description | Impact |
| Gestion d’énergie | Éviter de se brûler sur les premiers kilomètres exposés au vent. | Permet d’arriver frais sur la piste cyclable. |
| Positionnement | Rester bien placé dans le peloton pour éviter les cassures. | Réduit le risque de perdre du temps avant le final. |
| Explosivité | Garder des réserves pour les passages à 14 %. | Crucial pour distancer les rivaux dans le final. |
Les coureurs légers, comme les grimpeurs de 50-60 kg, auront un avantage certain dans les pentes raides. Mais comme l’a souligné un coureur français, être trop léger peut aussi poser problème dans les sections ventées ou les longues traversées. Trouver l’équilibre, c’est la clé.
Pourquoi Cette Étape Fascine
Le col de la Loze, c’est plus qu’une montée. C’est un symbole. Un lieu où les légendes se forgent et où les rêves s’effondrent. En 2023, il avait révélé les failles d’un favori. En 2025, il pourrait consacrer un champion. Ou en faire tomber un autre. Ce qui rend cette étape si captivante, c’est son imprévisibilité. La météo, la stratégie, l’état de forme : tout peut changer en un instant.
Pour les fans, c’est aussi une occasion de vibrer devant un décor grandiose. La piste cyclable, avec ses virages serrés et ses pentes infernales, offre un spectacle visuel unique. Ajoutez à cela la rivalité entre les cadors du peloton, et vous obtenez une journée qui restera gravée dans les mémoires.
« C’est le genre d’étape où tu peux tout perdre. Ou tout gagner. »
Alors, qui sortira vainqueur ? Pogacar, en quête de rédemption ? Un outsider audacieux ? Ou un coureur discret qui saura gérer son effort jusqu’au bout ? Une chose est sûre : le col de la Loze par Courchevel va écrire une nouvelle page de l’histoire du Tour. Et on a hâte de la lire.
Un Mot sur l’Avenir du Tour
Le choix d’intégrer ce nouveau versant du col de la Loze montre à quel point le Tour de France cherche à se réinventer. En explorant des parcours inédits, les organisateurs maintiennent la flamme de l’événement. Mais cela soulève aussi une question : jusqu’où peut-on pousser les coureurs ? Avec des étapes toujours plus exigeantes, le risque de défaillances spectaculaires augmente. Est-ce une bonne chose pour le sport ? À mon avis, c’est ce qui fait la beauté du cyclisme : un équilibre fragile entre exploit et fragilité humaine.
En attendant, le col de la Loze par Courchevel s’annonce comme le point d’orgue du Tour 2025. Une montée qui testera les corps, les esprits et les stratégies. Alors, préparez-vous à retenir votre souffle. Cette étape va secouer le peloton, et peut-être même l’histoire du cyclisme.
