Imaginez un instant : quitter les lumières éclatantes des nuits parisiennes pour les champs paisibles de l’Aube, troquer les talons hauts contre des bottes en caoutchouc, et transformer une ancienne vie de fêtes en un projet qui donne du sens. C’est l’histoire de Gloria Jourdain, une femme qui a marqué les nuits de la capitale avant de se réinventer dans un projet aussi inattendu qu’inspirant. Dans un petit hameau de l’Aube, elle construit une ferme pédagogique qui ne se contente pas de sauver des animaux, mais qui ambitionne de changer des vies.
Une reconversion qui bouscule les clichés
Quand on pense à une figure des nuits parisiennes, on imagine rarement cette personne au milieu des chèvres et des framboisiers. Pourtant, c’est exactement ce que fait Gloria Jourdain. Après des années à enflammer les dancefloors, elle a choisi de revenir à ses racines, dans le hameau des Petites-Loges, à Chaource. Ce n’est pas juste un retour à la campagne : c’est une réinvention totale, portée par une vision où inclusion, écologie et solidarité se croisent.
Son projet ? Une ferme pédagogique de quatre hectares, prévue pour ouvrir ses portes au printemps 2026. Ce lieu, géré par l’association qu’elle préside, accueillera des animaux maltraités ou abandonnés, tout en offrant un espace où petits et grands pourront se reconnecter à la nature. Mais ce qui rend ce projet unique, c’est son ambition d’aller au-delà du simple refuge animalier. Gloria veut en faire un lieu de thérapie douce, accessible à tous, y compris aux personnes en situation de handicap.
Pourquoi ne pas ouvrir mes portes aux enfants, aux adultes, et surtout à ceux qui se sentent parfois exclus ?
– Une femme inspirée par le changement
Un projet ancré dans l’inclusion
L’idée de Gloria n’est pas seulement de créer un espace pour les animaux. Elle veut que sa ferme soit un lieu où chacun, peu importe son parcours ou ses difficultés, trouve sa place. Les ateliers de médiation animale seront au cœur de l’expérience. On sait que le contact avec les animaux peut apaiser, redonner confiance, et même aider à surmonter des traumatismes. Des études récentes montrent que ce type de thérapie peut réduire le stress de 20 à 30 % chez les participants, enfants comme adultes.
Dans cette ferme, on pourra caresser une chèvre, apprendre à s’occuper d’un âne, ou simplement s’asseoir dans un champ de framboisiers. D’ailleurs, ces framboisiers ne sont pas là par hasard : ils sont plantés de manière à être accessibles aux personnes à mobilité réduite. Un détail qui en dit long sur la vision de Gloria. Elle ne veut oublier personne.
J’ai toujours trouvé que les projets qui mêlent inclusion et nature ont quelque chose de magique. Ils rappellent qu’on peut tous, à notre échelle, contribuer à rendre le monde un peu plus doux. Et franchement, qui n’a jamais rêvé de s’échapper du béton pour cueillir des framboises au grand air ?
Le slow tourisme, une réponse à notre époque
Ce projet s’inscrit dans une tendance qui gagne du terrain : le slow tourisme. À une époque où tout va trop vite, où les burn-outs se multiplient, Gloria propose une pause. Sa ferme ne sera pas juste un lieu pour apprendre à traire une chèvre (même si, avouons-le, ça peut être fun). Ce sera un espace pour ralentir, se reconnecter à l’essentiel, et découvrir les richesses d’un territoire souvent méconnu.
L’Aube, avec ses paysages vallonnés et ses villages pleins de charme, est le décor parfait pour ce type d’expérience. La ferme s’intègre dans un réseau plus large de tourisme responsable, soutenu par des initiatives locales comme les Gîtes de France ou l’office de tourisme du coin. Gloria, qui joue un rôle actif dans ces structures, veut montrer que le tourisme peut être à la fois écologique et fédérateur.
- Ateliers éducatifs sur la faune et la flore locales
- Randonnées accessibles pour découvrir la région
- Hébergements atypiques pour une immersion totale
- Activités inclusives pour tous les publics
Ces activités, pensées pour tous les âges et toutes les conditions, montrent bien l’ambition de Gloria : créer un lieu où l’on vient non seulement pour visiter, mais pour vivre une expérience qui marque.
Un impact économique et social
Ce projet ne se limite pas à une belle idée écolo. Il a aussi une portée économique concrète. En ouvrant sa ferme, Gloria espère dynamiser l’économie locale. Les visiteurs, qu’ils viennent pour une journée ou un séjour, feront vivre les commerces du coin : la boulangerie du village, la fromagerie artisanale, ou encore la petite épicerie. C’est ce qu’elle appelle une chaîne de solidarité.
Un projet comme celui-ci, c’est comme une pierre jetée dans l’eau : les cercles s’élargissent et profitent à tout le monde autour.
