Imaginez-vous faire la queue pendant deux heures… pour un gâteau. Pas n’importe quel gâteau : une mangue si parfaite qu’on hésite à la couper, une pêche qui semble tout juste cueillie, un avocat ouvert avec son noyau brillant. Et pourtant, c’est bien de la pâtisserie. C’est cette magie-là qui fait aujourd’hui courir les Franciliens vers les boutiques Tema’s Cake.
Je ne sais pas vous, mais moi, quand je vois une success story partir d’une cuisine de banlieue pour exploser à ce point, je ne peux pas m’empêcher d’être scotché. Et croyez-moi, l’histoire de cette femme de 39 ans mérite qu’on s’y attarde.
Une ascension fulgurante qui donne le vertige
En à peine deux ans, elle est passée de zéro à héroïne des réseaux sociaux. Près d’un million d’abonnés qui likent, commentent, partagent ses créations. Des ouvertures de boutiques où les gens campent presque la veille. Et ce dimanche, une quatrième adresse en moins d’un an qui ouvre ses portes en grande pompe.
Franchement, on a envie de dire : comment c’est possible ?
Le concept qui a tout changé : le trompe-l’œil version dessert
Tout repose sur une idée aussi simple que géniale : faire des gâteaux qui ressemblent à s’y méprendre à des fruits. Une mangue mangue, une orange orange, une fraise qui fait baver rien qu’en la regardant. Le genre de création qui stoppe net le scroll sur le téléphone.
Et le plus fou ? Ces petites merveilles se vendent entre 6,90 € et 8,50 € pièce. Un prix ultra accessible quand on voit le niveau de détail. Résultat : tout le monde veut goûter, tout le monde veut la photo, tout le monde partage. Le cercle vertueux parfait.
Quand les gens goûtent, ils n’en reviennent pas. « Mais attends, c’est vraiment un gâteau ? » C’est la réaction qu’on a à chaque fois.
– Une cliente devenue fidèle
Des débuts loin d’être sucrés
Parce que oui, avant les files d’attente et les flashs des téléphones, il y a eu les galères. Beaucoup de galères. Comme tant d’entrepreneurs, elle a commencé dans sa cuisine, entre deux jobs, avec les doutes classiques : est-ce que ça va marcher ? Est-ce que je ne perds pas mon temps ? Est-ce que je vais réussir à payer les factures ce mois-ci ?
Elle est franco-algérienne, a grandi en Seine-Saint-Denis, connaît la valeur du travail. Et surtout, elle a cette rage de réussir chevillée au corps. Le genre de détermination qui transforme une passion en empire.
- Des nuits blanches à tester les recettes
- Des premiers posts qui ne faisaient que quelques likes
- Des économies personnelles injectées à fond
- Et puis un jour, une vidéo qui explose
C’est souvent comme ça que ça arrive. Un seul contenu qui touche la corde sensible, qui devient viral, et tout bascule.
70 salariés et ça ne fait que commencer
Aujourd’hui, elle emploie soixante-dix personnes. Soixante-dix. Quand on sait d’où elle part, ce chiffre donne presque le tournis. Des pâtissiers, des vendeurs, des community managers, des logisticiens… Toute une équipe qui tourne autour de sa vision.
Et l’expansion ne s’arrête pas là. Après Aulnay-sous-Bois, les autres boutiques en Île-de-France, le Val d’Europe, on parle déjà de projets plus fous. Dubaï, rien que ça. Parce que quand ton concept fait le buzz mondial, les portes s’ouvrent toutes seules.
Personnellement, j’adore ce genre d’histoires où la banlieue devient tremplin. Où une femme issue de l’immigration montre que oui, c’est possible. Qu’on peut partir de rien et construire quelque chose qui fait rêver des milliers de personnes.
Le pouvoir des réseaux sociaux, version 2025
On le dit souvent, mais là on le voit en direct : les réseaux sociaux peuvent littéralement changer une vie. Une vidéo bien filmée, un angle original, une esthétique qui claque, et hop, des millions de vues.
Mais attention, derrière le côté « chance », il y a un travail de dingue. Poster tous les jours, répondre aux commentaires, créer du contenu même quand on est épuisé, gérer les haters, rester authentique… Ce n’est pas donné à tout le monde.
Elle, elle a compris ça très tôt. Elle montre les coulisses, les ratés, les moments de joie, les équipes. Les gens ne suivent pas seulement des gâteaux, ils suivent une femme, une histoire, une énergie.
Un modèle économique qui inspire
Ce qui est intéressant, c’est que son modèle est reproductible (dans une certaine mesure). Produit visuel fort + prix accessible + expérience client unique + communication maîtrisée = explosion.
- Un produit qui fait « wow » dès la première seconde
- Des prix qui ne font pas fuir
- Des boutiques Instagrammables à souhait
- Une fondatrice charismatique et accessible
- Une expansion rapide mais maîtrisée
Beaucoup d’entrepreneurs rêvent de ça. Peu y arrivent. Elle, elle l’a fait.
Et demain ?
Alors oui, Dubaï fait rêver. Les Émirats, les influenceurs, les palaces… Mais au-delà du clinquant, c’est surtout la preuve que le concept voyage. Que ces gâteaux en forme de fruits parlent à tout le monde, partout.
On peut imaginer des corners dans les grands magasins, des partenariats avec des hôtels de luxe, des collections saisonnières, des masterclass… Le potentiel semble infini.
Et quelque part, c’est ça qui est beau : une femme qui a commencé dans sa petite cuisine et qui, quelques années plus tard, fait rêver le monde entier avec ses mangues en gâteau.
Si ça, ce n’est pas une raison de croire en ses rêves, je ne sais pas ce qu’il vous faut.
Alors la prochaine fois que vous passerez devant une de ses boutiques et que vous verrez la queue, souriez. Derrière chaque gâteau se cache une histoire de courage, de travail acharné et d’une bonne dose de talent. Et ça, ça ne se copie pas.
Quant à moi, je sais déjà où je vais fêter mon prochain anniversaire…
