Vous vous souvenez de l’été 2012 ? Le dernier passage de Guns N’Roses en France, c’était il y a une éternité pour beaucoup d’entre nous. Moi, j’avais raté les places et je m’en suis mordu les doigts pendant des années. Alors quand la nouvelle est tombée, j’ai senti mon cœur faire un bond : le groupe mythique revient enfin, et pas qu’un peu, avec deux dates à Paris en 2026. Franchement, c’est le genre d’annonce qui vous remet direct vingt ans en arrière.
Le grand retour d’une légende vivante du hard rock
Quatorze ans. Quatorze longues années sans fouler une scène française. Et pourtant, ils n’ont rien perdu de leur aura. Axl, Slash et Duff (la formation quasi originelle qui fait rêver tous les fans depuis la réconciliation) ont décidé de remettre le couvert avec une tournée mondiale qui s’annonce déjà historique. Et la France, oui, la France, n’a pas été oubliée.
Quand on parle de Guns N’Roses, on parle d’un groupe qui a littéralement redéfini le rock dans les années 80 et 90. Un mélange de danger, de sexe, de riffs assassins et de voix qui vous transpercent l’âme. Ils ne font pas que jouer, ils vous prennent aux tripes. Et en 2026, ils reviennent nous rappeler pourquoi on les a aimés si fort.
Les dates à bloquer en rouge dans votre agenda
Allez, on arrête de tourner autour du pot. Voici les infos concrètes :
- Mercredi 1er juillet 2026 – Accor Arena, Paris – 19h
- Vendredi 3 juillet 2026 – Accor Arena, Paris – 19h
Deux soirs. Deux chances seulement de les voir. L’Accor Arena, avec ses 20 000 places, risque de ne pas suffire face à la demande. On se souvient tous de la frénésie lors de la tournée Not In This Lifetime en 2017… Là, ça va être pire.
Première partie : Mammoth WVH, le fils de Van Halen aux manettes
Et petite cerise sur le gâteau : la première partie sera assurée par Mammoth WVH, le projet de Wolfgang Van Halen. Oui, le fils d’Eddie. Le gamin (bon, plus vraiment un gamin) a déjà prouvé qu’il avait du lourd avec son premier album en 2021. Des riffs bien gras, une voix qui en impose, et surtout un respect total pour le hard rock old school. Franchement, ça sent le passage de flambeau.
Entendre Wolfgang jouer avant Guns N’Roses, c’est un peu comme voir l’histoire du hard rock se dérouler sous nos yeux en une seule soirée.
Billetterie : préparez-vous à la guerre
La mise en vente officielle démarre le vendredi 28 novembre à 9h précises. Je répète : 9h du matin. Pas 9h05, pas « je finis mon café ». À 9h pile. Si vous avez déjà vécu une mise en vente pour les Stones, Metallica ou AC/DC, vous savez exactement à quoi vous attendre : des files d’attente virtuelles de plusieurs centaines de milliers de personnes, des crashs de site, et des places qui s’envolent en moins de dix minutes.
Mon conseil de survivant : créez vos comptes à l’avance sur les plateformes officielles, préparez votre carte bancaire, et soyez connectés sur plusieurs appareils si possible. Et surtout, surtout, n’allez jamais sur les sites de revente douteux dès le premier jour. On a tous vu les histoires d’arnaques à 800 € la place debout… Ça fait mal au cœur.
- Préparez plusieurs onglets ouverts dès 8h50
- Vérifiez votre connexion internet (et priez pour que votre box tienne le choc)
- Acceptez les catégories de places dès le début, même si ce n’est pas la fosse
- Ne rafraîchissez pas comme un fou, laissez la file d’attente avancer
Pourquoi ce retour tombe à pic
Entre nous, le timing est presque trop parfait. Le hard rock des années 80-90 vit une vraie renaissance ces dernières années. Les gamins de 20 ans découvrent Appetite for Destruction sur TikTok, les quarantenaires ressortent leurs vieux t-shirts délavés, et tout le monde a envie de revivre l’époque où le rock faisait encore peur aux parents.
Ajoutez à ça deux nouveaux morceaux qui sortent le 2 décembre prochain – Nothin’ et Atlas – et vous avez tous les ingrédients pour une explosion. On parle quand même du groupe qui a vendu plus de 100 millions d’albums dans le monde. Appetite reste encore aujourd’hui l’album debut le plus vendu de l’histoire aux États-Unis. Ça ne s’invente pas.
À quoi s’attendre sur scène en 2026 ?
Si vous avez vu des vidéos récentes du groupe (Glastonbury 2023, les tournées américaines), vous savez qu’ils n’ont rien perdu. Axl court encore partout comme un dingue à 63 ans, Slash balance des solos qui vous collent des frissons pendant trois jours, et Duff assure la basse avec ce groove inimitable.
La setlist ? Un mélange explosif entre les classiques indémodables et quelques surprises. Attendez-vous évidemment à :
- Sweet Child O’ Mine (le moment où toute l’arène chante en chœur)
- Welcome to the Jungle (l’intro qui fait trembler les murs)
- November Rain (le piano, les larmes, le solo de malade)
- Paradise City (la fin en apothéose avec confettis et feu d’artifice)
Mais aussi probablement Knockin’ on Heaven’s Door, Patience, et peut-être même des raretés qu’ils ressortent de temps en temps comme Don’t Cry ou Estranged. Et qui sait, les deux nouveaux titres en live ? Ce serait la cerise sur le gâteau.
L’héritage Guns N’Roses, plus vivant que jamais
Ce qui est fou, c’est que près de 40 ans après leur formation, ils remplissent encore des stades entiers. Peu de groupes peuvent se vanter d’un tel statut. Nirvana n’aura jamais cette chance, Oasis s’est séparé trop tôt, même les Stones commencent à fatiguer. Guns, eux, continuent.
Et c’est peut-être ça le plus beau : ils ne reviennent pas juste pour l’argent (même si bon, ça aide). Ils reviennent parce qu’ils ont encore des choses à dire, à jouer, à prouver. Slash a beau sortir des albums solos magnifiques, Axl a beau avoir ses projets, quand ils remontent ensemble sur scène, la magie opère toujours.
C’est plus qu’un groupe. C’est une attitude. Une façon de dire merde au monde avec style.
Alors oui, les places vont coûter cher. Oui, il va falloir se battre. Oui, on va probablement râler en voyant les prix de la revente. Mais franchement ? Quand les premières notes de Jungle retentiront dans l’Accor Arena en juillet 2026, tout ça sera oublié. Il ne restera que la musique, la sueur, et 20 000 personnes qui hurlent en même temps.
Si vous hésitez encore… ne le faites pas. C’est peut-être la dernière fois. Ou pas. Mais dans le doute, on prend les places. On ne vit qu’une fois, et rater Guns N’Roses à Paris en 2026, ça serait vraiment dommage.
Alors on se retrouve dans la fosse ? Je serai celui avec le t-shirt Use Your Illusion délavé et les larmes aux yeux dès la première chanson. Promis.
Ps : si jamais vous décrochez des places, pensez à moi. Je suis preneur pour un échange contre un rein ou une soirée bière. Non je déconne… ou pas.
