Imaginez-vous au bord du terrain, l’air frais de la BayArena qui vous fouette le visage, et soudain, la feuille de match tombe : pas de Dembélé, pas de Marquinhos dans le onze. C’est ce qui attend les supporters parisiens ce soir. Un choix osé, presque provocateur, qui fait déjà jaser dans les travées allemandes.
Un Onze Parisien Plein de Surprises
Luis Enrique, ce stratège impassible, a encore frappé. Après avoir ménagé ses stars contre Strasbourg, il reconduit une grande partie de son plan, mais avec des ajustements qui en disent long sur sa gestion d’effectif. Et franchement, voir Illia Zabarnyi et Senny Mayulu titularisés, ça interpelle. Le premier, solide comme un roc ukrainien, le second, ce gamin qui semble avoir sauté des étapes à la vitesse de l’éclair.
La Défense : Retour des Pistonniers, Charnière Inattendue
Achraf Hakimi et Nuno Mendes retrouvent leur couloir, comme si de rien n’était. Les deux flèches latérales, reposées après le match de Ligue 1, vont pouvoir exprimer toute leur explosivité. Hakimi capitaine ? Oui, le brassard lui échoit en l’absence de Marquinhos. Une responsabilité qu’il porte avec une certaine nonchalance élégante.
Devant le gardien Chevalier – qui enchaîne tranquillement –, la charnière centrale fait peau neuve. Willian Pacho, l’Équatorien qui monte en puissance, associé à Illia Zabarnyi. Ce dernier, prêté avec une option d’achat qui fait saliver les comptables parisiens, s’impose match après match. Sa lecture du jeu, sa présence aérienne : on dirait qu’il a toujours joué ici.
- Hakimi : vitesse, centres millimétrés, danger constant
- Zabarnyi : anticipation, duels gagnés, calme olympien
- Pacho : relance propre, placement chirurgical
- Nuno Mendes : déboulés incessants, défense agressive
Cette défense, sur le papier, paraît déséquilibrée en expérience. Mais dans les faits ? Elle respire la fraîcheur. Et contre une attaque de Leverkusen réputée pour ses transitions rapides, cette jeunesse pourrait bien être un atout.
Milieu : Vitinha Maestro, Zaïre-Emery Inarrêtable
Au cœur du jeu, Vitinha reprend son rôle de sentinelle. Le Portugais, discret mais essentiel, dicte le tempo comme personne. À ses côtés, Warren Zaïre-Emery enchaîne. Six titularisations consécutives pour le gamin de 19 ans. À ce rythme, il va falligner son nom dans le marbre du Parc des Princes.
Zaïre-Emery, c’est le futur du football français. Il court, il pense, il crée. Et il ne calcule pas.
– Un observateur régulier du PSG
La troisième place revient à Désiré Doué. Le jeune milieu offensif, titularisé pour la deuxième fois consécutive en Ligue des Champions, apporte cette touche de folie créative. Ses dribbles chaloupés, ses passes dans les intervalles : il rappelle parfois un certain Verratti dans ses jeunes années.
João Neves et Fabian Ruiz absents, Luis Enrique n’a pas vraiment le choix. Mais il assume. Et ce trio Vitinha – Zaïre-Emery – Doué pourrait bien devenir la nouvelle référence parisienne au milieu.
Attaque : Mayulu en Faux 9, Kvaratskhelia Revient
Et puis il y a Senny Mayulu. Le gamin de 18 ans, titularisé en faux 9 comme face à Barcelone. Contre les Catalans, il avait brillé par son intelligence de jeu, ses appels, sa capacité à libérer des espaces. Ce soir, il remet ça. Gonçalo Ramos ? Sur le banc. Clair et net.
Sur les ailes, Bradley Barcola continue son ascension fulgurante. L’ancien Lyonnais, buteur décisif récemment, est en pleine confiance. Et à gauche ? Khvicha Kvaratskhelia retrouve une place de titulaire. Le Géorgien, qui n’avait plus démarré depuis fin septembre, a visiblement convaincu son coach à l’entraînement.
