Chaque été, il y a ce moment où la France entière vibre au rythme des pédales. Le Tour de France, c’est bien plus qu’une course cycliste : c’est une épopée, une aventure humaine qui mêle sueur, stratégie et paysages à couper le souffle. En 2025, pour sa 112e édition, la Grande Boucle s’élance de Lille le 5 juillet pour trois semaines de spectacle, jusqu’à l’arrivée triomphale sur les Champs-Élysées. Alors, à quoi faut-il s’attendre ? Je vous emmène dans les coulisses de ce parcours, étape par étape, avec ses promesses de batailles épiques et de moments inoubliables.
Un Parcours Éclectique pour Tous les Coureurs
Le Tour 2025, c’est un savant mélange de plaines, de côtes traîtresses et de cols légendaires. Les sprinteurs, grimpeurs et rouleurs auront tous leur moment de gloire, mais personne ne sera épargné par la fatigue. Avec 21 étapes, dont plusieurs inédites, ce tracé semble dessiné pour bousculer les favoris et révéler de nouveaux talents. Voici ce qui nous attend, entre suspense et défis physiques.
Étape 1 : Lille, une Ouverture en Fanfare
Le 5 juillet, Lille donne le coup d’envoi avec une boucle de 185 km. Le parcours est plat au départ, parfait pour une mise en jambes, mais les choses se corsent avec trois côtes : Notre-Dame-de-Lorette (1 km à 7,6 %), Mont Cassel (2,3 km à 3,5 %) et Mont Noir (1,3 km à 6,4 %). Les sprinteurs devraient dominer, mais attention aux échappées précoces qui pourraient chiper le premier maillot jaune.
Les premières étapes, c’est là que tout peut basculer. Une chute, un vent de côté, et le général est déjà bouleversé.
– Un ancien coureur professionnel
Ce tracé, c’est du pain béni pour les puncheurs qui savent attendre leur heure. J’ai toujours aimé ces débuts de Tour où l’on sent l’excitation et la nervosité dans le peloton. Qui osera prendre les devants ?
Étape 2 : Lauwin-Planque à Boulogne-sur-Mer, le Vent en Juge de Paix
Le lendemain, cap sur Boulogne-sur-Mer pour 209 km vallonnés. Le final, avec trois côtes dans les 10 derniers kilomètres, dont Outreau (1,1 km à 9,4 %), promet du spectacle. Le vent marin pourrait jouer les trouble-fêtes, et les leaders devront rester vigilants pour éviter les bordures.
- Terrain : Plaines et côtes raides.
- Enjeu : Sélection naturelle parmi les favoris.
- Clé : Positionnement dans le final venteux.
Franchement, ces étapes côtières, c’est là que le Tour prend tout son sel. Une attaque bien placée, et hop, un prétendant au podium peut se retrouver à la traîne.
Étape 3 : Valenciennes vers Dunkerque, un Sprint sous Tension
178 km entre Valenciennes et Dunkerque, avec un passage par la côte de Cassel et un final exposé au vent. Les équipes de sprinteurs devront batailler pour garder le contrôle, mais une échappée organisée pourrait surprendre. Dunkerque, avec ses rues larges, est taillée pour un sprint massif.
Ce genre de journée, c’est un classique du Tour. Les sprinteurs rêvent de lever les bras, mais les baroudeurs guettent la moindre faille. Qui aura le dernier mot ?
Étape 4 : Amiens à Rouen, les Puncheurs à l’Honneur
Direction la Normandie pour 174 km vallonnés entre Amiens et Rouen. Le final, avec quatre côtes dont Saint-Hilaire (900 m à 10,6 %), est trop dur pour les sprinteurs classiques. Les puncheurs, eux, vont se régaler. Une étape où les favoris devront montrer leurs jambes.
Étape 5 : Caen, le Premier Contre-la-Montre
Retour à Caen pour un contre-la-montre de 33 km, plat comme une crêpe. Les rouleurs purs, comme les spécialistes du chrono, auront l’avantage, mais le vent normand pourrait redistribuer les cartes. Les favoris du général devront limiter les écarts.
J’ai toujours trouvé ces chronos fascinants. Pas de place pour la tactique, juste toi, ton vélo et le tic-tac du chrono. Une erreur, et c’est des secondes qui s’envolent.
Étape 6 : Bayeux à Vire Normandie, un Avant-Goût de Montagne
Avec 3 500 m de dénivelé, cette étape de 10 juillet n’est pas une promenade de santé. La côte de Vaudry (1,2 km à 7,2 %), à 4 km de l’arrivée, pourrait faire exploser le peloton. Les sprinteurs risquent de grimacer, tandis que les grimpeurs commenceront à se tester.
Étape 7 : Saint-Malo à Mûr-de-Bretagne, la Bretagne en Feu
Une étape 100 % bretonne, en hommage à Bernard Hinault. Le final, avec le redoutable Mûr-de-Bretagne (2 km à 10 %), est un classique des bagarres entre favoris. Souvenez-vous de Mathieu Van der Poel en 2021, qui avait dynamité la course ici.
Le Mûr, c’est une montée qui ne pardonne pas. Tu payes cash la moindre faiblesse.
– Un ancien grimpeur
Ce genre de finish, c’est du pur spectacle. Les favoris vont se jauger, et les spectateurs seront au rendez-vous pour pousser leurs héros.
Étape 8 : Saint-Méen-le-Grand à Laval, une Pause pour Sprinteurs
Une étape plate de 12 juillet, idéale pour les sprinteurs. 174 km sans grosse difficulté, hormis une petite côte à 15 km de l’arrivée. Les équipes de sprinteurs devraient verrouiller la course pour une arrivée massive.
