Imaginez un gérant de 2,24 mètres qui se met soudain à dribbler comme un meneur, ajuste son tir et swish – deux fois de suite, dans le money time. C’est exactement ce qui s’est passé cette nuit-là à Chicago. Victor Wembanyama n’a pas seulement gagné un match ; il a rappelé à tout le monde pourquoi on parle déjà de lui comme d’un futur légende.
Une Fin de Match Épique à Chicago
Les Spurs arrivaient dans l’Illinois avec l’envie de rebondir, et ils sont repartis avec une victoire arrachée au forceps : 121-117 face aux Bulls. Mais oubliez les scores globaux un instant. Ce qui a fait basculer la rencontre, c’est cette dernière minute folle où un Français a pris les commandes comme un vétéran.
Menés de trois points, les Texans semblaient condamnés. Puis, Wemby reçoit le ballon, fixe son vis-à-vis, et bam – un tir primé qui égalise. Le commentateur hurle quelque chose sur une confiance suprême. Et il n’a pas tort. Parce que ce n’était que le début.
Je sentais qu’il allait le prendre, ce tir. Il a une confiance dingue en ce moment.
– Un observateur averti de la ligue
Le Premier Tir : Égalisation Instantanée
Revenons en arrière. Il reste moins d’une minute, score à 114-111 pour Chicago. Wembanyama est défendu par Nikola Vucevic, un pivot expérimenté qui sait comment gêner les grands. Mais le Français ne panique pas. Il crée de l’espace avec un step-back fluide, presque nonchalant, et lâche son tir.
Le ballon décrit une courbe parfaite. Swish. 114 partout. L’arena se tait une seconde, puis explose. C’est le genre de moment où tu te dis : ce gamin change la donne. Pas juste par sa taille, mais par sa lecture du jeu.
- Position : coin gauche, à environ 7 mètres
- Défense : Vucevic collé, main en l’air
- Résultat : panier avec la planche, égalisation
Et là, tu te rends compte que ce n’est pas un coup de chance. Wemby a déjà rentré plusieurs tirs lointains cette saison. Mais en clutch ? C’est une autre paire de manches.
Le Second Tir : La Dague Fatale
Après l’égalisation, la défense des Spurs fait le boulot. Un rebond défensif, et le ballon revient vite dans les mains de Wembanyama. Cette fois, il prend son temps. Il écarte ses coéquipiers, isole Vucevic au haut du key. Quelques dribbles croisés, un hésitation, et hop – un nouveau step-back.
Le tir part. Il semble flotter une éternité. Puis, net. 117-114 pour San Antonio. Les Bulls ne reviendront jamais. Game over. Wemby vient de planter deux flèches consécutives à trois points pour sceller la victoire. Steph Curry n’aurait pas renié ça.
J’ai revu la séquence plusieurs fois. Ce qui frappe, c’est la nonchalance calculée. Pas de panique, pas de précipitation. Juste une exécution froide, comme s’il avait déjà vécu ça mille fois dans sa tête.
Des Stats Qui Entrent Dans l’Histoire
Mais attendez, il n’y a pas que les tirs clutch. La feuille de stats de Wembanyama cette nuit-là est tout simplement historique. 38 points, 12 rebonds, 5 passes, 5 contres… et 5 tirs à trois points réussis. Vous avez bien lu.
Personne, absolument personne, n’avait jamais compilé une ligne comme celle-ci dans toute l’histoire de la NBA. 35+ points, 10+ rebonds, 5+ passes, 5+ tirs primés, 5+ contres. C’est du jamais-vu. Même les plus grands – Chamberlain, Russell, Abdul-Jabbar – n’ont pas ce genre de ligne.
| Statistique | Valeur | Commentaire |
| Points | 38 | Meilleur marqueur du match |
| Rebonds | 12 | Dominance sous les panneaux |
| Passes | 5 | Vision de meneur |
| Contres | 5 | Mur défensif |
| Tirs à 3 pts | 5 réussis | Précision chirurgicale |
Ce qui rend ça encore plus fou, c’est que Wembanyama n’est qu’en deuxième année. À 21 ans, il fait déjà des choses que des joueurs en fin de carrière rêvent d’accomplir une fois.
Comparaison Avec Steph Curry : Légitime ?
