Imaginez un stade suisse niché entre des montagnes majestueuses, vibrant sous les cris d’une foule en délire. Ce mercredi 2 juillet 2025, l’Euro féminin s’ouvre à Thoune avec un match inaugural entre l’Islande et la Finlande, suivi d’un choc entre la Suisse et la Norvège à Bâle. Pas de Wendie Renard, pas d’Alexandra Popp, ni même de Mary Earps cette année. Pourtant, l’excitation est à son comble. Pourquoi ? Parce que ce tournoi, organisé en Suisse, promet l’émergence de nouvelles étoiles prêtes à marquer l’histoire du football féminin. J’ai toujours trouvé ces moments de transition fascinants : quand les légendes s’effacent, la lumière se pose sur des visages encore peu connus. Alors, qui seront les héroïnes de cet Euro ?
Un Euro Féminin en Plein Renouveau
Le coup d’envoi de la 14e édition de l’Euro féminin marque un tournant. Sans plusieurs joueuses emblématiques, le tournoi s’annonce comme une vitrine pour une nouvelle génération. La Suisse, pays hôte, rêve de rééditer l’exploit de l’Angleterre en 2022, où la ferveur populaire avait transformé la compétition en une fête mémorable. Mais attention, l’absence de stars ne rime pas avec manque d’ambition. Les équipes arrivent avec des effectifs rajeunis, des stratégies audacieuses, et un public prêt à s’enflammer. Plus de 600 000 billets ont déjà été vendus, dépassant le record de l’édition précédente. Un signe clair : le football féminin continue de gagner des cœurs.
La Suisse : Un Hôte Ambitieux Mais Fragilisé
Organiser un Euro chez soi, c’est une occasion en or, mais aussi une pression énorme. La Nati, l’équipe nationale suisse, aborde ce tournoi avec un mélange d’espoir et de défis. Lors d’une récente rencontre amicale, les Helvètes ont subi une lourde défaite (0-4) face à la France, un avertissement qui résonne encore. Pire encore, l’absence de Ramona Bachmann, blessée au ligament croisé en juin, prive l’équipe d’une de ses meilleures armes offensives. Pourtant, comme l’a souligné une jeune défenseuse française lors d’une conférence de presse, jouer à domicile pourrait transcender la Suisse. La ferveur des supporters, déjà palpable à Bâle ou à Thoune, sera-t-elle l’étincelle nécessaire ?
« Jouer chez soi, c’est un boost incroyable. La foule peut changer un match. »
– Une joueuse internationale
Je me souviens d’avoir assisté à un match dans un stade en ébullition : l’énergie des gradins peut vraiment faire basculer une rencontre. Mais sans joueuses clés, la Suisse devra compter sur des talents émergents et une cohésion d’équipe sans faille pour créer la surprise.
La France : Une Équipe en Quête de Gloire
Les Bleues abordent cet Euro avec un mélange d’audace et de prudence. Sous la houlette de leur sélectionneur, Laurent Bonadei, nommé en septembre dernier, l’équipe de France affiche une dynamique impressionnante : huit victoires consécutives en 2025, dont un succès renversant face au Brésil (3-2). Mais l’absence de cadres comme Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali – soit 444 sélections cumulées – oblige les Bleues à se réinventer. Bonadei, fidèle à son rôle d’outsider, refuse de porter l’étiquette de favori. Et pourtant, une joueuse comme Marie-Antoinette Katoto, revenue plus forte après une blessure en 2022, pourrait bien être la clé du succès.
- Point fort : Une dynamique de victoires et une attaque emmenée par Katoto.
- Point faible : L’absence d’expérience de certaines joueuses dans les grands tournois.
- Joker : La jeune Lou Bogaert, défenseuse prometteuse de 21 ans.
Franchement, voir une équipe aussi jeune et audacieuse me donne des frissons. Les Bleues ont ce petit quelque chose qui pourrait faire la différence, mais il faudra du caractère pour aller au bout.
L’Allemagne : Une Revanche à Prendre
L’Allemagne, avec son palmarès légendaire – huit titres européens ! – arrive avec une mission : retrouver son éclat d’antan. Après une élimination humiliante au premier tour du Mondial 2023, la Frauen Nationalmannschaft a repris des couleurs avec une médaille de bronze aux Jeux de Paris 2024. Mais l’équipe doit composer sans Lena Oberdorf, blessée, ni Alexandra Popp et Merle Frohms, toutes deux retraitées. Une joueuse comme Celina Cerci, absente en 2022 pour blessure, pourrait devenir le fer de lance de cette nouvelle génération. Les Allemandes croiseront-elles la France en quarts ? Ce serait un duel à couper le souffle.
