Vous êtes-vous déjà demandé ce que ressent un coureur du Tour de France lorsqu’il affronte une pente si raide que chaque coup de pédale semble défier la gravité ? L’étape 18 du Tour de France 2025, entre Vif et Courchevel via le redoutable col de la Loze, promet d’être ce genre de moment où les jambes brûlent, les poumons s’essoufflent, et où l’histoire du cyclisme s’écrit dans la souffrance. Ce parcours de 171 km, avec ses 5500 mètres de dénivelé positif, n’est pas seulement une épreuve physique : c’est un véritable théâtre de la détermination humaine. Alors, attachez vos ceintures – ou plutôt, ajustez votre guidon – et plongez dans cette journée qui s’annonce légendaire.
Une Étape Reine pour Écrire l’Histoire
Le Tour de France, c’est bien plus qu’une course : c’est une saga où chaque étape raconte une histoire. Et l’étape 18, prévue pour le 24 juillet 2025, pourrait bien être le chapitre le plus épique de cette édition. Partant de Vif, une petite commune de l’Isère, pour rejoindre le sommet du col de la Loze à Courchevel, ce tracé est un monstre de montagne. Avec trois cols hors catégorie au programme, il y a de quoi donner des frissons, même aux spectateurs bien installés dans leur canapé.
Ce qui rend cette étape si spéciale, c’est son cocktail explosif : des ascensions légendaires, un dénivelé qui fait trembler, et une arrivée au sommet d’un col devenu mythique en seulement quelques années. J’ai toujours trouvé que le cyclisme, plus que tout autre sport, révèle la capacité humaine à repousser ses limites. Et cette étape, croyez-moi, va mettre cette idée à rude épreuve.
Le Parcours : Un Marathon Alpin Impitoyable
Le départ fictif est fixé à 12h10 à Vif, une ville nichée au pied des Alpes. Dès les premiers kilomètres, les coureurs savent qu’ils n’auront aucun répit. Le tracé de 171 km est un véritable marathon alpin, avec un dénivelé positif de 5500 mètres qui va séparer les grimpeurs d’exception des simples mortels. Mais ce n’est pas seulement la distance ou l’altitude qui fait peur : c’est la succession des cols, chacun avec son propre caractère.
« Cette étape, c’est un retour aux sources du Tour, avec des cols qui ont forgé la légende de la course. »
– Un organisateur de la course
Le premier obstacle majeur est le col du Glandon, une montée de 21,7 km à 5,1 % de pente moyenne. Pas la plus raide, mais assez longue pour épuiser les jambes dès le début. Ensuite, les coureurs enchaînent avec le col de la Madeleine, 19,2 km à 7,9 %, un monstre qui ne pardonne aucune faiblesse. Et comme si cela ne suffisait pas, l’arrivée au col de la Loze, avec ses 26,4 km à 6,5 % et ses derniers kilomètres à des pourcentages inhumains, achèvera les survivants.
Le Col de la Loze : Un Juge de Paix Impitoyable
Si vous ne connaissez pas encore le col de la Loze, retenez bien son nom. Apparu pour la première fois sur le Tour en 2020, ce col a rapidement gagné ses galons de terreur des Alpes. Avec ses pentes atteignant parfois 20 % dans les derniers kilomètres, il est conçu pour briser les espoirs des favoris et couronner les plus audacieux. Ce n’est pas seulement une montée : c’est une bataille contre soi-même.
Ce qui rend ce col si unique, c’est sa piste cyclable réservée, une particularité qui en fait un défi à part. Pas de voitures, pas de distractions, juste le coureur, son vélo et la montagne. J’imagine les spectateurs massés au sommet, hurlant pour encourager les héros du jour, tandis que les visages des coureurs trahissent une souffrance presque palpable.
Pourquoi ce col fait-il si peur ?
- Pentes extrêmes : Les derniers kilomètres flirtent avec des pourcentages à deux chiffres, un cauchemar pour les jambes.
- Longueur : 26,4 km d’ascension, une éternité pour les coureurs déjà épuisés.
- Altitude : À plus de 2300 mètres, l’oxygène se fait rare, rendant chaque respiration précieuse.
Pour moi, ce col représente tout ce qui fait la beauté du Tour : un mélange de stratégie, de courage et de résilience. Les favoris devront être à leur meilleur, car une défaillance ici pourrait coûter le maillot jaune.
Les Précédents Cols : Glandon et Madeleine
Avant même d’atteindre le col de la Loze, les coureurs devront survivre à deux autres géants : le col du Glandon et le col de la Madeleine. Ces deux ascensions hors catégorie sont des légendes du Tour, chacune avec son propre caractère et ses pièges. Le Glandon, avec ses 21,7 km à 5,1 %, est une montée régulière mais usante, où les équipes devront gérer leur rythme avec précision.