Cette attaque, sans véritable pointe, repose sur la mobilité, les permutations, les appels croisés. Un football total, presque à la néerlandaise, que Luis Enrique affectionne particulièrement.
| Joueur | Poste | Statut | Commentaire |
| Chevalier | Gardien | Titulaire | Solide depuis son arrivée |
| Hakimi | Latéral droit | Titulaire (cap.) | Leader technique |
| Zabarnyi | Défenseur central | Titulaire | Surprise agréable |
| Pacho | Défenseur central | Titulaire | Régularité impressionnante |
| Nuno Mendes | Latéral gauche | Titulaire | Danger permanent |
| Vitinha | Milieu défensif | Titulaire | Cerveau de l’équipe |
| Zaïre-Emery | Milieu relayeur | Titulaire | Inarrêtable |
| Doué | Milieu offensif | Titulaire | Touche de génie |
| Barcola | Ailier droit | Titulaire | En forme olympique |
| Mayulu | Faux 9 | Titulaire | Pari audacieux |
| Kvaratskhelia | Ailier gauche | Titulaire | Retour en force |
Le Banc : Dembélé et Marquinhos en Attendent
Ousmane Dembélé, tout juste remis d’une blessure qui l’a tenu éloigné un mois et demi, patiente. Le Ballon d’or – oui, il l’a remporté, rappelons-le – n’est pas encore à 100%. Luis Enrique, prudent, préfère le préserver. Mais imaginez l’impact d’une entrée en jeu à la 60e minute, quand les défenses sont fatiguées…
Marquinhos, capitaine historique, est dans le même cas. Revenu de blessure, il observe depuis le banc. Un choix qui peut sembler cruel, mais qui témoigne d’une gestion rigoureuse. Le Brésilien, exemplaire, accepte. Et son expérience pourrait peser en fin de match.
Le banc parisien reste quand même garni : Ramos, Lee Kang-in, Asensio, Beraldo… De quoi renverser un match, ou tenir un résultat.
Contexte : Troisième Journée, Enjeu Maximum
Cette rencontre, c’est la troisième journée de la phase de ligue de la Ligue des Champions. Le PSG, après deux matchs, reste sur une dynamique positive. Une victoire à Leverkusen les mettrait en excellente position pour la qualification directe.
Leverkusen, champion d’Allemagne en titre, n’est pas un adversaire anodin. Xabi Alonso, sur le banc adverse, connaît la maison parisienne. Ses joueurs, portés par un public chaud bouillant, vont tout donner. La BayArena, avec ses 30 000 places, promet une ambiance électrique.
Et puis il y a les 1 800 supporters parisiens attendus. Un déplacement massif, malgré la distance. Ces fans, qui ont traversé l’Europe, méritent un spectacle. Vont-ils le voir ?
Analyse Tactique : Ce que Cache ce Onze
En alignant Mayulu en faux 9, Luis Enrique opte pour un football de possession et de mouvement. Pas de point d’ancrage fixe, mais des attaquants qui permutent, qui décroche, qui créent des déséquilibres. Kvaratskhelia et Barcola, sur les ailes, vont pouvoir rentrer sur leur pied fort ou déborder.
Au milieu, Vitinha aura la lourde tâche de couper les lignes de passe adverses. Zaïre-Emery, box-to-box, couvrira beaucoup de terrain. Doué, en 10 libre, devra trouver les intervalles.
En défense, la clé sera la complémentarité Zabarnyi-Pacho. Le premier, plus physique, le second, plus technique à la relance. Hakimi et Nuno Mendes devront gérer les montées de Wirtz et Frimpong côté allemand.
Ce PSG version 2025 joue un football moderne, fluide, parfois risqué. Mais quand ça passe, c’est magnifique.
– Un analyste tactique
Les Absents qui Pèsent
Outre Dembélé et Marquinhos, notons l’absence de João Neves, toujours en phase de reprise. Fabian Ruiz, touché, manque aussi. Ces forfaits obligent Luis Enrique à innover. Et jusqu’ici, ça fonctionne plutôt bien.
Mais attention : en Ligue des Champions, l’expérience compte. Leverkusen, avec ses cadres, pourrait profiter d’une erreur de jeunesse.
Prédiction Personnelle : Un Match Ouvert
Difficile de pronostiquer. Leverkusen à domicile, c’est costaud. Mais ce PSG, avec sa fougue et sa qualité technique, peut créer la surprise. J’entrevois un match avec des buts : 2-1 pour Paris, peut-être ? Ou un nul spectaculaire.
Ce qui est sûr, c’est que ce onze, audacieux, reflète la philosophie de Luis Enrique : faire confiance à la jeunesse, gérer les cadres, surprendre l’adversaire.
Alors, prêt pour ce choc ? La BayArena va trembler. Et vous, vous donneriez quelle note à cette composition ? Dites-le en commentaire, on en discute après le match.
En attendant, une chose est sûre : ce PSG 2025 ne ressemble à aucun autre. Et c’est peut-être ça, le début d’une grande histoire européenne.
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