Ce qui m’impressionne chez les Allemandes, c’est leur capacité à se relever après un échec. Leur mental d’acier pourrait bien faire trembler les favoris.
L’Espagne et l’Angleterre : Les Ogres du Tournoi
Si l’Allemagne fait figure de challenger, l’Espagne et l’Angleterre partent avec l’étiquette de favoris. La Roja, malgré une quatrième place aux JO 2024, reste une machine à gagner. Privée de Jenni Hermoso, elle mise sur des talents comme Claudia Pina, meilleure buteuse de la Ligue des champions avec 10 buts, et une Aitana Bonmatí en convalescence mais toujours redoutable. De son côté, l’Angleterre, championne en 2022, vise un doublé historique, un exploit que seule l’Allemagne a réalisé. Sans Millie Bright, Fran Kirby ou Mary Earps, les Lionesses s’appuient sur Alessia Russo pour porter l’attaque.
| Équipe | Joueuses clés | Objectif |
| Espagne | Claudia Pina, Aitana Bonmatí | Compléter la collection de trophées |
| Angleterre | Alessia Russo, Lauren Hemp | Doublé historique |
Entre l’Espagne, qui joue avec une précision chirurgicale, et l’Angleterre, portée par sa ferveur, le combat pour le titre s’annonce épique. Vous pariez sur qui ?
Les Nouvelles Stars à Suivre
L’absence de grandes figures laisse la place à une relève pleine de promesses. Voici quelques noms à retenir :
- Marie-Antoinette Katoto (France) : Après une blessure en 2022, l’attaquante parisienne est prête à briller.
- Claudia Pina (Espagne) : Une buteuse prolifique, capable de faire basculer un match.
- Celina Cerci (Allemagne) : De retour après une blessure, elle incarne l’avenir des Allemandes.
- Alessia Russo (Angleterre) : Une attaquante explosive, prête à prendre la relève de Beth Mead.
Je dois avouer que suivre l’émergence de ces joueuses me passionne. Elles n’ont pas encore le statut de légende, mais chacune a ce petit quelque chose qui peut faire basculer un tournoi.
Une Fête Populaire en Suisse
La Suisse, avec ses stades modernes et ses paysages à couper le souffle, est prête à accueillir cette grand-messe du football féminin. L’engouement est déjà palpable : plus de 600 000 billets vendus, un record qui dépasse l’édition anglaise de 2022. Dix-sept ans après avoir co-organisé l’Euro masculin, le pays veut marquer les esprits. Les matchs à Thoune, Bâle ou Saint-Gall s’annoncent comme des moments de communion entre les équipes et leurs supporters. Mais pour que la fête soit totale, il faudra une étincelle, un exploit, une héroïne inattendue.
« Un tournoi comme l’Euro, c’est plus qu’un sport. C’est une célébration de la passion et du talent. »
– Une observatrice du football féminin
Je ne sais pas pour vous, mais j’ai hâte de voir si cet Euro tiendra toutes ses promesses. Entre les absences de stars, l’émergence de nouveaux talents et l’ambiance suisse, tous les ingrédients sont là pour un tournoi mémorable.
Les Défis et les Favoris
Si l’Espagne et l’Angleterre dominent les pronostics, d’autres équipes pourraient jouer les trouble-fêtes. La Suède, avec trois étoiles, ou les Pays-Bas, avec deux étoiles, ont les moyens de surprendre. La France, malgré son statut d’outsider, pourrait aussi créer l’exploit. Mais le vrai défi pour toutes ces équipes sera de trouver un équilibre entre jeunesse et expérience, entre audace et discipline.
Ce qui rend cet Euro si spécial, c’est son imprévisibilité. Sans les grandes figures habituelles, chaque match pourrait réserver une surprise. Vous imaginez une finale inattendue entre la France et la Suède ? Moi, j’y crois presque !
Pourquoi Cet Euro Compte
Le football féminin est à un tournant. Chaque grand tournoi, comme cet Euro 2025, repousse les limites de la visibilité et de l’engouement pour ce sport. Les records de billetterie, l’émergence de nouvelles stars et la qualité croissante du jeu prouvent que le football féminin n’est plus une niche, mais une force mondiale. En Suisse, cet été, on pourrait assister à un moment charnière, où une nouvelle génération prend le relais et écrit sa propre légende.
Alors, qui soulèvera le trophée le 27 juillet à Bâle ? Une chose est sûre : cet Euro ne sera pas neutre. Il sera vibrant, imprévisible et, je l’espère, inoubliable. Prenez place, le spectacle commence !
