The Danish Deception : L’Arnaque Amoureuse qui Bouleverse Internet

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24 Nov 2025 à 05:06

Elle pensait avoir trouvé l’amour de sa vie lors de vacances en Croatie. Deux ans plus tard, elle découvre que son mari danois, soi-disant champion olympique, n’était qu’un joueur compulsif qui lui a soutiré des centaines de milliers de dollars… et elle n’était pas la seule victime. Son histoire, « The Danish Deception », affole les réseaux. Vous êtes prêts à tout savoir ?

Information publiée le 24 novembre 2025 à 05:06. Les événements peuvent avoir évolué depuis la publication.

Vous êtes-vous déjà demandé jusqu’où quelqu’un pouvait aller par amour ? Jusqu’à fermer les yeux sur des incohérences énormes, vider son compte en banque, présenter l’élu de son cœur à toute sa famille… pour finalement découvrir que tout n’était qu’un immense mensonge ? C’est exactement ce qui est arrivé à une jeune femme de 31 ans, ancienne candidate d’une célèbre émission de télé-réalité américaine, et son récit fait trembler la toile depuis quelques semaines.

Son histoire, qu’elle a choisi d’appeler The Danish Deception – la supercherie danoise –, est devenue en quelques jours un phénomène viral. Des millions de vues, des milliers de commentaires, des enquêtes menées par les internautes eux-mêmes… On se croirait dans un thriller Netflix, sauf que tout est vrai. Et franchement, ça fait froid dans le dos.

Une rencontre de rêve qui cachait un cauchemar

Tout commence comme dans un film romantique. Juin 2022, une jeune femme dynamique qui travaille dans l’immobilier décide de s’offrir des vacances bien méritées en Croatie avec une amie. Soleil, mer Adriatique, cocktails au bord de l’eau… Et puis, un soir, elle croise le regard d’un grand blond aux yeux clairs. Danois, charmeur, visiblement à l’aise financièrement. Le genre d’homme qui fait tourner les têtes.

Le feeling est immédiat. Ils passent plusieurs jours ensemble, échangent leurs Instagram, rient, flirtent. À la fin du séjour, c’est déjà les larmes au moment des au revoir. Mais lui ne veut pas que ça s’arrête là. Quelques semaines plus tard, il lui propose de la rejoindre à Monaco. Tout frais payés. Hélico privé, palace cinq étoiles, dîner sur un yacht… Elle vit un conte de fées version 2.0.

Elle tombe amoureuse. Follement. À tel point qu’elle lui dit « je t’aime » lors de ce séjour. Lui, il mettra plusieurs heures à répondre – elle apprendra plus tard qu’il était… aux urgences avec elle après un malaise. Déjà, un premier signal étrange, mais l’amour rend aveugle, n’est-ce pas ?

Le prince charmant version handball olympique

Très vite, il lui dresse un portrait flatteur de lui-même. Joueur professionnel de handball, il aurait participé à deux Olympiades, remporté une médaille d’or et une de bronze. Investisseur immobilier à succès, il fréquenterait même la famille royale danoise. Bref, un CV en or massif.

Sauf que… petite recherche rapide sur Internet : l’équipe masculine du Danemark n’a jamais remporté de médaille de bronze aux Jeux olympiques. Première alerte. Mais quand on est sous le charme, on a tendance à ranger ce genre de détail dans la case « il a dû se tromper de couleur ».

« À l’époque, je me disais qu’il avait peut-être confondu avec un championnat d’Europe ou autre chose… Je ne voulais pas le mettre mal à l’aise en vérifiant tout de suite. »

Il enchaîne les gestes grandioses : voyages à Saint-Tropez, Ibiza, hôtels de luxe, cadeaux hors de prix. Elle, par principe, refuse les sacs à 10 000 dollars et se contente de lunettes de soleil à 200 dollars. Elle veut lui montrer qu’elle n’est pas là pour l’argent. Ironique, quand on connaît la suite.

Quand les premiers « prêts » commencent

À l’automne 2022, il commence à parler de problèmes de trésorerie. Des travaux urgents dans un appartement dont il a la gestion à Copenhague, un locataire qui ne paie pas, des frais imprévus… 50 000 dollars à débourser rapidement.

Elle, qui veut être à la hauteur de tout ce qu’il lui a offert, insiste pour l’aider. Il accepte « à contrecœur » un premier virement de 6 000 dollars. C’est le début de la spirale. Suivront des dizaines d’autres transferts, sous des prétextes toujours plus créatifs : frais d’avocat, problème de carte bloquée à l’étranger, investissement immobilier qui va rapporter gros, etc.

