Imaginez la scène : des projecteurs aveuglants, une musique triomphante, une jeune femme de 25 ans qui fond en larmes en recevant la couronne la plus célèbre du monde de la beauté. Et une semaine plus tard… tout s’effondre. Ce n’est pas le scénario d’un mauvais téléfilm, c’est exactement ce qui arrive à Miss Univers 2025.
Je suis tombé des nues en découvrant l’ampleur du chaos. Ce qui devait rester un conte de fées moderne se transforme en affaire criminelle digne des meilleurs polars. Et franchement, plus on creuse, plus ça sent le soufre.
Miss Univers 2025 : quand la couronne cache des menottes
Le 22 novembre 2025, Fatima Bosch, Miss Mexique, devient la nouvelle Miss Univers sous les applaudissements. Revanche éclatante pour cette candidate moquée publiquement par un animateur quelques jours plus tôt. Tout le monde y voit un beau symbole de résilience. Sauf que très vite, la fête tourne au cauchemar.
Deux propriétaires dans le viseur de la justice
Le concours appartient aujourd’hui à deux personnes. D’un côté, une femme d’affaires thaïlandaise transgenre qui a racheté l’organisation en 2022. De l’autre, un homme d’affaires mexicain qui a acquis 50 % des parts l’année suivante. Et les deux sont aujourd’hui dans une situation plus qu’embarrassante.
En Thaïlande, un mandat d’arrêt a été émis contre la copropriétaire pour une fraude présumée de près d’un million de dollars. Un chirurgien esthétique affirme avoir été victime d’une escroquerie lors d’un investissement dans son groupe médiatique. L’affaire est prise très au sérieux par les autorités locales.
« Des informations clés sont en train d’être rassemblées pour permettre au ministère public fédéral de continuer et d’approfondir cette enquête »
Communiqué officiel du parquet mexicain
Mais c’est surtout du côté mexicain que ça devient explosif. Le copropriétaire mexicain fait l’objet d’une enquête fédérale pour trafic d’armes, de drogue et de carburant. Treize mandats d’arrêt ont été lancés. Les médias locaux le désignent clairement parmi les suspects recherchés.
Le père de Miss Mexique dans la tempête
Et là, ça devient presque trop gros pour être vrai. Des soupçons de liens existeraient entre cet homme d’affaires et… le père de la nouvelle Miss Univers. Un haut cadre d’une grande compagnie pétrolière publique mexicaine. Ce dernier a immédiatement nié toute relation, mais le mal est fait.
La jeune reine de beauté, elle, a confié avoir reçu des menaces de mort depuis la révélation de ces informations. Elle qui voulait incarner l’élégance et la détermination se retrouve au cœur d’un scandale qui la dépasse complètement.
Difficile de ne pas y voir une ombre planant sur sa victoire, même si rien ne prouve pour l’instant une quelconque manipulation du concours lui-même.
Une édition déjà marquée par les polémiques
Il faut dire que cette édition 2025 n’avait pas besoin de ça pour faire parler d’elle. Entre les chutes spectaculaires de candidates – Miss Jamaïque a fini à l’hôpital avec un traumatisme crânien – et les accusations d’élection truquée, l’ambiance était déjà électrique.
Et puis il y a eu cette vidéo devenue virale : un animateur thaïlandais traite ouvertement Miss Mexique d’« idiote » lors d’une réunion préparatoire. La candidate quitte la salle en claquant la porte, soutenue par plusieurs collègues. Au Mexique, même la présidente de la République salue son attitude.
- Une candidate insultée publiquement
- Des chutes impressionnantes filmées en direct
- Des accusations de favoritisme
- Et maintenant des enquêtes criminelles sur les propriétaires…
On est loin de l’image lisse et glamour que veut renvoyer le concours.
L’histoire mouvementée de Miss Univers
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’organisation fait la une pour les mauvaises raisons. Souvenez-vous : dans les années 90-2000, le concours appartenait à un certain Donald Trump. Déjà à l’époque, les polémiques s’enchaînaient – accusations de comportements inappropriés, propos sexistes, etc.
En 2022, le rachat par une femme d’affaires transgenre avait été salué comme un vent de modernité et d’inclusion. Vingt millions de dollars plus tard, le rêve semblait devenir réalité. Puis la revente de la moitié des parts à un homme d’affaires mexicain pour seize millions… et aujourd’hui, on découvre le prix réel de ces transactions.
Que va-t-il se passer maintenant ?
La question que tout le monde se pose : le concours va-t-il survivre à ce tsunami judiciaire ?
Plusieurs scénarios sont possibles. Soit les enquêtes aboutissent et les deux propriétaires sont écartés – mais qui reprendra alors l’organisation ? Soit les accusations restent au stade des soupçons, et le concours continue… avec une image durablement ternie.
Dans tous les cas, une chose est sûre : la crédibilité de Miss Univers vient de prendre un coup terrible. Quand la couronne la plus prestigieuse du monde de la beauté repose sur des fondations aussi fragiles, c’est tout le système qui vacille.
Et les candidates dans tout ça ?
Ce que je trouve le plus triste, c’est le sort des candidates. Ces jeunes femmes qui préparent parfois ce moment toute leur vie. Elles se battent pour des causes, portent des messages d’empowerment, brisent des plafonds de verre… et se retrouvent malgré elles associées à des affaires criminelles.
Miss Mexique 2025, en particulier, doit être dévastée. Passer des larmes de joie sur scène aux menaces de mort une semaine plus tard, il y a de quoi perdre foi en l’humanité.
Et pourtant… quelque part, son histoire reste inspirante. Une candidate moquée, qui se relève, gagne, puis affronte la tempête médiatique avec dignité. Il y a peut-être là une forme de victoire plus grande que la couronne elle-même.
Alors oui, Miss Univers 2025 restera dans les annales. Pas forcément pour les raisons espérées. Mais peut-être que ce chaos était nécessaire. Peut-être qu’il fallait que tout explose pour que quelque chose de plus propre puisse émerger.
Ou peut-être que je suis naïf.
En attendant, une chose est certaine : derrière les paillettes et les sourires figés, le monde des concours de beauté reste un univers impitoyable. Et cette année, le masque est tombé plus brutalement que jamais.
À suivre… parce que clairement, ce n’est que le début.
