Il y a des nouvelles qui frappent comme un coup de tonnerre, même quand elles arrivent un dimanche matin, dans la douceur d’une journée d’août. Ce 24 août 2025, le monde du football nordiste a perdu une de ses figures emblématiques. Un homme qui a marqué des générations de supporters, de joueurs et de dirigeants. Jacques Wattez, ancien président de l’US Boulogne Côte d’Opale et membre influent du conseil d’administration du RC Lens, s’est éteint brutalement à l’âge de 74 ans. Un malaise cardiaque, survenu dans une petite commune près de Boulogne-sur-Mer, a mis fin à une vie dédiée au ballon rond. Mais qui était vraiment cet homme ? Pourquoi son départ laisse-t-il un tel vide dans le Pas-de-Calais ? Accrochez-vous, on plonge dans l’histoire d’un passionné qui a fait vibrer le football régional.
Une Vie au Service du Football Nordiste
Jacques Wattez n’était pas seulement un dirigeant de club. C’était un homme de terrain, un visionnaire discret, mais surtout un amoureux du football. Pendant près d’un quart de siècle, de 1994 à 2018, il a présidé l’US Boulogne Côte d’Opale, un club qui, sous son égide, a connu des moments de gloire inattendus. J’ai toujours trouvé fascinant comment certains dirigeants parviennent à transformer des clubs modestes en acteurs majeurs, et Wattez en était l’exemple parfait. Son parcours, c’est celui d’un homme qui a su allier rigueur et passion pour faire briller sa région.
L’Âge d’Or de l’US Boulogne
Sous la présidence de Jacques Wattez, l’US Boulogne a vécu des années dorées. En 2009, le club a réalisé un exploit retentissant : accéder à la Ligue 1, le sommet du football français. Ce n’était pas juste une montée, c’était une révolution pour une ville comme Boulogne-sur-Mer, où le football est bien plus qu’un sport – c’est une identité. Malheureusement, l’aventure en première division fut brève. Une saison, une 19e place, et une redescente en Ligue 2. Mais même cette relégation ne ternit pas l’héritage de Wattez. Il a prouvé que les petits clubs pouvaient rêver grand.
Le football, c’est une affaire de cœur. Jacques Wattez l’avait compris et a su transmettre cette passion à toute une ville.
– Un ancien joueur de l’USBCO
Ce succès, il ne l’a pas construit seul. Wattez savait s’entourer, écouter, et motiver. Les supporters boulonnais se souviennent encore des soirs de victoire au stade de la Libération, où l’ambiance était électrique. D’ailleurs, pas plus tard que la veille de son décès, il était là, dans les tribunes, à encourager son équipe face à Saint-Étienne. Un match perdu 0-1, mais qui montre à quel point il restait fidèle à ses racines.
Un Engagement Sans Faille pour le RC Lens
Si Jacques Wattez est une légende à Boulogne, son influence ne s’arrête pas là. Membre du conseil d’administration du RC Lens, il incarnait aussi l’âme des Sang et Or. Ce club mythique, ancré dans le cœur des habitants du Pas-de-Calais, a bénéficié de son expérience et de son dévouement. Le jour de sa disparition, il devait assister à un match face au Havre. Une ironie tragique, quand on sait à quel point le football rythmait sa vie.
Le RC Lens, dans un communiqué poignant, a salué une figure du football régional. Ce n’était pas juste un titre honorifique. Wattez était un pont entre deux clubs, deux villes, deux histoires. Il représentait cette passion brute, parfois rugueuse, mais toujours sincère, qui caractérise le football nordiste. À mon avis, c’est cette authenticité qui manque parfois dans le football moderne, où l’argent prend souvent le pas sur l’émotion.
Une Région en Deuil
La nouvelle de son décès a secoué le Pas-de-Calais. À Wimille, où il s’est éteint, les pompiers n’ont rien pu faire face à ce malaise cardiaque foudroyant. Les hommages ont afflué, des réseaux sociaux aux déclarations officielles. Le maire de Boulogne, dans un message émouvant, a partagé sa peine, soulignant l’impact de Wattez sur la communauté. Et franchement, qui pourrait rester insensible à une telle perte ?