  • Un virement pour « débloquer » un héritage
  • Un autre pour payer des impôts au Danemark
  • Un troisième parce que sa carte a été piratée
  • Et toujours la promesse : « Je te rembourse dès que mon compte est débloqué »

En quelques mois, elle lui avance plus de 30 000 dollars de sa poche. Mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg.

L’installation aux États-Unis et la descente aux enfers

Il finit par déménager aux États-Unis. Obtient même la fameuse green card grâce au mariage (annoncé en avril 2024). Pour elle, c’est la concrétisation de leur histoire d’amour. Pour lui… une porte ouverte vers un nouveau terrain de chasse.

Car une fois installé à Dallas, les masques tombent les uns après les autres. Elle découvre qu’il passe ses nuits à jouer en ligne. Paris sportifs, casino, poker… Des milliers de dollars qui partent en fumée chaque semaine. Et quand il n’a plus d’argent, il trouve toujours une nouvelle excuse pour lui en demander « juste un peu, pour passer le mois ».

Pire : elle apprend qu’elle n’est pas la seule victime. Ses parents, sa sœur, ses amis proches… Tout le monde y est passé. L’un a « prêté » 10 000 dollars, l’autre 20 000. Une amie proche a même été convaincue d’investir 300 000 dollars dans des cryptomonnaies soi-disant ultra-rentables. Tout a disparu.

« J’ai réalisé qu’il avait menti sur absolument tout. Son passé sportif, ses relations, son travail… Même son addiction, il la minimisait. Il jouait parfois 15 heures d’affilée. »

La confrontation et la rupture

Quand elle finit par le mettre face à ses mensonges, rassemblant preuves et témoignages, il ne nie même pas vraiment. Il promet de changer, de se faire soigner, de tout rembourser. Mais quelques semaines plus tard, il fait ses valises et disparaît. Direction inconnue.

Le divorce est prononcé début novembre 2025. C’est seulement à ce moment-là qu’elle décide de raconter toute l’histoire en vidéo. Parce qu’il n’est plus son mari, et qu’elle n’a plus rien à perdre.

Pourquoi cette histoire nous fascine autant

Ce qui frappe, au-delà de l’ampleur financière (plusieurs centaines de milliers de dollars au total), c’est la sophistication de la manipulation. Ce n’était pas juste « envoie-moi 500 euros pour mon téléphone ». C’était une construction lente, méthodique, sur plus de deux ans.

On y retrouve tous les ingrédients classiques des romance scams modernes, mais poussés à un niveau rarement vu :

  • Une rencontre « magique » en vacances
  • Des cadeaux extravagants pour créer une dette émotionnelle
  • Des mensonges vérifiables… mais jamais vérifiés sur le moment
  • L’isolement progressif de la victime (ici, en la faisant déménager loin de ses repères à lui)
  • L’utilisation de la famille et des amis comme cibles secondaires

Et surtout, un profil de victime qui brise tous les clichés : une femme éduquée, financièrement indépendante, issue d’un milieu stable. Preuve que personne n’est à l’abri.

Les leçons à tirer (la partie qui fait mal)

Avec le recul, les signaux d’alarme étaient là. Énormes. Flagrants. Mais quand on est amoureux, le cerveau fait des acrobaties incroyables pour rationaliser tout ça.

Quelques réflexes qui auraient pu tout changer :

  • Vérifier les grandes déclarations (médailles olympiques, ça se google en 10 secondes)
  • Ne jamais prêter d’argent dans les premiers mois, même sous pression émotionnelle
  • Parler des « prêts » à son entourage dès le début
  • Faire attention quand quelqu’un refuse systématiquement les appels vidéo ou les rencontres avec ses propres amis/famille
  • Se méfier des histoires trop parfaites (le « love bombing » est un drapeau rouge classique)

Au final, cette histoire est à la fois terrifiante et… utile. Parce qu’elle rappelle qu’une arnaque sentimentale peut arriver à n’importe qui. Et que l’argent perdu, aussi douloureux soit-il, n’est rien comparé à la reconstruction émotionnelle qui suit.

Aujourd’hui, la jeune femme va mieux. Elle a repris son travail, entourée de sa famille et de ses vrais amis. Elle dit même rire à nouveau. Et si son histoire peut éviter à une seule personne de vivre le même cauchemar, alors ça valait le coup de tout raconter.

Parce que parfois, le pire mensonge n’est pas celui qu’on nous raconte… c’est celui qu’on se raconte à soi-même quand on refuse de voir la vérité.


(Article mis à jour le 24 novembre 2025 – plus de 20 millions de vues cumulées pour la série de vidéos)

Le premier devoir du journaliste est d'être lu.
— Robert Hersant
Auteur

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