Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’un commissaire de police fait après une journée à traquer des criminels ? Pour Pierre Le Coz, la réponse est aussi inattendue que fascinante : il monte sur scène, guitare à la main, et laisse ses émotions s’exprimer en chansons. Ce n’est pas tous les jours qu’on croise un membre de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI), l’élite de la police française, en train de composer des mélodies rock. Avec son groupe 22h22, Pierre Le Coz s’apprête à sortir son deuxième album, Les Grands Boulevards, et il nous emmène dans un univers où les sirènes des voitures de police se mêlent aux riffs de guitare.
Quand la Police Devient Muse
Imaginez une vie où les journées sont rythmées par des interventions à haut risque et les nuits par des répétitions endiablées. Pour Pierre Le Coz, c’est la réalité. Ce commissaire, basé à Paris, n’a pas choisi entre ses deux passions : il les vit pleinement. Son métier à la BRI, connu pour ses opérations musclées, nourrit directement son inspiration artistique. « Sur scène, c’est un peu comme sur un flag », confie-t-il avec un sourire, comparant l’adrénaline d’un concert à celle d’une arrestation. Cette dualité, il l’assume sans complexe, et c’est ce qui rend son parcours si captivant.
« Mes chansons, c’est ma façon de digérer ce que je vois dans la rue. Chaque mission laisse une trace, et la musique, c’est mon exutoire. »
– Un membre du groupe 22h22
Ce n’est pas juste une histoire de flic qui chante pour passer le temps. Les textes de Pierre Le Coz, souvent introspectifs, puisent dans les émotions brutes de son quotidien : la tension d’une intervention, la camaraderie entre collègues, ou encore les instants de doute face à la violence urbaine. Mais ne vous y trompez pas, on est loin des clichés de l’artiste torturé. Avec 22h22, il propose un rock énergique, parfois teinté de mélancolie, qui rappelle les grandes heures de la scène française des années 80.
Une Équipe, Une Alchimie
Le groupe 22h22, c’est avant tout une aventure collective. Aux côtés de Pierre Le Coz, on retrouve Mickaël Lelong au clavier, Sélim Rharbaje à la guitare, et Romain Raillon à la batterie. Ensemble, ils forment un quatuor soudé, où chaque membre apporte sa touche. « On répète souvent dans des bars parisiens, entre deux services pour moi », explique Pierre. Ces moments de création, dans l’ambiance chaleureuse d’un café, sont une bouffée d’oxygène après les longues heures passées dans l’univers intense de la BRI.
- Une complémentarité musicale : Chaque membre du groupe apporte une sensibilité unique, du rock brut à des influences plus mélodiques.
- Un ancrage parisien : Les lieux emblématiques de la capitale, comme les cafés du 17e arrondissement, inspirent leurs compositions.
- Une énergie live : Sur scène, 22h22 transforme l’adrénaline des missions en performances vibrantes.
J’ai toujours trouvé fascinant comment certains artistes parviennent à transformer leur quotidien, même le plus exigeant, en matière première pour leur créativité. Dans le cas de Pierre, c’est presque comme si chaque opération de police devenait une strophe, chaque moment de tension un refrain. Cette alchimie, c’est ce qui donne à 22h22 une authenticité rare dans le paysage musical actuel.
Les Grands Boulevards : Un Album Qui Parle de la Vraie Vie
Le nouvel album, Les Grands Boulevards, attendu dans les prochaines semaines, est une ode à la capitale et à ses contradictions. Les textes explorent des thèmes universels : l’amour, la perte, mais aussi la résilience face aux défis. « Paris, c’est ma ville, mon terrain de jeu, mais aussi mon champ de bataille », confie Pierre. Chaque chanson semble porter en elle une histoire vécue, un fragment de réalité capturé entre deux interventions.
« Écrire, c’est comme mener une enquête : il faut chercher la vérité, mais aussi savoir raconter une histoire qui touche. »
– Un artiste proche du projet
Ce qui frappe dans cet album, c’est son ancrage dans le réel. Pas de chichis, pas de métaphores alambiquées : les paroles sont directes, presque comme un rapport de police, mais avec une poésie qui accroche. Une chanson évoque un soir de planque dans une ruelle sombre, une autre parle d’un amour perdu au détour d’un café parisien. C’est brut, c’est vivant, et ça résonne.
| Thème | Inspiration | Ton |
| La ville | Les rues de Paris, les nuits agitées | Énergique, nostalgique |
| Les émotions | Les tensions du métier de policier | Introspectif, poignant |
| La résilience | Les défis surmontés au quotidien | Optimiste, fédérateur |
En écoutant les premières maquettes, on sent une énergie qui rappelle des artistes comme Renaud ou Jean-Louis Aubert, mais avec une touche contemporaine. C’est peut-être ça, le secret de 22h22 : savoir parler de la vie, la vraie, sans filtre, mais avec une mélodie qui reste en tête.