Jacques Wattez était plus qu’un président de club. C’était un homme qui portait les valeurs du Nord, celles du travail et de la solidarité.
– Un élu local
Ce qui frappe, c’est l’unanimité autour de son héritage. Les supporters, les joueurs, les dirigeants – tous parlent d’un homme accessible, passionné, et profondément humain. Dans une époque où le football est parfois critiqué pour son côté élitiste, Wattez rappelait que ce sport appartient d’abord aux gens.
Pourquoi son Départ Résonne Autant
Perdre une figure comme Jacques Wattez, c’est perdre un morceau d’histoire. Mais c’est aussi un rappel de la fragilité de la vie. À 74 ans, il était encore actif, encore impliqué, encore là, dans les gradins ou les réunions. Sa disparition brutale nous pousse à réfléchir : qu’est-ce qui fait qu’un homme laisse une telle empreinte ?
- Une vision audacieuse : Il a cru en l’US Boulogne quand peu y croyaient, menant le club jusqu’à l’élite.
- Un amour du territoire : Wattez incarnait le Pas-de-Calais, ses valeurs, son histoire.
- Une proximité rare : Toujours proche des supporters, il n’était pas un dirigeant distant.
Je me souviens d’une discussion avec un ami supporter de Lens, qui me disait que des hommes comme Wattez, on n’en fait plus. Et je crois qu’il a raison. Dans un monde où le football est de plus en plus globalisé, les figures locales comme lui sont précieuses. Elles rappellent d’où vient ce sport, et pourquoi il nous fait vibrer.
L’Héritage de Jacques Wattez
Alors, que reste-t-il de Jacques Wattez ? Un palmarès, bien sûr, avec cette montée historique en Ligue 1. Mais aussi une façon de faire, une philosophie. Il a montré que le football, même dans une petite ville, pouvait rassembler, inspirer, et créer des souvenirs impérissables. À Boulogne, on parlera encore longtemps des exploits de l’USBCO sous son ère. À Lens, son rôle dans l’ombre restera dans les mémoires.
| Étape clé | Impact | Année |
| Présidence de l’US Boulogne | Montée en Ligue 1 | 2009 |
| Membre du conseil du RC Lens | Stabilité et influence régionale | Jusqu’en 2025 |
| Engagement communautaire | Rassemblement des supporters | 1994-2025 |
Ce tableau, c’est une façon de résumer un parcours, mais il ne dit pas tout. L’impact de Wattez, c’est aussi dans les regards émus des supporters, dans les anecdotes partagées au café du coin, dans les jeunes joueurs qu’il a inspirés. Et si je devais donner mon avis, je dirais que son plus grand succès, c’est d’avoir fait du football un vecteur d’unité.
Et Maintenant ?
Le football nordiste doit continuer sans lui. À Boulogne, l’USBCO lutte pour retrouver sa gloire passée. À Lens, le RC Lens reste un symbole de résilience. Mais une question persiste : qui prendra la relève ? Qui saura porter cet héritage avec la même passion ? Ce n’est pas seulement une question de gestion, mais d’âme. Le football, dans le Pas-de-Calais, a besoin de figures comme Wattez pour ne pas perdre son essence.
En attendant, les hommages se multiplient. Sur les réseaux sociaux, dans les stades, dans les discussions entre amis. Jacques Wattez n’est plus, mais son histoire continue d’inspirer. Et si vous passez par Boulogne ou Lens, prenez un moment pour penser à cet homme qui a fait battre le cœur du football nordiste.
Le football ne meurt jamais, car des hommes comme lui le font vivre éternellement.
– Un supporter lensois
Et vous, que pensez-vous de l’héritage de Jacques Wattez ? Est-ce que des figures comme lui ont encore leur place dans le football d’aujourd’hui ? Une chose est sûre : son départ nous rappelle que ce sport, c’est avant tout une histoire d’hommes et de passions.