La Madeleine, en revanche, est un tout autre défi. Avec 19,2 km à 7,9 % de pente moyenne, elle est plus raide et plus impitoyable. Les coureurs qui s’y lancent trop vite risquent de payer cher leur audace dans la montée finale. À ce stade de la course, les écarts peuvent déjà commencer à se creuser, surtout si une équipe décide de mettre le feu aux poudres.
| Col | Distance | Pente moyenne | Caractéristique |
| Col du Glandon | 21,7 km | 5,1 % | Longue et régulière |
| Col de la Madeleine | 19,2 km | 7,9 % | Raide et exigeante |
| Col de la Loze | 26,4 km | 6,5 % | Pentes extrêmes en fin de montée |
Ce tableau résume bien la brutalité de cette étape. Chaque col est un défi en soi, mais leur enchaînement en fait une épreuve réservée aux plus forts.
Une Étape qui Rappelle les Grandes Heures du Tour
Ce parcours n’est pas sans rappeler les étapes mythiques des années 80 et 90, où les cols hors catégorie s’enchaînaient sans pitié. Selon des experts du cyclisme, ce retour à une formule plus traditionnelle est une réponse à une demande des fans : plus de spectacle, plus de montagnes, plus de drames. Et franchement, qui pourrait leur donner tort ? Il y a quelque chose de fascinant à voir les meilleurs coureurs du monde se battre contre la montagne.
« On revient à l’essence du Tour : des cols mythiques, des écarts énormes et des moments qui restent gravés. »
– Un ancien coureur professionnel
Ce qui me frappe, c’est la manière dont cette étape semble conçue pour créer des moments inoubliables. Une attaque audacieuse dans le Glandon, une défaillance dans la Madeleine, ou un sprint désespéré au sommet de la Loze : tout est possible. Les spectateurs, qu’ils soient sur place ou devant leur écran, seront aux premières loges pour assister à ce spectacle.
Les Favoris : Qui Survivra au Massacre ?
À ce stade du Tour, les favoris pour le classement général seront déjà bien identifiés. Mais cette étape pourrait tout bouleverser. Les grimpeurs purs, capables de s’accrocher dans les pentes les plus raides, auront un avantage certain. Cependant, la gestion de l’effort sera cruciale : partir trop vite dans le Glandon pourrait coûter cher dans la Loze.
- Les grimpeurs stars : Ceux qui excellent dans les longues ascensions seront à l’aise, mais ils devront éviter les pièges des premières montées.
- Les leaders prudents : Certains favoris pourraient adopter une approche conservatrice, économisant leurs forces pour la Loze.
- Les outsiders audacieux : Une échappée bien organisée pourrait surprendre les favoris et voler la vedette.
Personnellement, je mise sur une bataille acharnée entre les grimpeurs. Les derniers kilomètres de la Loze, avec leurs pentes infernales, sont faits pour les coureurs qui n’ont peur de rien. Mais attention : une mauvaise journée, et même les plus grands champions peuvent perdre plusieurs minutes.
L’Impact sur le Classement Général
Avec un tel profil, cette étape ne sera pas seulement une question de victoire d’étape : elle pourrait redessiner le classement général. Les écarts créés ici seront difficiles à combler dans les dernières étapes, surtout si les favoris jouent leurs cartes à fond. Une défaillance dans la Loze pourrait coûter le podium, voire la victoire finale.
Ce qui rend cette étape si excitante, c’est son potentiel à créer des surprises. Un leader en difficulté, un outsider qui se révèle, ou une équipe qui impose un rythme infernal : tout peut arriver. Et c’est précisément pour ça que le Tour de France reste une course à part.
Pourquoi Cette Étape Va Captiver les Fans
Si vous êtes un passionné de cyclisme, cette étape est à marquer d’une croix rouge dans votre calendrier. Le mélange de cols légendaires, de pentes brutales et de suspense fait de cette journée un moment clé du Tour 2025. Mais même pour les non-initiés, il y a quelque chose de captivant dans cette lutte contre la montagne.
Pour moi, le vrai charme du Tour, c’est cette capacité à transformer des hommes en légendes, ou à briser des rêves en une seule montée. L’étape 18, avec son arrivée au col de la Loze, a tout pour devenir un classique instantané. Alors, qui sortira vainqueur de ce combat titanesque ? Réponse le 24 juillet 2025, aux alentours de 17h12.
Et vous, quel coureur voyez-vous triompher au sommet ? Une chose est sûre : cette étape restera dans les mémoires. Préparez-vous à vibrer !
