Il y a des nuits où le monde entier retient son souffle devant un écran. Celle du 21 novembre 2025 en faisait partie. Dans l’immense salle de Pak Kret, près de Bangkok, 121 femmes venues des quatre coins de la planète ont rêvé du même titre : celui de Miss Univers. Et quand le verdict est tombé, c’est le Mexique qui a explosé de joie.
Franchement, je ne m’y attendais pas forcément. Beaucoup misaient sur d’autres nations ultra-présentes ces dernières années. Mais Fátima Bosch, 25 ans, a su conquérir le jury avec une présence magnétique, un discours engagé et une élégance naturelle qui crève l’écran. Elle succède ainsi à la Danoise Victoria Kjær Theilvig et devient la troisième Mexicaine à décrocher la couronne suprême. Rien que ça.
Une édition 2025 qui marque un tournant
Cette 74e édition n’était pas comme les autres. Déjà parce qu’elle se déroulait en Thaïlande, dans un décor somptueux qui mélangeait tradition et modernité. Mais surtout parce que le concours continue sa révolution entamée il y a quelques années : fini les barrières d’âge, fini l’obligation d’être célibataire ou sans enfant. Le message est clair : la beauté n’a pas d’âge ni de format préétabli.
Et ça change tout. On a vu des candidates de plus de 40 ans fouler le podium avec une assurance folle. Certaines ont même frôlé le top 12. C’est rafraîchissant, presque émouvant. On passe d’un concours parfois critiqué pour son côté « catalogue » à quelque chose de plus inclusif, plus représentatif de la diversité réelle des femmes d’aujourd’hui.
Le top 5 qui a fait vibrer la planète
Allez, on y vient : les résultats qui ont fait hurler les supporters devant leur télé.
- Miss Univers 2025 : Fátima Bosch – Mexique
- 1re dauphine : Opal Suchata Chuangsri – Thaïlande (le public local en transe)
- 2e dauphine : María José Vera – Venezuela (le Venezuela reste une machine à couronnes)
- Top 5 complété par Miss Nigeria et Miss Danemark
Le Mexique n’avait plus gagné depuis 2010. Quinze ans d’attente. Vous imaginez l’émotion là-bas ? Les réseaux sociaux ont pris feu en quelques secondes.
La France, on a eu chaud… très chaud
Côté français, on a vécu une soirée en montagnes russes. Plusieurs candidates portaient nos couleurs, et chacune avait son histoire.
Ophély Mézino, notre Miss Guadeloupe, a littéralement porté la délégation sur ses épaules. À 26 ans, cette ancienne première dauphine de Miss France 2019 et de Miss Monde la même année n’est plus une novice. Elle est revenue avec l’envie de « kiffer » comme elle l’avait annoncé, et elle a kiffé grave : top 12. Quand son nom est tombé, les commentaires français ont explosé.
« Je suis venue pour vivre l’instant, profiter de chaque seconde, et représenter fièrement ma Guadeloupe. Ce top 12, c’est déjà une immense victoire. »
Ophély Mézino, juste après l’annonce
Puis il y a eu Ève Gilles. Oui, notre Miss France 2024, avec sa coupe à la garçonne qui avait déjà fait couler tant d’encre l’an dernier. Elle a défendu les couleurs de la France métropolitaine et s’est hissée dans le top 30, égalant le classement d’Indira Ampiot en 2024. Pas mal pour quelqu’un qui découvrait l’arène Miss Univers ! Son costume Jeanne d’Arc en armure argentée a marqué les esprits – on en reparle plus bas.
Petit pincement au cœur pour Célya Abatucci (Martinique), Nourya Aboutoihi (Mayotte) et Gaby Guha (Bulgarie mais d’origine française). Elles n’ont pas passé le cut du top 30, mais elles ont porté haut nos régions et notre diversité. Et ça, c’est déjà énorme.
Les costumes nationaux : le vrai show dans le show
Si vous n’avez vu qu’une chose de cette édition, c’est probablement le défilé des costumes nationaux. Chaque année c’est la folie créative, mais 2025 a placé la barre encore plus haut.
Ève Gilles, par exemple, a débarqué en Jeanne d’Arc guerrière pour la paix. Armure argentée, cape immaculée, épée lumineuse : un hommage puissant à l’histoire de France. Le public thaïlandais a applaudi à tout rompre, et les réseaux hexagonaux ont validé à 200 %.
Mais d’autres ont joué la carte de l’originalité absolue :
- Miss Islande en fée nordique avec des ailes de glace
- Miss Japon en samouraï revisité façon cyberpunk
- Miss Colombie en oiseau de paradis géant
- Et oui, il y a même eu une Miss déguisée en… saumon (on vous laisse deviner le pays)
Ces tenues demandent des mois de travail, des artisans locaux, des budgets parfois astronomiques. C’est devenu un concours parallèle où la créativité nationale s’exprime sans filtre. Et franchement, on en redemande.
Pourquoi cette victoire mexicaine n’est pas un hasard
Fátima Bosch n’est pas arrivée là par miracle. À 25 ans, elle est entrepreneuse, parle quatre langues, et porte un discours fort sur l’éducation des jeunes filles dans les zones rurales. Lors de l’épreuve finale, sa réponse sur l’empowerment féminin a fait mouche. Calme, précise, émouvante. Le jury n’a pas hésité longtemps.
Le Mexique, d’ailleurs, excelle dans les grands concours depuis toujours. Le pays forme ses candidates comme des athlètes de haut niveau : coaching vocal, marche, interviews, gestion du stress. Résultat ? Quand ça passe, ça passe en grand.
Et maintenant ? L’après-couronne
Pour Fátima, l’année qui commence va être intense. Tournées mondiales, partenariats avec des ONG, conférences, couvertures de magazines… Être Miss Univers, ce n’est pas juste porter une couronne : c’est devenir une ambassadrice. Et vu son parcours, elle risque de marquer les esprits bien au-delà de la beauté.
Côté France, on retient surtout la performance d’Ophély Mézino. Son top 12 est le meilleur classement tricolore depuis Iris Mittenaere en 2016 (qui avait gagné, rappelons-le). Ça donne des idées pour les années à venir. Et qui sait, peut-être que l’une de nos représentantes ramènera bientôt la troisième couronne à la maison ?
En attendant, cette édition 2025 nous laisse avec une certitude : le concours Miss Univers n’a plus rien à voir avec celui d’il y a vingt ans. Il évolue, se modernise, s’ouvre. Et c’est plutôt une bonne nouvelle.
Alors oui, il y aura toujours des critiques. Mais quand on voit des femmes de tous âges, toutes origines, toutes histoires défiler avec autant de fierté… on se dit que finalement, la beauté, c’est aussi ça : oser être soi, entièrement.
Et vous, quel moment de cette soirée vous a le plus marqué ? Le sacre mexicain, le costume Jeanne d’Arc, le top 12 d’Ophély ? Dites-moi tout en commentaire, j’ai hâte de lire vos réactions !
