Imaginez-vous au bord du parquet, le bruit assourdissant des supporters, l’odeur du pop-corn qui flotte dans l’air. La NBA redémarre cette nuit, et franchement, j’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on attend ce moment. Le 22 octobre, les projecteurs s’allument pour de bon, et avec eux, 82 matchs par équipe qui vont nous tenir en haleine jusqu’en avril. Qui va succéder au Thunder ? Qui sera couronné MVP ? Et nos Français, vont-ils enfin faire parler la poudre ? Allez, on plonge dans cette saison qui s’annonce explosive.
Une Saison Qui S’annonce Épique
Chaque année, c’est la même ritournelle : on se dit que cette fois, ça va être la plus belle. Et pourtant, 2025 a tout pour tenir ses promesses. D’abord, parce que le champion en titre, Oklahoma City, part avec une cible dans le dos. Ensuite, parce que les cadors de l’Ouest et de l’Est ont tous renforcé leurs effectifs. Et enfin, parce que 19 Français – oui, vous avez bien lu, dix-neuf – foulent les parquets américains. Un record absolu qui fait rêver.
Moi, ce qui me fascine, c’est cette capacité de la NBA à se réinventer sans cesse. Des règles qui évoluent, des stars qui changent d’air, des rookies qui débarquent avec des ambitions folles. Cette saison ne dérogera pas à la règle. Prêts à décortiquer tout ça ?
Le Format : 82 Matchs, Play-in et Playoffs
Pour les néophytes, un petit rappel s’impose. Chaque franchise dispute 82 matchs en saison régulière, répartis sur six mois. À l’issue, les six premières de chaque conférence (Est et Ouest) valident directement leur ticket pour les playoffs. Les places 7 à 10 s’affrontent dans un play-in impitoyable : un match sec pour décrocher les 7e et 8e seeds. Les playoffs, eux, c’est du best-of-seven jusqu’à la finale. Autant dire que chaque possession compte.
L’an dernier, le Thunder a dominé de la tête et des épaules. Cette année ? Les managers des 30 équipes ont voté, et le verdict est sans appel.
Oklahoma City, Le Grand Favori
80 % des general managers placent le Thunder en pole position pour conserver leur titre. C’est énorme. Depuis les Warriors de 2017-2018, aucune équipe n’a réussi le doublé. Est-ce que Shai Gilgeous-Alexander et sa bande vont briser la malédiction ? Leur collectif huilé, leur défense de fer et leur attaque éclair font peur.
Le Thunder a tout : jeunesse, talent, expérience des grands rendez-vous. Difficile de parier contre eux.
– Un manager anonyme
Mais attention, 7 % des voix vont à Cleveland et Denver. Derrière, on trouve Indiana, Houston (avec un certain Kevin Durant), Minnesota, New York… Et pourquoi pas les Lakers ? L’effet surprise n’est jamais loin en NBA.
Le MVP : Une Affaire Étrangère
Depuis 2018, aucun Américain n’a remporté le titre de MVP. Joel Embiid (avant naturalisation), Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo, et l’an dernier Shai Gilgeous-Alexander. La tendance se confirme : les managers placent le Serbe Nikola Jokic en tête avec 67 % des suffrages. Luka Doncic suit à 10 %, Shai à 8 %, et… Victor Wembanyama à 7 %.
Oui, Wemby est déjà dans le Top 4. À tout juste 21 ans, le gamin des Spurs fait trembler la ligue. Ses stats hallucinantes, sa polyvalence, son impact des deux côtés du terrain… S’il reste en bonne santé, il pourrait créer la surprise. Mais Jokic reste le patron. Triple MVP, maître à jouer des Nuggets, il voit le jeu comme personne.
- Jokic : 67 % – Le favori logique
- Doncic : 10 % – Le magicien slovène
- Shai : 8 % – Le champion en titre
- Wembanyama : 7 % – La pépite française
Et les Américains dans tout ça ? Aux abonnés absents. Preuve que la NBA est plus internationale que jamais.
Les Français : 19 Joueurs, Des Rôles Variés
19. Le chiffre donne le tournis. Jamais autant de Français n’ont foulé les parquets NBA en même temps. Certains seront titulaires indiscutables, d’autres gratteront des minutes en fin de banc. Mais tous portent les espoirs d’un pays basketteur en pleine ascension.
Commençons par les leaders. Rudy Gobert aux Timberwolves, quadruple DPOY, reste un rempart infranchissable. À Minnesota, on rêve de finale depuis deux ans. Cette saison pourrait être la bonne. Victor Wembanyama, lui, entre dans sa troisième année avec les Spurs. Après une saison sophomore déjà légendaire, il vise le All-Star Game… et pourquoi pas le MVP ?
Ousmane Dieng, champion avec OKC l’an dernier, a goûté à la bague. Même s’il n’a joué que quelques minutes en finale, il fait partie des meubles. Bilal Coulibaly à Washington, Zaccharie Risacher à Atlanta, les jeunes pousses montent en puissance. Et que dire d’Olivier Sarr, Rayane Rupert ou Tidjane Salaün ? Des paris sur l’avenir.
