Vous êtes-vous déjà demandé ce que ça fait de vivre une journée où tout semble possible ? Imaginez un entraîneur hippique, les yeux rivés sur deux champs de courses à des centaines de kilomètres l’un de l’autre, décrochant deux victoires majeures en l’espace de quelques minutes. C’est l’histoire incroyable d’un homme qui a marqué l’hippisme mondial en une seule journée mémorable. Ce dimanche 7 septembre 2025, un nom a résonné dans les tribunes : Francis-Henri Graffard. Cet entraîneur cantilien a réalisé un exploit rare, en s’imposant dans deux courses de Groupe I en France et en Allemagne, un doublé qui restera gravé dans les annales.
Un Entraîneur au Sommet de son Art
Dans le monde des courses hippiques, où la précision et la passion se rencontrent, Francis-Henri Graffard s’est imposé comme une figure incontournable. À 48 ans, cet entraîneur basé à Chantilly a transformé son écurie en une véritable machine à victoires. Mais ce n’est pas seulement une question de talent brut. Ce qui distingue Graffard, c’est sa capacité à relever des défis, à transformer des outsiders en champions et à faire briller le drapeau tricolore sur la scène internationale. Ce dimanche, il a prouvé une fois de plus qu’il est bien plus qu’un simple entraîneur : il est un stratège, un visionnaire, un homme qui ne recule devant rien.
Un Doublé Historique en Groupe I
Le 7 septembre 2025, les regards des amateurs de courses étaient tournés vers deux hippodromes : ParisLongchamp en France et Baden-Baden en Allemagne. À seulement 35 minutes d’intervalle, Graffard a orchestré un doublé sensationnel. D’abord, son cheval Goliath, souvent considéré comme une mascotte de l’écurie, a surpris tout le monde en s’imposant dans le Grosser Preis von Baden, une course de Groupe I. Puis, à ParisLongchamp, Sahlan a décroché une victoire éclatante dans le Qatar Prix du Moulin de Longchamp. Deux courses, deux pays, deux triomphes. Comment ne pas être impressionné ?
Ce doublé, c’est la récompense d’un travail acharné et d’une vision claire. Chaque cheval est unique, et savoir les amener au sommet au bon moment, c’est un art.
– Un observateur passionné des courses
Ce n’était pas une journée comme les autres. Pour moi, ce qui rend cet exploit si fascinant, c’est la manière dont Graffard a su gérer la pression. Être présent à Longchamp tout en suivant les performances de son cheval en Allemagne, c’est un peu comme jouer aux échecs sur deux plateaux à la fois. Et pourtant, il a réussi avec brio.
Goliath : La Mascotte Qui Surprend
Commençons par Goliath. Ce cheval, chouchou de l’écurie Graffard, n’était pas forcément le favori à Baden-Baden. Après deux performances en demi-teinte, certains doutaient de sa capacité à briller à nouveau. Mais pour l’entraîneur, abandonner n’était pas une option. Avec le jockey Christophe Lecoeuvre aux rênes, Goliath a prouvé qu’il avait encore de la fougue à revendre. En franchissant la ligne d’arrivée en tête, il a non seulement décroché son deuxième Groupe I, mais il a aussi rappelé pourquoi il est si cher au cœur de son équipe.
- Victoire inattendue : Goliath a déjoué les pronostics après des courses décevantes.
- Lien émotionnel : Considéré comme la mascotte de l’écurie, il incarne l’esprit de persévérance.
- Scène internationale : Cette victoire à Baden-Baden renforce la réputation de Graffard à l’étranger.
J’ai toujours trouvé que les histoires de come-back, comme celle de Goliath, ont quelque chose de profondément humain. Ce cheval, c’est un peu le symbole de ceux qui refusent de baisser les bras, même quand les chances semblent minces. Et Graffard, avec son instinct, a su lui redonner ses ailes.
Sahlan : La Consécration à Longchamp
Pendant ce temps, à ParisLongchamp, un autre champion de Graffard faisait vibrer les foules. Sahlan, monté par le talentueux Mickaël Barzalona, s’est adjugé le Qatar Prix du Moulin de Longchamp, une course prestigieuse qui réunit l’élite des pur-sang. Ce n’était pas une victoire évidente. Sahlan, fils du célèbre étalon Wootton Basset, avait traversé des moments difficiles. Pourtant, Graffard a cru en lui, même quand d’autres auraient jeté l’éponge.
Ce qui m’a marqué dans cette histoire, c’est la confiance absolue entre l’entraîneur et le propriétaire du cheval. Malgré des offres alléchantes pour vendre Sahlan, le cheikh qui le possède a choisi de suivre l’intuition de Graffard. Et quel pari gagnant ! Cette victoire, la première en Groupe I pour Sahlan, a porté le compteur de Graffard à neuf succès dans cette catégorie rien que pour l’année 2025.
