Franchement, quand on voit le taux du Livret A coincé sous les 3 % et l’inflation qui nous nargue encore, on se demande où planquer ses économies sans se faire plumer. Et puis, de temps en temps, une nouvelle tombe qui redonne le sourire. Imaginez un placement qui rapporte 4 % garantis sur 12 ans, financé par du solaire, made in France, et qui profite directement à des écoles, des entreprises locales et des habitants. Ça existe. Et ça se passe dans un petit coin de Charente-Maritime qui a déjà prouvé qu’il savait faire les choses en grand.
Quand un village décide de reprendre la main sur son énergie
Ils n’ont pas attendu que l’État ou les grands groupes leur tombent dessus avec des projets imposés. Non. Là-bas, on a d’abord construit les trois éoliennes les plus hautes de France, entièrement portées par une coopérative citoyenne. Résultat ? Plus de 10 000 foyers alimentés et zéro recours en justice en six ans. Autant dire une performance rarissime.
Aujourd’hui, la même équipe remet le couvert avec le premier parc photovoltaïque 100 % citoyen du département. 1 600 panneaux, presque 1 MW de puissance, sur 2,3 hectares d’une ancienne carrière inutilisable pour l’agriculture. Bref, un terrain qui ne dérange personne et qui va enfin servir à quelque chose de concret.
Un rendement qui fait rougir le Livret A
Allons droit au but : la coopérative propose deux formules.
- 3 % par an sur 6 ans
- 4 % par an sur 12 ans
C’est écrit noir sur blanc, garanti contractuellement, et surtout largement au-dessus de ce que rapportent les placements sans risque classiques. Et non, ce n’est pas une arnaque : les banques suivent le projet, une partie de la production est vendue à prix fixe sur le marché, et l’autre partie alimente directement des entreprises et des communes voisines en autoconsommation collective.
« On préfère avancer doucement mais sûrement. On teste déjà l’autoconsommation collective sur un rayon de 20 km avant d’élargir. »
Le président de la coopérative
Comment ça marche concrètement ?
Le budget total frôle les 862 000 €. Les banques prêtent entre 500 et 600 k€, la coopérative injecte 50 k€ de fonds propres, et le reste ? C’est vous, moi, n’importe quel Français qui peut devenir sociétaire. La levée de fonds est ouverte à tous, même si vous habitez à l’autre bout du pays.
En échange de votre participation, vous touchez les intérêts promis, et surtout vous savez exactement où va votre argent. Pas de frais de gestion opaques, pas de produit structuré incompréhensible. Juste du solaire qui brille et qui rapporte.
L’autoconsommation collective, le vrai bonus
Un tiers de la production sera consommé localement : quatre entreprises et trois communes alimentent directement leurs bâtiments publics. La coopérative facture elle-même l’électricité, ce qui lui assure une trésorerie stable et prévisible.
Le reste part sur le réseau avec un contrat d’achat garanti. Double sécurité. Et croyez-moi, quand on voit le prix de l’électricité ces dernières années, on se dit que c’était la moindre des choses de sécuriser le revenu.
Et les habitants, ils y gagnent quoi ?
Grâce aux bénéfices des éoliennes déjà en place, la coopérative a financé du matériel pour l’école, offre les diagnostics énergétiques gratuits et donne même 500 € pour l’achat d’un vélo électrique aux sociétaires du village. C’est ça, l’argent qui reste sur le territoire.
Le maire le dit lui-même : « On s’est approprié ces projets. Il ne faut pas avoir peur de reprendre la main. Il y a des associations qui accompagnent, ce n’est vraiment pas sorcier. »
Pourquoi ce modèle marche si bien ici
Plusieurs raisons, en réalité.
- Terrains déjà appartenant à la commune → pas de spéculation foncière
- Acceptation locale totale → zéro recours
- Équipe expérimentée qui a déjà livré trois éoliennes géantes
- Accompagnement par des structures spécialisées dans l’énergie citoyenne
- Transparence maximale
Quand on cumule tout ça, on obtient un projet qui avance vite (travaux dès janvier, mise en service fin 2026) et qui ne coûte rien au contribuable.
Et si vous passiez à l’action ?
La collecte reste ouverte jusqu’au 31 mars. Après, ce sera trop tard pour ce parc-là. Bien sûr, rien ne vous empêche de rejoindre la coopérative plus tard pour les prochains projets – parce qu’évidemment, il y en aura d’autres.
Moi, ce qui me plaît particulièrement, c’est cette idée qu’on peut à la fois faire un placement rentable et participer à la transition énergétique sans se prendre la tête. Pas besoin d’être millionnaire, pas besoin d’y connaître grand-chose en énergie. Il suffit de croire que l’argent peut servir à construire plutôt qu’à spéculer.
Alors oui, 4 % ce n’est pas 15 %. Mais 4 % garantis, sans risque action, sans frais cachés, et avec la satisfaction de savoir que votre épargne éclaire des écoles et des ateliers à quelques kilomètres de chez vous… personnellement, je trouve ça plutôt élégant.
Et vous, vous laisseriez encore dormir votre argent à 2,5 % ou vous tenteriez l’aventure citoyenne ?
En tout cas, une chose est sûre : pendant que certains attendent que « ça se passe », d’autres, dans un petit village de Charente-Maritime, sont déjà en train de construire l’énergie de demain. Et ils vous tendent la main pour en faire partie.
