Imaginez un instant : un stade qui vibre, une foule en délire, et un jeune athlète qui franchit les haies avec une fluidité presque surnaturelle. Ce n’est pas une scène tirée d’un film, mais le quotidien de Just Kwaou-Mathey, l’étoile montante de l’athlétisme français. À seulement quelques semaines des Mondiaux de Tokyo, ce hurdler de talent a déjà marqué les esprits avec un chrono explosif de 12 »99 sur 110m haies. Comment un athlète, après une grave blessure, peut-il revenir aussi fort et viser le sommet ? Plongeons dans son parcours, ses ambitions, et ce qui fait de lui une figure à suivre.
Un Talent Brut au Service des Haies
Quand on parle d’athlétisme, les haies sont souvent perçues comme une discipline exigeante, où chaque détail compte. Just Kwaou-Mathey, lui, semble danser avec les obstacles. Son récent exploit aux Championnats de France, où il a signé un chrono de 12 »99, l’a propulsé parmi les meilleurs hurdlers français de l’histoire. Troisième tricolore à descendre sous la barre mythique des 13 secondes, il s’inscrit dans la lignée des grands noms. Mais ce qui frappe, c’est son état d’esprit : il ne s’agit pas d’un coup d’éclat, mais d’une étape prévue, presque calculée.
« Ce chrono, je l’avais dans les jambes depuis un moment. Ce n’était pas une surprise, mais une confirmation. »
– Un athlète confiant, selon des propos recueillis récemment
Ce n’est pas seulement une question de vitesse. La technique, la gestion mentale, et une préparation rigoureuse ont transformé ce jeune homme en un compétiteur redoutable. Mais d’où vient cette assurance ? Et comment a-t-il surmonté les défis pour en arriver là ?
Un Retour de Blessure Inspirant
Si le chrono de 12 »99 a fait vibrer les fans d’athlétisme, l’histoire derrière ce succès est encore plus captivante. Il y a à peine un an, Just Kwaou-Mathey sortait d’une période sombre marquée par une rupture du tendon d’Achille. Une blessure qui aurait pu briser la carrière de n’importe quel athlète. Pourtant, il a choisi de voir cet obstacle comme une opportunité. Dès l’hiver dernier, il décrochait une médaille de bronze aux Championnats d’Europe en salle sur 60m haies, prouvant qu’il était de retour.
Mais le chemin n’a pas été simple. Une inflammation persistante au tendon proximal, nécessitant une injection de plasma riche en plaquettes (PRP), a compliqué sa saison. « J’ai couru avec une gêne constante, » confie-t-il. Ce n’est qu’aux Championnats de France qu’il a retrouvé cette sensation de liberté, cette explosion d’énergie qui fait la différence.
- Rupture du tendon d’Achille : Une blessure grave survenue l’an dernier.
- Retour en salle : Médaille de bronze aux Championnats d’Europe en salle.
- PRP et inflammations : Une saison marquée par des douleurs persistantes.
- Chrono de 12 »99 : Une performance qui relance sa carrière.
Cette résilience est au cœur de son parcours. À mon avis, c’est cette capacité à transformer les épreuves en tremplins qui fait de lui un athlète à part. Peu d’athlètes reviennent aussi fort après une telle blessure. Mais Just, lui, semble avoir une force mentale à toute épreuve.
Une Confiance Forgée dans la Compétition
Ce qui m’a particulièrement marqué dans son discours, c’est cette sérénité face à la pression. Lors des Championnats de France, il décrit une finale presque « facile ». Pas par arrogance, mais par une lucidité impressionnante. « J’ai suivi le plan à la lettre, » explique-t-il. Cette capacité à rester focalisé, à gérer le stress d’une compétition décisive, est rare. Surtout pour un athlète qui, il y a quelques mois, doutait encore de son corps.
« La pression des Championnats, c’est différent. Ça m’a permis de retrouver le plaisir de courir. »
Ce plaisir retrouvé, c’est peut-être la clé. Quand il parle de sa course, on sent une passion brute, presque enfantine. Et pourtant, derrière cette spontanéité, il y a un travail acharné. Chaque haie franchie est le fruit d’heures d’entraînement, d’analyses vidéo, et d’une collaboration étroite avec son coach. C’est cette alchimie entre instinct et discipline qui le rend si dangereux.