On parle beaucoup de mode Curry. Est-ce exagéré ? Pas vraiment. Regardez les mécaniques. Le step-back, la rapidité de relâche, la confiance à distance… il y a des similarités flagrantes. Bien sûr, Wemby mesure 50 cm de plus, ce qui change tout. Mais l’idée est là : un grand qui tire comme un guard.
Curry a révolutionné le jeu avec le tir à trois points. Wembanyama, lui, pourrait révolutionner la position de pivot. Imaginez un joueur capable de dominer à l’intérieur et de punir de loin. Les défenses n’ont plus de réponse.
- Curry : maître du tir off-dribble
- Wemby : même principe, mais avec 2,24 m
- Résultat : cauchemar défensif absolu
Et pourtant, Wembanyama ne se contente pas de copier. Il adapte. Ses tirs sont souvent plus contestés, plus loin parfois. Il doit créer son propre espace contre des défenseurs plus physiques. C’est une version augmentée du Curry game.
L’Impact Sur Les Spurs : Un Leader Est Né
À San Antonio, on reconstruit autour de lui. Et cette victoire à Chicago montre que le projet avance vite. Mitch Johnson, l’entraîneur, n’a pas tari d’éloges après le match.
Il était prêt dès le début. Il a dominé de A à Z, et il a fini en beauté.
– Mitch Johnson, coach des Spurs
Ce qui frappe, c’est la maturité. Wemby ne force pas. Il attend son moment. Quand le match se resserre, il prend les choses en main sans hésiter. C’est rare pour un si jeune joueur.
Les Spurs, historiquement portés par des légendes comme Duncan ou Parker, semblent avoir trouvé leur nouveau pilier. Et cette fois, il vient de France. Drôle de coïncidence, non ?
Et La Défense Dans Tout Ça ?
On parle beaucoup d’attaque, mais Wembanyama reste un monstre défensif. Ses 5 contres cette nuit ? Pas des gadgets. Des actions qui changent le momentum. Un contre sur un lay-up, un autre sur un tir extérieur… il lit les trajectoires comme personne.
Ses bras interminables, sa lecture du jeu, son timing. Tout y est. Les Bulls ont tenté de l’attaquer inside, et ils ont souvent fini par regretter. Vucevic, pourtant solide, a passé une soirée compliquée.
Ce qui est intéressant, c’est que Wemby arrive à combiner ça avec une production offensive élite. D’habitude, les joueurs qui scorent autant baissent en défense. Lui ? Non. Il fait les deux à un niveau All-NBA.
Un Début de Saison Déjà Légendaire
Cette perf à Chicago n’est pas isolée. Depuis le début de la saison, Wembanyama enchaîne les matchs monstrueux. Double-doubles, triples-doubles, records de précocité… il coche toutes les cases.
À ce rythme, il pourrait bien être dans la conversation pour le MVP dès cette année. Oui, vous avez bien lu. Pas dans deux ans, pas dans cinq. Cette année. Les chiffres sont là, l’impact aussi.
Et ce qui est fou, c’est qu’il semble encore progresser. Son tir s’affine, sa prise de décision s’améliore, sa confiance explose. Où est le plafond ? Franchement, je n’en vois pas.
Que Nous Réserve l’Avenir ?
Wembanyama n’a que 21 ans. Il a déjà battu des records que d’autres mettent une carrière à approcher. Imaginez dans cinq ans. Dans dix ans. La NBA pourrait bien être redessinée autour de lui.
Les Spurs, avec leur culture du travail et du développement, sont l’endroit parfait pour ça. Pas de pression médiatique insane, juste du basket. Et ça porte ses fruits.
Pour les fans français, c’est un rêve éveillé. Après Parker, après Gobert, voilà peut-être le prochain GOAT européen. Et cette fois, il pourrait aller encore plus loin.
En résumé ? Cette nuit à Chicago, Wembanyama n’a pas juste gagné un match. Il a envoyé un message. À la ligue, aux défenses, aux historiens du basket. Je suis là. Et je ne compte pas m’arrêter.
Si vous n’avez pas encore vu les highlights, faites-le. Et préparez-vous. Parce que ce qu’on a vu, ce n’est peut-être que le début d’une ère nouvelle dans le basket mondial.
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