Il y a deux mois, personne n’aurait parié sur Sahlan pour un Groupe I. Mais la persévérance et une stratégie bien pensée ont tout changé.
– Un analyste des courses hippiques
Une Année 2025 Exceptionnelle
Pour mettre cet exploit en perspective, il faut revenir sur le parcours de Graffard cette année. Dès avril, il avait marqué les esprits avec quatre victoires lors de la réouverture de ParisLongchamp. Ce n’était qu’un avant-goût. Depuis, il a enchaîné les succès, totalisant 28 victoires en Groupe à ce jour, dont neuf en Groupe I pour 2025. C’est une performance qui place cet entraîneur parmi les meilleurs de sa génération.
| Événement | Lieu | Cheval | Résultat |
| Grosser Preis von Baden | Baden-Baden | Goliath | Victoire |
| Prix du Moulin | ParisLongchamp | Sahlan | Victoire |
| Prix Jean Romanet | France | Quisisana | Victoire |
Ce tableau, c’est un peu le carnet de bord d’une année hors norme. Chaque ligne raconte une histoire de détermination, de stratégie et, parfois, d’audace. Parce qu’il faut du cran pour croire en un cheval comme Sahlan, dont le potentiel était loin d’être évident pour tout le monde.
Un Stratège Face aux Défis
Ce qui rend Graffard si fascinant, c’est sa manière d’aborder les défis. Prenez l’exemple de Quisisana, une autre de ses championnes, qui a remporté le Prix Jean Romanet, un autre Groupe I. Là encore, il a dû convaincre un propriétaire sceptique. Ce n’est pas juste une question de flair : c’est une combinaison de connaissances techniques, de psychologie et d’une pointe d’instinct. Graffard a cette capacité rare à voir au-delà des statistiques et des performances passées pour déceler le potentiel brut d’un cheval.
- Analyse pointue : Étudier chaque cheval pour comprendre ses forces et ses faiblesses.
- Dialogue avec les propriétaires : Convaincre, parfois contre vents et marées, de la valeur d’un projet.
- Stratégie de course : Choisir le bon moment et la bonne course pour maximiser les chances de succès.
Franchement, je trouve ça inspirant. Dans un monde où tout va vite, où on juge souvent sur des résultats immédiats, Graffard prend le temps de construire. Il ne s’agit pas seulement de gagner, mais de bâtir des histoires, de transformer des rêves en réalité.
Vers de Nouveaux Horizons
Et maintenant, que nous réserve Francis-Henri Graffard ? Les rumeurs vont bon train. Certains parlent d’une participation au Prix Daniel Wildenstein, une course de Groupe II prévue le 4 octobre, juste avant le mythique Prix de l’Arc de Triomphe. D’autres évoquent une ambition encore plus grande : se mesurer aux meilleurs mondiaux lors de la Breeders’ Cup Mile aux États-Unis. Ce serait un pari audacieux, mais si quelqu’un peut le relever, c’est bien lui.
Ce qui me frappe, c’est cette capacité à toujours regarder plus loin. Graffard ne se repose pas sur ses lauriers. Chaque victoire est un tremplin pour un nouveau défi. Et dans un sport aussi imprévisible que l’hippisme, cette mentalité est une force incroyable.
Dans les courses, comme dans la vie, il faut savoir rêver grand tout en gardant les pieds sur terre.
L’Hippisme, un Sport de Passion
L’hippisme, c’est plus qu’un sport. C’est une danse entre l’homme, le cheval et l’instinct. Chaque course est une histoire, chaque victoire un chapitre. Et Francis-Henri Graffard, avec son doublé du 7 septembre, a écrit l’un des plus beaux de l’année. Mais au-delà des trophées, ce qui rend son parcours si captivant, c’est son humanité. Il y a quelque chose de profondément émouvant à voir un entraîneur croire en ses chevaux, même quand le monde doute.
Alors, pourquoi cet exploit nous touche-t-il autant ? Peut-être parce qu’il nous rappelle que, dans n’importe quel domaine, la persévérance et la vision peuvent déplacer des montagnes. Ou, dans ce cas précis, faire galoper des champions jusqu’à la ligne d’arrivée.
En repensant à cette journée, je ne peux m’empêcher de sourire. Francis-Henri Graffard n’a pas seulement remporté deux Groupes I. Il a prouvé que, dans l’hippisme comme ailleurs, les rêves les plus fous peuvent devenir réalité. Et quelque chose me dit que ce n’est que le début.