Les Français apportent une culture du basket différente : intelligence de jeu, altruisme, dureté mentale.
– Un scout européen
Statistiquement, la France est la deuxième nation la plus représentée derrière les États-Unis. Un motif de fierté.
Les Contenders à Suivre de Près
Au-delà d’OKC, plusieurs équipes peuvent prétendre au titre. Petit tour d’horizon.
Denver Nuggets : Avec Jokic en chef d’orchestre, Jamal Murray en lieutenant et un supporting cast solide, ils restent dangereux. Leur expérience des playoffs pèse lourd.
Cleveland Cavaliers : Donovan Mitchell, Darius Garland, Evan Mobley, Jarrett Allen… Un quatuor jeune et complémentaire. S’ils trouvent la régularité, attention.
Houston Rockets : Kevin Durant débarque dans le Texas. À 37 ans, KD reste une machine à scorer. Avec un jeune noyau talentueux, ça peut faire mal.
Minnesota Timberwolves : Gobert, Edwards, Towns (ou son remplaçant). Une défense élite, une attaque en progression. Le cocktail gagnant ?
Et n’oublions pas les New York Knicks, toujours candidats au upset, ou les Indiana Pacers version Tyrese Haliburton.
Les Absents de Marque et les Transferts Chocs
Cette intersaison a été mouvementée. Kevin Durant à Houston, c’est le transfert le plus marquant. Mais d’autres mouvements ont fait jaser. Les Warriors ont tenté de se renforcer autour de Curry, sans révolution. Les Lakers misent sur la continuité avec LeBron et AD, même si l’âge commence à peser.
Du côté des absents, certaines stars manqueront le début de saison pour cause de blessure. Rien de grave, mais ça redistribue les cartes en octobre.
La NBA en Europe : Pas de Paris Cette Année
Triste nouvelle pour les fans français : pas de match à Paris en 2026. La NBA pose ses valises à Berlin et Londres en janvier. Les Orlando Magic et Memphis Grizzlies fouleront le vieux continent. Paris reviendra en 2027 et 2028, avec des affiches à venir.
En attendant, la ligue continue son expansion européenne. Une future NBA Europe ? Les rumeurs vont bon train.
Où Regarder la Saison en France ?
Amazon Prime a décroché les droits principaux. BeIN Sports complète l’offre avec certains matchs. Le NBA League Pass reste l’option ultime pour les insomniaques. Préparez le café, les nuits seront longues !
Personnellement, j’ai déjà coché les dates des French Nights. Quand Wemby affronte Gobert, c’est du basket champagne.
Les Rookies à Suivre
Chaque année, la draft nous réserve des pépites. Cette cuvée 2025 ne déroge pas. Outre les Français déjà cités, surveillez Cooper Flagg (si éligible), le prodige qui fait déjà parler. Ou encore des guards ultra-athlétiques prêts à enflammer les highlights.
Le Summer League a donné des indices. Maintenant, place à la réalité de la grande ligue.
Les Enjeux Statistiques
Au-delà des trophées, la NBA, c’est aussi des records qui tombent. LeBron va-t-il dépasser les 40 000 points ? Wembanyama peut-il devenir le plus jeune membre du 50-40-90 club ? Jokic vise un quatrième MVP, ce qui le placerait dans une catégorie à part.
| Joueur | Objectif potentiel |
| LeBron James | 40 000 points en carrière |
| Victor Wembanyama | Premier sophomore All-NBA First Team |
| Nikola Jokic | 4e MVP (record partagé) |
| Rudy Gobert | 5e DPOY |
Ces chiffres donnent le vertige. Et dire que la saison n’a pas encore commencé…
Mon Pronostic Personnel
Allez, je me lance. OKC en finale, oui, mais je vois Denver leur barrer la route à l’Ouest. À l’Est, Cleveland a les armes pour surprendre. MVP ? Jokic, sauf si Wemby explose littéralement. Et un Français champion ? Dieng a ses chances, mais je mise sur Gobert pour porter Minnesota jusqu’au bout.
Évidemment, la NBA adore nous faire mentir. C’est aussi pour ça qu’on l’aime.
Pourquoi Cette Saison Va Être Historique
Parce qu’elle mélange tout : la jeunesse insolente des nouveaux, la maturité des champions, l’internationalisation galopante, les rivalités naissantes. Parce que chaque match peut basculer sur un tir au buzzer. Parce que, mine de rien, on assiste peut-être à la passation de pouvoir entre générations.
Alors oui, 82 matchs, c’est long. Mais c’est aussi 82 occasions de vibrer. De crier devant un crossover humiliant. De retenir son souffle sur un game-winner.
La NBA 2025 démarre cette nuit. Et quelque part, un gamin en France va se lever à 3h du matin pour regarder son idole. Peut-être que dans dix ans, ce sera lui sur le parquet.
Le basket, c’est ça. Une histoire sans fin.
Et vous, quel est votre favori pour le titre ? Qui sera MVP selon vous ? Laissez un commentaire, on en discute. La saison est lancée !