Pour les jeunes ou les personnes en difficulté, la ferme offrira aussi un cadre de travail bienveillant. Des ateliers pratiques, comme s’occuper des animaux ou entretenir les cultures, permettront de développer des compétences tout en retrouvant un peu de sérénité. C’est une approche qui fait écho à des initiatives similaires ailleurs en France, où le travail en pleine nature a prouvé son efficacité pour remotiver des publics fragilisés.
| Aspect | Impact attendu | Bénéficiaires |
| Économie locale | Augmentation des visites dans les commerces | Artisans, commerçants |
| Inclusion | Ateliers accessibles à tous | Personnes en situation de handicap |
| Thérapie | Amélioration du bien-être mental | Enfants, adultes, publics fragiles |
Les défis d’un projet ambitieux
Rien de tout cela ne se fait sans effort. Transformer un terrain de quatre hectares en une ferme pédagogique demande du temps, de l’argent, et beaucoup d’énergie. Gloria a acheté la propriété en 2022, mais elle ne sera pleinement disponible qu’en novembre 2025, après des démarches administratives complexes. Les travaux d’aménagement, l’installation des infrastructures, et l’accueil des premiers animaux nécessitent des fonds importants.
Pour relever ce défi, Gloria et son association ont lancé une cagnotte participative. Ils appellent aussi aux bonnes volontés : bénévoles, artisans, ou même entreprises locales prêtes à s’impliquer. Ce besoin de soutien montre à quel point ce projet est collectif. Comme elle le dit si bien, c’est un rêve qui ne peut prendre vie qu’avec l’aide de tous.
Personnellement, je trouve ça admirable. Dans un monde où tout semble aller toujours plus vite, voir quelqu’un investir autant d’énergie dans un projet qui met l’humain et la nature au centre, ça donne de l’espoir. Mais la question se pose : combien de temps faudra-t-il pour que ce lieu devienne une référence ?
Les animaux, stars de la ferme
Les animaux seront au cœur de ce projet. Dès novembre 2025, les premiers pensionnaires arriveront : chèvres, ânes, peut-être quelques poules. Gloria reçoit déjà des appels réguliers de collectivités confrontées à des animaux abandonnés après le décès de leurs propriétaires. Les caprins, en particulier, deviendront l’emblème de la ferme, bien adaptés aux terres humides de la région.
Ce choix n’est pas anodin. Les chèvres, par exemple, sont des animaux sociables, parfaits pour les ateliers de médiation. Ils apportent une touche de vie et de spontanéité qui peut faire des merveilles auprès des visiteurs, qu’ils soient enfants ou adultes en quête de calme.
- Accueil des premiers animaux en novembre 2025
- Aménagement des enclos et des espaces éducatifs
- Ouverture officielle prévue pour le printemps 2026
Une inauguration très attendue
Le grand jour est déjà fixé : le 19 avril 2026, la ferme ouvrira ses portes pour une journée inaugurale festive. Animations, ateliers, et rencontres avec les bénévoles seront au programme. Ce sera l’occasion de découvrir ce lieu unique, qui promet de devenir un modèle de tourisme inclusif et durable.
Gloria l’imagine comme un moment de partage, où les visiteurs pourront non seulement découvrir les animaux, mais aussi comprendre l’impact de ce projet sur la communauté. Ce sera, à n’en pas douter, un événement qui marquera les esprits.
Ce lieu, c’est pour les animaux, mais surtout pour les humains. On veut que tout le monde reparte avec le sourire.
Pourquoi ce projet nous parle
Si l’histoire de Gloria Jourdain résonne autant, c’est parce qu’elle touche à des valeurs universelles : le retour à l’essentiel, le soin porté aux autres, et la volonté de laisser une trace positive. Dans un monde où l’on court après le temps, son projet rappelle qu’il est possible de ralentir, de se reconnecter, et de construire quelque chose qui fait du bien.
Ce qui m’a frappé, en explorant cette histoire, c’est la manière dont Gloria transforme son passé de “baronne de la nuit” en une force pour son avenir. Elle ne renie pas ses années parisiennes, mais elle les utilise pour apporter une énergie unique à son projet. C’est une leçon pour nous tous : peu importe d’où l’on vient, on peut toujours réécrire son histoire.
En attendant l’ouverture, une question reste en suspens : ce lieu deviendra-t-il un modèle pour d’autres régions ? Une chose est sûre, Gloria Jourdain n’a pas fini de nous surprendre.
Pour conclure, ce projet est bien plus qu’une ferme. C’est une invitation à repenser notre rapport à la nature, aux autres, et à nous-mêmes. À l’heure où les initiatives écologiques et inclusives sont plus nécessaires que jamais, Gloria Jourdain montre la voie. Et si c’était ça, le vrai luxe d’aujourd’hui : prendre le temps de vivre, ensemble, en harmonie avec le monde qui nous entoure ?
