Vous avez ressenti ce petit pincement au cœur en ouvrant votre dernière facture d’électricité ? Moi le premier. Quand on voit le chiffre s’afficher, on se dit que quelque chose cloche sérieusement. Et pourtant, en ce moment précis, novembre qui mord déjà dehors, une fenêtre s’ouvre enfin pour faire baisser la note. Pas grâce à un miracle gouvernemental, non, mais tout simplement parce que les prix sur les marchés de gros ont plongé. Et certains fournisseurs en profitent pour proposer des offres franchement alléchantes.
Alors oui, on nous a bassinés pendant trois ans avec la crise énergétique, les boucliers tarifaires, les hausses inevitables. Résultat ? On a pris l’habitude de payer plus cher sans broncher. Mais là, franchement, c’est le moment ou jamais de reprendre la main sur son budget énergie.
Pourquoi novembre 2025 est LE moment parfait pour changer
L’hiver arrive, la consommation grimpe en flèche, et c’est précisément maintenant que les fournisseurs se battent pour attirer de nouveaux clients avant la vague de froid. Résultat : des remises qu’on n’avait plus vues depuis des lustres. Certains affichent des tarifs jusqu’à 16 % inférieurs au tarif réglementé historique. Oui, vous avez bien lu : seize pour cent.
Pour vous donner une idée concrète, sur une consommation moyenne de 6 000 kWh par an (un appartement tout électrique ou une petite maison), ça représente entre 250 et 350 euros d’économies annuelles. Pas mal pour quinze minutes passées à comparer, non ?
Ce qui a vraiment changé sur le marché de gros
Revenons deux secondes en arrière. En 2022, le mégawattheure dépassait parfois les 1 000 euros. Aujourd’hui ? On tourne autour de 50 euros. C’est une division par vingt. Évidemment, ce prix de gros ne se retrouve pas intégralement sur votre facture – il y a les taxes, le transport, la distribution – mais l’effet est quand même brutal.
Les fournisseurs qui achètent leur électricité à l’avance sur les marchés peuvent désormais proposer des tarifs fixes très compétitifs. Et ceux qui avaient pris des contrats à prix élevés pendant la crise commencent enfin à respirer. Tout le monde suit le mouvement.
« On n’avait pas vu des niveaux aussi bas depuis 2021. Les offres de marché redeviennent clairement plus intéressantes que le tarif réglementé pour une majorité de profils. »
Un expert du secteur énergétique
Le tarif réglementé ne redescendra jamais comme avant
Attention, il faut être lucide. Même si le gouvernement baisse les taxes (ce qu’il envisage), on ne reviendra pas aux prix d’avant 2022. La structure même du marché a changé. Le nucléaire français vieillit, les coûts de maintenance explosent, et l’Europe entière est interconnectée. Autrement dit : le bon vieux tarif bleu confortable et pas trop cher, c’est fini pour de bon.
Du coup, rester au tarif réglementé par habitude ou par peur du changement, c’est un peu comme refuser de regarder la réalité en face. Désolé d’être cash, mais c’est la vérité.
Les différentes familles d’offres qui cassent les prix
On va rentrer dans le vif du sujet. Aujourd’hui, il existe trois grandes catégories d’offres qui méritent vraiment votre attention :
- Les tarifs fixes longue durée (2 ou 3 ans) bloqués sous le prix actuel du tarif réglementé
- Les offres indexées avec une remise garantie (ex : -15 % sur le kWh HT par rapport au tarif réglementé)
- Les offres online 100 % digitales qui suppriment les frais de gestion et proposent les meilleurs prix
Petit coup de cœur personnel : les offres online. On gagne souvent 8 à 12 % supplémentaires juste parce qu’on accepte de tout gérer sur internet. Et franchement, qui envoie encore des courriers recommandés en 2025 ?
Comment comparer efficacement en 10 minutes chrono
Première règle d’or : n’utilisez jamais le site du fournisseur directement. Ils vont évidemment vous montrer l’offre qui les arrange. Passez par un comparateur accrédité par la Commission de régulation de l’énergie.