Concilier Deux Mondes : Le Défi Quotidien
Comment fait-on pour être à la fois flic et rockeur ? C’est la question que tout le monde se pose. Pierre Le Coz avoue que ce n’est pas toujours simple. Les horaires imprévisibles de la BRI, les nuits blanches en opération, et les répétitions avec le groupe demandent une organisation quasi militaire. « Parfois, je passe d’une planque à 3h du matin à une répète à 20h le même jour », raconte-t-il, amusé. Pourtant, il ne se plaint pas. Pour lui, ces deux univers se nourrissent l’un l’autre.
Ce qui m’impressionne, c’est cette capacité à jongler entre deux identités sans perdre l’équilibre. D’un côté, il y a le sérieux du uniforme, la rigueur des missions. De l’autre, la liberté de la scène, où tout est permis. Cette double vie, c’est presque une métaphore de ce que beaucoup d’entre nous cherchent : un moyen de concilier devoir et passion.
- Gérer le stress : La musique comme exutoire face à la pression du terrain.
- Planifier rigoureusement : Un emploi du temps millimétré pour concilier les deux carrières.
- Rester authentique : Ne jamais perdre de vue ce qui motive les deux vocations.
Et si c’était ça, la vraie force de Pierre Le Coz ? Cette capacité à rester fidèle à lui-même, que ce soit dans un commissariat ou sous les projecteurs. Il ne joue pas un rôle : il vit ses deux passions avec la même intensité.
Paris, Toile de Fond et Source d’Inspiration
Paris joue un rôle central dans l’univers de 22h22. Les rues, les bars, les lumières de la capitale sont omniprésentes dans leurs chansons. « Les Grands Boulevards, c’est plus qu’un titre, c’est une déclaration d’amour à cette ville qui ne dort jamais », explique Pierre. Chaque coin de rue, chaque bistrot semble porter une histoire, un souvenir, une émotion transformée en musique.
« Paris, c’est ma muse. Ses contradictions, sa beauté, ses combats, tout ça se retrouve dans nos chansons. »
– Un proche du groupe
En écoutant les paroles, on visualise presque les néons des boulevards, les passants pressés, les sirènes au loin. Cette connexion à la ville donne à l’album une dimension universelle : qui n’a jamais arpenté une grande ville en se sentant à la fois minuscule et vivant ? C’est peut-être ce qui rend la musique de 22h22 si accessible, même pour ceux qui n’ont jamais mis un pied dans un commissariat.
Et Après ? Les Projets de 22h22
Avec la sortie imminente de Les Grands Boulevards, le groupe ne compte pas s’arrêter là. Des concerts sont déjà prévus dans plusieurs salles parisiennes, et Pierre Le Coz parle même d’une possible tournée en province. « On veut partager cette énergie avec le plus de monde possible », dit-il, les yeux brillants. Mais il reste lucide : concilier sa carrière de policier avec celle de musicien restera toujours un défi.
Ce qui me marque, c’est cette ambition modeste, presque touchante. Pas question de viser la gloire à tout prix. Pour Pierre et ses acolytes, la musique est avant tout un moyen de raconter des histoires, de créer du lien. Et si leur album touche ne serait-ce qu’une poignée de personnes, ce sera déjà une victoire.
- Concerts à venir : Plusieurs dates prévues dans des salles intimistes à Paris.
- Tournée potentielle : Une ambition d’aller à la rencontre du public hors de la capitale.
- Nouvel album : Déjà des idées pour un troisième opus, encore plus personnel.
En fin de compte, l’histoire de Pierre Le Coz et de 22h22, c’est celle d’une passion qui transcende les frontières. Entre les interventions musclées de la BRI et les scènes vibrantes des cafés parisiens, il y a un homme qui refuse de choisir entre ses deux vies. Et si c’était ça, le vrai message de Les Grands Boulevards ? Vivre pleinement, sans compromis, et transformer chaque expérience, même la plus intense, en quelque chose de beau.
Alors, la prochaine fois que vous entendrez une sirène dans les rues de Paris, pensez-y : peut-être que derrière l’uniforme se cache un artiste, prêt à transformer cette nuit agitée en une chanson qui restera dans les mémoires.