La Ligue de Diamant : Une Répétition pour Tokyo
Revenir en Ligue de Diamant après un tel chrono, c’est comme passer d’un entraînement intensif à un examen grandeur nature. À Lausanne, Just Kwaou-Mathey ne vient pas seulement pour courir : il vient pour se mesurer aux meilleurs. Avec des adversaires qui flirtent eux aussi avec les 13 secondes, le meeting s’annonce comme une demi-finale mondiale avant l’heure. « C’est une bonne répétition, » dit-il, conscient que chaque course affine ses réflexes et sa stratégie.
| Compétition | Objectif | Enjeu |
| Ligue de Diamant | Se jauger face aux meilleurs | Préparation pour Tokyo |
| Mondiaux de Tokyo | Viser l’or | Confirmation mondiale |
| Championnats de France | Chrono sous 13 » | Retour au sommet |
Ce qui rend cette étape excitante, c’est le changement d’aura qu’il revendique. « J’arrive avec une autre énergie, » confie-t-il. Et il a raison. Un chrono comme le sien change la donne. Les adversaires le regardent différemment, les attentes sont plus élevées, et lui semble prêt à assumer ce nouveau statut.
Cap sur Tokyo : L’Or en Ligne de Mire
Les Mondiaux de Tokyo, prévus du 13 au 21 septembre, seront le véritable test. Just Kwaou-Mathey ne cache pas ses ambitions : il vise le titre. Rien que ça. Et quand on regarde son parcours, on se dit que ce n’est pas de la vantardise. Son chrono de 12 »99 le place parmi les favoris, et sa confiance semble inébranlable. « À Tokyo, je dois juste refaire la même chose, » dit-il. Plus facile à dire qu’à faire, mais son approche méthodique inspire confiance.
Ce qui me fascine, c’est cette capacité à rester ancré tout en visant les étoiles. Il ne s’agit pas seulement de courir vite, mais de maîtriser chaque aspect de la course : le départ, la technique sur les haies, l’explosion finale. Et si l’on ajoute à cela une mentalité de guerrier, forgée par les épreuves, on obtient un cocktail explosif.
« À Tokyo, je veux montrer que je ne suis pas là par hasard. »
Cette détermination, c’est ce qui pourrait faire la différence. Dans un sport où les centièmes de seconde comptent, Just semble avoir compris que la victoire se joue autant dans la tête que sur la piste.
Pourquoi Just Kwaou-Mathey est un Modèle
Ce qui rend l’histoire de Just si inspirante, c’est qu’elle dépasse le cadre de l’athlétisme. Son parcours est une leçon de résilience, de discipline, et de foi en soi. Combien d’entre nous auraient abandonné après une blessure aussi grave ? Lui a choisi de se relever, de travailler, et de prouver au monde qu’il était toujours là.
- Surmonter l’adversité : Une blessure qui aurait pu mettre fin à sa carrière.
- Rebondir en compétition : Une médaille en salle et un chrono historique.
- Viser haut : Un objectif clair, l’or mondial.
À mes yeux, Just incarne cette idée que le talent ne suffit pas. Il faut du courage, de la patience, et une dose de passion brute. Quand je vois des jeunes athlètes comme lui, je me dis que l’athlétisme français a de beaux jours devant lui.
Un Avenir Prometteur
Alors, que peut-on attendre de Just Kwaou-Mathey dans les années à venir ? Si son chrono récent est un indicateur, le potentiel est immense. À seulement 25 ans, il a encore des années pour affiner sa technique, gagner en régularité, et peut-être même approcher des records encore plus prestigieux. Les Mondiaux de Tokyo ne sont qu’une étape. Et si l’on en croit son discours, il ne compte pas s’arrêter là.
Ce qui m’impressionne, c’est cette capacité à transformer chaque course en une opportunité d’apprentissage. Chaque meeting, chaque haie, chaque seconde gagnée est une brique de plus dans la construction de son rêve. Et si l’on ajoute à cela une aura qui impose le respect, on obtient un athlète qui pourrait bien redéfinir les standards du 110m haies.
« Chaque course est une chance de montrer qui je suis. »
En conclusion, Just Kwaou-Mathey n’est pas seulement un hurdler talentueux. Il est une preuve vivante que les obstacles, qu’ils soient sur la piste ou dans la vie, ne sont là que pour être franchis. À Lausanne, puis à Tokyo, il portera les espoirs de tout un pays. Et quelque chose me dit qu’on n’a pas fini d’entendre parler de lui.