Ce qu’il faut regarder absolument :
- Le prix du kWh HT (c’est là que se cachent les vraies différences)
- Le prix de l’abonnement (parfois gonflé pour compenser)
- La durée de l’offre et les conditions de sortie
- Le type de tarif (heures pleines/creuses ou base)
- Le service client (lisez les avis, croyez-moi)
Astuce de pro : faites la simulation avec votre consommation réelle (regardez votre facture de l’année dernière). Les estimations standards sont souvent trop basses et faussent tout.
Les pièges à éviter absolument
Parce qu’il y en a toujours. Voici ma petite liste noire personnelle :
- Les offres à prix variables sans plafond (ça peut repartir à la hausse très vite)
- Les remises les 12 premiers mois seulement (après, bam, +30 %)
- Les fournisseurs qui disparaissent du jour au lendemain (ça arrive plus souvent qu’on ne croit)
- Les contrats avec engagement et frais de résiliation cachés
Et surtout : méfiez-vous des démarchages téléphoniques. 90 % sont des arnaques ou des offres bidons. Si quelqu’un vous appelle pour vous dire que votre contrat va exploser, raccrochez. Point.
Et si vous avez un chauffage électrique ?
Là, on parle d’un autre niveau d’économies possibles. Une maison tout électrique de 120 m² peut facilement consommer 15 000 kWh par an. Une remise de 14 % sur ce volume, ça fait plus de 800 euros par an. Huit cents euros. Pour la même consommation. Juste en changeant de contrat.
J’ai vu des cas où des retraités en maison individuelle sont passés de 3 800 euros par an à moins de 3 100 euros. Juste comme ça. Sans rien changer à leurs habitudes.
L’impact des taxes et ce que le gouvernement prépare
On entend parler d’une baisse de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité. Bonne nouvelle ? Oui, mais limitée. Même avec une baisse de 20 % des taxes, l’économie serait de l’ordre de 8 à 10 %. Sympa, mais largement battu par ce que proposent déjà certains fournisseurs alternatifs.
En clair : attendre la mansuétude de l’État ou changer maintenant ? La réponse me semble évidente.
Mon expérience personnelle (oui, j’ai changé aussi)
L’année dernière, j’étais encore au tarif réglementé. Par flemme. Par peur de me tromper. Et puis j’ai pris quinze minutes pour comparer. Résultat : je suis passé à une offre fixe 2 ans à -13 % sur le kWh. Ma dernière facture mensuelle est passée de 178 euros à 138 euros. Quarante euros par mois. Ça fait 480 euros par an. Pour un clic.
Et le plus drôle ? Le service client est meilleur. Les réponses sont plus rapides. Comme quoi, concurrence quand tu nous tiens.
Et l’énergie verte dans tout ça ?
Bonne surprise : les offres vertes ne sont plus systématiquement plus chères. Certaines sont même parmi les plus compétitives du marché. Si vous voulez donner du sens à votre consommation sans vous ruiner, c’est le moment.
Attention juste à vérifier que c’est de l’électricité vraiment verte (garanties d’origine européennes) et pas du greenwashing avec de l’hydraulique norvégien revendu dix fois.
Conclusion : arrêtez de subir, passez à l’action
Je vais être direct : si vous n’avez pas comparé vos offres d’électricité depuis plus de deux ans, vous payez probablement trop cher. Point. Le marché a complètement changé, les opportunités sont là, et elles ne vont pas durer éternellement.
Prenez quinze minutes ce soir. Ouvrez un comparateur. Entrez votre consommation réelle. Et regardez ce qui se passe. Vous risquez d’être très agréablement surpris.
Parce qu’au final, l’électricité la moins chère, ce n’est pas celle qu’on consomme moins. C’est celle qu’on paye au juste prix.
Et ce juste prix, en novembre 2025, il est enfin de retour.