Étape 9 : Chinon à Châteauroux, Encore du Plat
Encore une journée pour les sprinteurs, avec 174 km sans la moindre bosse. Les baroudeurs auront du mal à s’exprimer, et les équipes de sprinteurs devraient imposer leur loi. Une étape de transition avant la montagne.
Étape 10 : Ennezat au Mont-Dore, la Montagne Arrive
Le 14 juillet, place à l’action dans le Massif Central ! 4 500 m de dénivelé, huit côtes dont sept de 2e catégorie, et un final explosif au Sancy (3,3 km à 8 %). Cette étape va creuser des écarts au général.
| Étape | Distance | Dénivelé | Clé |
| Ennezat > Mont-Dore | Non précisée | 4 500 m | Montée finale au Sancy |
Cette étape, c’est un feu d’artifice pour le 14 juillet. Les grimpeurs vont sortir les griffes, et les spectateurs auront droit à un spectacle grandiose.
Étape 11 : Toulouse, une Boucle de Récupération
Après une journée de repos, une boucle de 16 juillet autour de Toulouse. Quatre côtes dans les 50 derniers kilomètres, dont la Côte de Pech (800 m à 12 %), pourraient favoriser une échappée. Les sprinteurs devront s’accrocher.
Étape 12 : Auch à Hautacam, Premier Col Hors Catégorie
Les Pyrénées arrivent, et ça va faire mal. Après 120 km tranquilles, le peloton affronte le col du Soulor, les Bordères, et enfin Hautacam, un col hors catégorie. En 2022, Jonas Vingegaard y avait assommé la concurrence.
Ce genre d’étape, c’est là que le Tour se gagne ou se perd. Les favoris n’ont plus le droit à l’erreur.
Étape 13 : Loudenvielle à Peyragudes, un Chrono en Altitude
Un contre-la-montre de 10 km en montée vers Peyragudes. 8 km à 7,9 %, ça va piquer ! Les grimpeurs auront l’avantage, et les écarts pourraient être significatifs. Une étape pour les costauds.
Étape 14 : Pau à Luchon-Superbagnères, l’Étape Reine des Pyrénées
Le triptyque pyrénéen s’achève avec une étape monstrueuse : Tourmalet (19 km à 7,4 %), Aspin, Peyresourde, et Luchon-Superbagnères (12,4 km à 7,3 %). Une journée pour les légendes.
Le Tourmalet, c’est le juge de paix du Tour. Si tu passes, t’es dans le jeu. Si tu craques, t’es fini.
– Un ancien directeur sportif
Étape 15 : Muret à Carcassonne, une Chance pour les Baroudeurs
170 km accidentés, avec 2 500 m de dénivelé et la montée du Pas de Sant (2,9 km à 10,2 %). Les baroudeurs auront une belle carte à jouer, tandis que le peloton pourrait lever le pied après les Pyrénées.
Étape 16 : Montpellier au Mont Ventoux, le Géant de Provence
Après un repos, le Mont Ventoux (15,7 km à 8,8 %) attend les coureurs. Une montée mythique où vent et chaleur compliquent tout. En 2021, Wout Van Aert y avait triomphé. Qui pour 2025 ?
Le Ventoux, c’est une étape à part. On dirait une montagne sacrée, où chaque coureur livre une bataille intérieure.
Étape 17 : Bollène à Valence, un Répit pour Sprinteurs
160 km plats entre Bollène et Valence, une aubaine pour les sprinteurs avant la haute montagne. Attention aux bordures si le vent s’invite. Une étape pour reprendre son souffle.
Étape 18 : Vif à Courchevel Col de la Loze, l’Étape Reine
Probablement l’étape reine de ce Tour. 5 500 m de dénivelé, avec le Glandon, la Madeleine, et le terrible Col de la Loze (26,4 km à 6,5 %). Une journée pour les grimpeurs d’exception.
- Glandon : 21,7 km à 5,1 %, un monstre pour ouvrir les hostilités.
- Madeleine : 19,2 km à 7,9 %, usant pour les jambes.
- Col de la Loze : Un final inhumain avec des pentes à 10 %.
Cette étape, c’est le genre de journée où l’on forge des légendes. Les favoris vont jouer leur va-tout.
Étape 19 : Albertville à La Plagne, Dernier Round en Montagne
130 km, cinq cols, dont le Col du Pré et La Plagne (19,1 km à 7,2 %). Une dernière chance pour les grimpeurs de faire la différence avant Paris. Le peloton sera à bout de forces.
Étape 20 : Nantua à Pontarlier, les Baroudeurs à l’Affût
Une étape de transition accidentée, avec la Côte de Thésy (3,6 km à 8,9 %) à 60 km de l’arrivée. Les baroudeurs devraient animer la course, tandis que les favoris préserveront leurs forces.
Étape 21 : Mantes-la-Ville à Paris, un Final Pas Comme les Autres
Pour clore ce Tour, un final inédit à Paris. Exit le sprint massif, place à un passage par Montmartre et la rue Lepic, avant les Champs-Élysées. Une arrivée festive, mais exigeante, dans une ambiance olympique.
Ce final, c’est une ode à Paris. Les coureurs vont pédaler dans une ambiance électrique, avec des spectateurs en délire. Un moment à graver dans les mémoires.
Le Tour de France 2025 s’annonce comme une édition mémorable. Entre les côtes bretonnes, les cols pyrénéens et le mythique Mont Ventoux, chaque étape réserve son lot de surprises. Les favoris devront être au top, et les outsiders pourraient bien créer l’exploit. Alors, qui soulèvera le trophée sur les Champs-Élysées ? Une chose est sûre : on va vibrer pendant trois semaines !
