Imaginez un instant que votre club préféré rafle absolument tout. Pas seulement des coupes collectives, non, les récompenses individuelles les plus prestigieuses du monde entier. Vous trouveriez ça dingue, non ? Eh bien en cette fin d’année 2025, c’est exactement ce qui arrive à Paris. Le club de la capitale vient de réaliser quelque chose que personne n’avait jamais osé rêver.
Franchement, quand j’ai vu la cérémonie à Rabat mercredi soir, j’ai eu le sourire jusqu’aux oreilles. Achraf Hakimi qui monte chercher son trophée, le public marocain en feu, et moi qui me dis : « Attendez… ça y est, c’est complet. » Le PSG vient de cocher la dernière case d’un tableau de chasse absolument historique.
Un Grand Chelem inédit dans l’histoire du foot
Pour la première fois, un seul et même club réunit en son sein :
- Le Ballon d’Or France Football (le vrai, le mythique)
- Le Ballon d’Or africain
- Le Ballon d’Or asiatique
- Et très bientôt le Golden Boy, considéré comme le Ballon d’Or des moins de 21 ans
Quatre continents, quatre trophées majeurs, quatre joueurs parisiens couronnés la même année. Même les plus grands clubs de l’histoire – le Real des Galactiques, le Barça de Messi, le Milan de Van Basten – n’ont jamais réussi ça. C’est du jamais-vu.
Achraf Hakimi, la pièce finale du puzzle
Mercredi soir à Rabat, le latéral droit marocain a été sacré meilleur joueur africain de l’année. Premier Marocain à décrocher ce titre depuis 1998. Et surtout, il a offert au PSG la dernière distinction qui lui manquait.
On le sait, Hakimi c’est la classe à l’état pur. Vitesse, technique, mental d’acier. Cette saison, il a encore franché un cap. Des buts décisifs, des passes laser, une présence en sélection nationale impressionnante. Quand il a soulevé le trophée, on a tous compris que ce n’était pas qu’une récompense personnelle. C’était le couronnement d’un projet collectif.
« Ce trophée, c’est celui de tous les enfants marocains et africains qui rêvent grand. »
– Achraf Hakimi, ému, sur la scène des CAF Awards
Et quelque part, il a raison. Mais pour nous supporters parisiens, c’est aussi le symbole que notre club est devenu une machine à produire des légendes.
Ousmane Dembélé, le Ballon d’Or qui a surpris tout le monde
Retour en septembre. Théâtre du Châtelet, lumière tamisée, ambiance électrique. Quand le nom d’Ousmane Dembélé retentit, la salle est sonnée. Sixième Français de l’histoire à décrocher le Graal. Et pourtant, personne ne l’avait vu venir aussi fort.
Il faut dire que « Mosquito » a livré une saison hallucinante. Des dribbles qui rendent fous les défenseurs, une régularité enfin trouvée, des statistiques folles en club et en sélection. Il a porté le PSG sur ses épaules quand il le fallait. Résultat ? Le trophée suprême. Et le début d’une série incroyable.
Lee Kang-in, premier Asiatique du PSG à toucher les étoiles
Octobre arrive, direction l’Asie. Lee Kang-in devient le premier joueur parisien sacré meilleur joueur international asiatique de l’année. Le Coréen discret, technique, toujours juste. Celui qu’on appelle parfois « le magicien silencieux ».
Ses passes dans les petits espaces, sa vision du jeu, sa capacité à faire briller les autres… Tout ça a été récompensé. Et là, on commence à se dire : attends, ça fait déjà trois continents. Il ne manque plus que l’Afrique. Et on sait tous ce qui s’est passé ensuite.
Désiré Doué, la cerise qui arrive le 16 décembre
Et puis il y a le petit dernier. Désiré Doué, 20 ans à peine, déjà considéré comme le futur crack du foot européen. Le trophée Golden Boy ? C’est pratiquement dans la poche. Annoncé pour le 16 décembre, plus personne n’a de doute.
Quand on voit sa maturité, sa technique, sa capacité à éliminer trois joueurs d’un coup de reins… On se dit que oui, le PSG a trouvé le successeur des grands. Et quand il soulèvera ce trophée, le cercle sera bouclé. Quatre récompenses majeures, quatre joueurs, un seul club.
Seuls Milan et Barcelone s’en étaient approchés… de très loin
Pour mesurer l’ampleur de l’exploit, il faut remettre les choses en perspective. Avant Paris, seulement deux clubs avaient réussi à avoir dans leur effectif la même année le Ballon d’Or France Football ET le Ballon d’Or africain :
- L’AC Milan 1995 avec George Weah (qui avait tout raflé)
- Le FC Barcelone 2005 avec Ronaldinho et Samuel Eto’o
Mais ajouter l’Asiatique et le Golden Boy ? Personne. Même pas en rêve. Le PSG vient de pulvériser le plafond de verre.
Pourquoi cette saison 2025 est historique pour Paris
On peut se poser la question : comment en est-on arrivé là ? La réponse tient en quelques mots : projet cohérent, recrutement intelligent, confiance dans les jeunes et un coach qui sait faire briller tout le monde.
Luis Enrique a réussi l’impossible : transformer un effectif ultra-talenteux en véritable équipe. Chacun joue pour l’autre. Les ego sont mis de côté. Et quand on voit Dembélé défendre comme un mort de faim, Hakimi faire des retours défensifs de fou, Lee créer du danger à chaque touche de balle et Doué grandir à vue d’œil… On se dit que oui, c’est possible.
Et puis il y a cette diversité. Des joueurs venant des quatre coins du monde, tous unis sous le même maillot. C’est beau le foot quand il ressemble à ça.
Et maintenant ? Vers l’invincibilité ?
Avec ce quadruplé individuel, le PSG envoie un message clair : on n’est plus seulement un club riche. On est un club qui gagne, qui forme, qui domine. La Ligue des Champions ? Elle semble plus proche que jamais. La Ligue 1 ? Déjà presque pliée.
Moi je vous le dis, cette saison 2025-2026 risque d’être encore plus folle. Parce que quand tu as quatre joueurs sacrés meilleurs à leur poste sur leur continent… Tu joues dans une autre dimension.
Alors oui, on peut critiquer le projet qatari, les millions dépensés, tout ce qu’on veut. Mais là, sur le terrain, force est de constater que Paris est en train d’écrire une page que les livres d’histoire retiendront longtemps.
Le PSG n’est plus seulement le club de la capitale. C’est devenu, en cette année 2025, le club le plus universel du monde. Et franchement ? Ça fait plaisir à voir.
Et vous, vous pensiez voir ça un jour ? Un club qui rafle tous les grands trophées individuels comme ça ? Moi non. Et pourtant, on y est. Le football n’a pas fini de nous surprendre.
